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'

..

V

R ..

, .

V

E R

14'

Le

troi&ieme OJ:'dre· des caufes comprend oelles

qui

·

eonfid~rable

que quelques remedes diffiperenc

fur

donneac le

etrtfg,

!lJOmenran~

am: perfonnes _qui n'y·

pe~dant

plus d'un aA tol!rmencé de

vtrtigt,

&J

mal~

ont

auc\)ne d1fpo_úcmn,

&

qm

a

plus force ra1fon re-

gre tous les remedes mouruc, apres ce cems, apopleél:i-.

nouvelle l

e

pa~ox1fme

d;ws les

au~res;

tell es !Ont l'agi-

qu~;

en examinant le cerveau,

il

vi e une efpece de

racion.de

fon propre cwrps .en cercle, fur-tout lorf-

.follicule de la groífeur d'un reuf de poule, rempl•

qu'o

n

a le

s

yeux ouvelits.

Perfor,n~

n'ignore que lorf-

d;eau ' & de petits vers qui écoic placé fur le croifie-

qu'on

¡t

les yeux fermés

~

a

moins qu'on o

e

tourne

me

véncricule qu'il comprimoit.

11

obferva la

m~me

avec r(Jpidité lur foi-meme,

&

qu'oo oe décrive un

caufe de

Jltrtigt

& de more daos deux brebis.

J.

Scul-

rr~s-peciccercle,

on ne rifque pas d'avojr le

"trtig8,

tet,

chir11rg. arm11mmtor,

obftrv.

Io.

&

11 .

la

m~me

&

c'ell: cette obfervation qui

a

introduic la coutume

obfervation s' ell: préfencée plufieurs fois fur ces ani-

de boucher

1~

yeux des animaux qu'on occupe

a

fai-

maux forc fujecs au

'lJI!rtitt,

&

une feule lois fur l'hom..

re aller les rnoulins., les puics

a.

roue,

a

battre le blé

me

a

Rolfinldus,

Dijfert.

anat.

lib.

l.

cap.

xiij.

\\Tep..

dans cercains pays, & en fin au'x divers cravaux qui

fer dit aulli avoir trouvé dans une geniíle artaquée de

e~:igent

qu'ils

dé~rivent

coujours un cercle ; rnais on •

118rtig1 ,

une vellie plus gro{fe qu'un reuf. de poultt

l'ac~en~ion n~cellair

de n,e pas fa

ir~

le cerde trop

qui occupoit le vencricule gauche'

&

1'

avoit

extre~

pe:i¡:, foit pour donner au levier plus de longueur &

mement difteodu; le

m~me

auteur rapporte que daos

par

con((quent plus de force, foit auffi fans doute

un quarcier de la Suifte , les

b~ufs

fant tres-fujet•

pour empl!cher que ces animauJC biea-tOt artaqués du

a

cecte malagie, &·pour les en délivrer., les bouviers

t}friÍ~f

ne.

tombent eogourdis;

~

c'ell: daos ce ca.s

leur

donnen~

un coup de marreau fur la te te entrt;

que

~les

a•eugles peuvent

A!tr~

fujets

a

u

vtrtig11,

me-

le5 cernes ,

&

ti par le fou que rend le cdine , ih;

rne

~tomentan.é:

ils ne fonc poinc exempcs de celui qui

croient s'appercevoir que cecee patrie eft vQide, il'

ell

réellemen.t rnaladif, produit par des vices

internes,~

y

fent

un trou avec une efpece de trépan

&

y intro-

il

n

1

efi pa$

· n~cellaire

d'y

voir pour 1'4prouver, puif-

duiFent une plume; ti en fugan e

ils

circo&: de

11

ea~

qu'il n'e(} pas rare que les

matad~$,

en rellenteot des

de ces

~éficul'e.s, l'op~ration

fera

heur~uf~

i

ti

au con..

atteinces étant é:ouchés,

&

m~me

endormis; s'imagi-

trairc, les veticules trop profoodes ne laiílent

paf .

lJeoc tourner avec leur lir,

&

tranfporcés tantbr en

venir

de

l'eau· par la fucion;

íls

jugent

que l

á

fant~

·

h~ut,

tantbc 'eA bas,

~

filns-ie.ffiu-t/ejfous

comme on

ne peut revenir,

&

en

conféq11~nce

ils

fo.nt

allom ..

d1t. Les aueres c¡¡ufes de cette clalle, font la fitua-

mer le

&~uf

pav le boucher qu'Jis

Dnt

t

oU

J0Urs

pr~.

tion de la

t~te

peochée vers la cerre pendane frop

feot

a

cecee opéucion. On renconcre fotJvent, felon

long-cems, 'les regards portés de de{fus une haureur

le m4me aureur, daos les cheva1.1x, les

b~ufs

uca-

CQnfidérable fur un précipice eff'rayant, fur un' tnul-

qués de

'Ptrtig~,

des hydacides plus ou moins tfren..

titu~e

innombrabte de perfonnes ml)es e_n

div~rs

fens,

dues. Wepfer

~

de

·apop/1.1(..

