'
)
1
)
VER
VERTICILLEES ,
m
Boet~n iq11~,
eQ
fe
n~DI
.qoe
1'on donne
a
cerraines planees done les fieurs te trou–
vent ml!lées avec de perites feuilles qui viennent en
forme de pefon, appellé en
lat.inv~rtiúllun¡, ~urour
des arciculatioAs de la tige;
celles font le pouhot, le
marrube ,
&e.
Le caraétere parriculier de ce geore de plantes,
{elon
M.
Ray, ell que
l~urs
feuille_s
~ie~nenr
,par
paires fur la rige, !'une Jullemeot v•s:a-vJS de
1
a~tre:
que la fleur eíl monopéca_ie, ma1s
ayan~
ordl·
nairement une elpece 1e levre, ou re(!ernblant un
peu
a
un ca lque: que· chJqUe fleur a _quatre femen·
. ces, anxquelles le calice de la 1h:ur fert de
~apfule
'fémina le.
Le
m~me aur~ur
(dit deux t'Ípeces de CJ:!S plantes
'IJtrticilléet:
la · prem;e re
e~pec:e c~rn J}ren~
les. plan·
te~ appell<~es
en. latín
fyutJurif:f,
e
ell-l\-d1~e
vrvacu.
Celles-ci fe diviíem encore en celles qm ont une
fleur unie, comme le chamm.lrys comll)un, le ,teu–
criurn,
&
le marum fyriacqm;
~
.en
celle~
qm
ont
une fleur avec une l<.'vre,
.&
que l'on nomme
a
cau·
fe de
ce~a
jle11r
labié~;
ou un.e
tleur qui reífemble
un peu a
1111
•r..aíque,
&
que
1
on no mme
ftos g4(111·
ttrs;
cQmme le
llcecha~,
l'hyllhpt-, le romano, la far•
rietre, le marum cummun, · le thym commun, & le ·
polium montanom .
.
La ·feconde eípece comprend les
plantes-h~rbflciu,
ou celles qui ne font pas vivaces; comme les rnen–
thes,
la
vervene, le diétame de Crere, l'origan, la
marjolaine, le bafilic, l'hormio, le galéopli•, le n,é–
péta, la
b~~oine,
la
p~unelle ~
le ílachys, !e clioq–
podi~m
vulgare, le lamwm, le mol uca, le
l1e~re
ter·
reílre, le. galéricalata, la c:tlamanche, la ,méllíle, le
marrube commun , le noir,
~
l'aquatique, le cha–
rnmpirys, •Je fcrodonia, le fcordinm, la bugle,, le
fyderitis, la cardi:Jca.
'
Fl~urs
ve:ATICJLLIES.
voy~~ fllttticl~
FuuR..
VERTICIJÉ, (
Ph'J.frq.)
<:;t!
terme de phylique
eA: employé pciur exjirimer .•la Pl!lfi.tion
&
f¡tuarion
d'une
chof~
qui rend
&
reg-arde d'un certam cbté.
La
"'"ticiti
de l'aiguille aimantée ell de tendre ·du
nord a1:1 fud. Si l'oq fait
toQ~ir
un morceau de fer,
& qu'on le pofe du nord au lud pour le faire refroi–
dir.,
il
acquie11t
par
cerre opération la ml!me·
vere;.
eiti
que
l'aim~t
ou l'aiguille ,aimantée; mais fi vous
le faites rougir une fecoode fois,
&
que vous fe faf–
fiez
refroidtr dans une autfe polition, comme de
)'cft
l
l'oueft:, · il perd alors fa premiere
v~rti,iti,
&
eo acquit!rt une nouvelle qui le fait tendre
d~
l'orieot
a
l'oc~uient
(
D.
J.
)
,
.
.
VERTICORDIA, (
M_yth~/.
)
c'étoit
a
V~nus,
.inti uommée, qu' appaftt'OOit chez les Romains'
a
ce que prétend 0\(ide, le foin de la con.verfion des
(einmes qui n'a voient pas mérité par une chaile con..
duire l'amirié de leurs maris. (
D.
J.
)
VERTlOE,
f! m. (
Afédecine.)
maladie qui 'ire
fon nom
&
fon caraétue du mouvement en cercle,
&
de l'agicarion diverfe qui paroit
a
ceux qui en
font atfeáés , rranfporte les objets envirom1ans,
&
tn~me
leur propre corps; ce nom ell
e~prunré
·du
l~tin
verti'{o,
qui ell dét·ivé de
t~erter~,
tourner. Le
nom
de
~irar
que les Grecs ont donné
a
cette mala–
die
a
la
m~me
tignificarion érymologiqué, il vient
de
·tntlr
,
qui tig!Jifie
aulfi
tQUr1Jtr.
~
IIIOIIVUÍtt tJI
r