Pllff. 69.

BanholiQ

oóf~r.

&

lur~tout

en rond, fur un ijeuve rap1dte ou fQr une

va daos un breuf couce la íubllance du cerveau nou•tr

mer agitée,

&c.

U

n'efi perlonne qui ne fo

it $ ces

comme de l'encre

&

daos une· entiere difiolution ·.

afpeéh

f:¡i(¡s

du

'IHI'tige,

~

qui ne courre le

dang

.er

Ce vice étolt ..J>ortd

a

un plus hauc · degré dans

l:t

de toq¡ber s'il ne fe retire prompcemenr, ou

s'il ne

partie gauclle, coté vers lequel le breuT fléchiíloit

ferme les yeur

a

l'inflanc .

plus comrnur¡émen' la

t~U,!.

Aélor.

mtt/i&•

• ,,,

1671.

Telles

for;¡~

les diverfe& caufes apparentell que

l•oa-

ob.f_

3J.

,

.

ferva~ion

noqs apprend, produire, décerminer

&

ex•

Tous ces dérangemens íenfibles obfervés dans le ·

citer ordirHJiremenc le

fltrtig' .

Soumifet

a

u

t~moigna-

.cer"eau, oe nous inll:ruifeot pas de la nature du yi..

ge des feo¡, elles

f~mt

cerrainement connues, mais

ce particulier, qui dérobé

a

nos feos, excite plue

leur maniere d'agir cachée daos l'intérieur de la

ma-

procllainement le

f]ertigt;

mais ils nous font conqof-

chine, eft

llfl

myllere pour

JIOUS.

Réduiti pour le per-

tre qu'il y a réellemeut des

wrtigu

idiopatiq)Jes,

ac

cer

i

la foible

~

inat:rraiqe lueur du raifoMemeqt plus..

que par conféquent, ceux . qui ont prétendu qu'ils .

propre

a

nous égarer

qu'a

nous conduire , nous n'a-

dépendoient

tOUJ

de l'aff'eélion de l'efiomac fe

fon~

•ons que l'alcernarive de garder le filence, ou de cou..

trompés en génér:Jiifant crop leurs prétentions; nou¡j

rir le .rifque trop certain

qe

débiter inurilement des

pouvons encore juger de ces obfervations, que le

.crreurs

~des

4bf1Jrd.ités; tel efi le fort des aureur5 qui

fJIII't~f'

n'eft

pu

u·ne maladle auffi legt:.re

&

3JJffi

peu

ont voulu hafarder des explications; toujours dilférens

d;mgereufe, qu'on le croit communément

~

que !'af-

Ies uns des autr!!s, fe comhatcant,

te

vainquant

m111-

fu re Willis.

Vertig.o,

dit·il

inconfidéré!Dent,

(f

fi

tuellem~nt,

ils n'ont fait prouver la ditficulté de l'en-

.fotis

1}1

tNtllr

morb11s.

(

t/e

tlltJrb. -d

#,nttn.

¡orpq,.,)

treprife,

&

marquer par leur naufrage

les écueils

Lorfqu'il a fon fiege daos le cerveau, outre qu'il e{J

multipliés

f~s

mtme le5 épuifer.

Apr~s

touces leurs

.extrememen't difficile

a

ruérir,

il

rifque auffi d'oc-

diífertacions f¡:ivoles,

il

n'en a

pas

moias éré obfcur

cafionner la mort,

&

il dégénere fouvent en a1fec..

COQlmenc agilfent les caules

éloigné~s

du

vertige,

tieo fopm•eufe done

il

eft un dea tignes avant-cou-

quel etl leur méchanifme, que! elfet il en réful[e.,

reurs les plus a/lurés: , Attendez vous, dit HippQ•

de queHe aatore el} le dérangement incérieur qui doit

, craee,

a

voir furvenir l'apoplexie ,

l'épileptie, ou

ftre

lol

ca ufe prochaine du

'fltrtige,

o~

efi fao fiege,

,

la léthargie

a

ceur qui font accaqués de

'!lrtige,

&

e'il etl daos les humeurs des yeux , daos les merqbra..

, qui en n'llme tems ooc de¡ ,douleurs de te[e,

tin-

"es,

el¡¡

os l1=s vaifleaux, daos les oerfs

o

u daos le cer-

,

tement d'or,&ille. fans tievre, la voix lente

&

em.:.

veal,l. Je

n'entl'epr~nds

p0int de répondre

a

ces que-

,. barraOée

J

Q

les mains engourdies;

CQ(/,(. prítntJI.

ftions; d' e{fayer de diifiper oette

. obfcuric~,

je laill'e

,

¡ap.

iv. nq.

:t..

Les

'1Jirtig11

occalioonés pllr des

hé.·

ces

recherches frivoles

a

ceux qui fonf plus oi{ifs

&

,,

morro\'des peu apparentes, ajoure daos uq aurrtt

plus curieux d'inutilité; je ren_larquerai feulernenc que

" endroit cet excellent obfervaceur.

ann~cen~

une

le

'trt1ge

étaot une dépravatton dans Pexercice de

, paralylie légere

&

longue

a

fe former, la fa1gné"

.... viftpn,

il

faqc

n~cellaí~emenc

que les nerfs qui fer-

, peut la diffiper,

~ependant

ces acddens'_font

~ol.l-

vent

~

cet{e fonébon forent alfeélés par des ca ules

., JOUrs

tr~s·flcheux,

co4c.

pr4nat.

C4P·

~J.¡

.

.JIQ,

u,

intét:ieures

de

la mt!me

fa~on

qu' ils le feraient par

,. 4es lievres

1JIIlliginel({h,

~ir

le

m~rile

.auceur;. fon.t

-le mouvement circulaire des obJets eztérieurs,

l!l

que

•• toujours de tres-mauvais

c~raél:ére,

foic

qu'.eH~

cecee aff'eelion doit avoir diff'érentes ca

u

fes dans le

•• foienc accompagnées de la

p~(lioo

Hipque,

foit apl{i

~rti(t

idiopathique, dans le

'll~rtige

fympathique,

&

,.

qu'elle.s n'aient pas

a

leur fui te ce fy(l)ptOme dan.

(taos le

vn·ti6'

momentané; que daRs le premier, le

.,. gereux ,;

ibid.

c•p. iij.

,o,

1,

Le

'(18rtl_re

d~génc:.

déraogement ell f4remeot daos 1e cerveau

¡

4c

dalli

.re fouvent en mal de tt!te opinia[r,e,

4c

.,récipr?que- ·

llil

derQier il n'efi

'lile

daos la rétine ,

·

meut

¡1

luí fuccéde ql.\elquefois lorfque le

w~~:rtt!JI

e(\

J_es

obferva~ians

cadavériques conñrment ce que

r&enc; quoiqu'il loit

idiopathiqoe~

on

peu~

cm

efpd•

JIOUS

venons de

di~e ~U

fu jet iJU

'l¡)lr(igl-.

idiopaJI'¡ique,

;I'Cl'

fa

gqérifnn.,

fur~eout

s'.il 4oit

m

ll~i.lfance

a

que(-

,&

décou~rent que~ques

caufi!s cachées daos la cavi·

que caQfe

évid'~nre

qll'04

puiíl~ Aif~me"t ~~a~ere,

-l~

d11

cr~ne'

flau.l\m

&

Plater rap.pQrteot,

qu~uo

ham-

la nature le d•ffipe queli¡ue:foJs eU.e-mar;ne"'

fuaya~

~e

a

pres a:Ja

ir eu. pendanc

pl~fi~rs a';m~es

un

,,.r~

J~obf\:rvarian d'Hipp~orate, ~". ~xcifa{lt

.uJle

h~mor-

''K'

prefq.ue

CODtiOUel,

&

fi

forr

_gu'JI

le retenoit

ragie du

Of;!lll,

V~rltgtf!~S'

11b

llfltiO .follgfl,lfll&

~ lf#Y.J~

tou·o~rs

au l

it, tomba

d~ns

une atJeClion

lilporeu-

/ws ftux!e

hh#t.

(.~·u¡tc.

#l,l'.ZifOt.

~41<·

,lfiij.

n•,

Ió.)

fe

~~.

s'augmentant

p~u-a-peu ~

devmt le fommeil

de

Le

t~.trltge

fympatijique eft be¡J.Ueoup moms

gr-ave.~

h

mqrt.

A

l'o.uvenure

de

l.a tl!te •

-qn

{rouva

co~s

IC$

moins dang-ereYK

~oe

l'aucr.e , les dér¡1ngemeos

.t

~

'Ventricules &, les aafraéluof¡cés du .cerveau

~emplis

4omac font

.wep

tJ'UJ

f11cil~s

a

gul!.r'~r -gu~

cop.x de

.d'u1te grande quantité d'.eau, les arcere¡¡ prefq'u'en"

la

c~ce;

lorfqu'il fe renconcre avec qn

Mfa11t

d'a~

li~f~pl(ltl~ rodPrci~s ~ qbftn~~. Scul~etus

·tidt

men•

.pfcit i'·amertumc .de la·

b.epc~ ~

Ja

ctr.djalg~~,

il ell:

-tion

Cl 'ua

l'iomme qui ayant

re~

nn

coup fur te

de~

¡JJne indic!ltioa

•111rea'ant~ d~ l'·~~é~ilflle

,

/.lzppoc,ro.

1

•.an~ ~

4

*~,

.¡Di

avQit

l~{lé un~ tQO~Il"eQ

.pe\1

fph(l.r..

~~ .

lib.

N'.

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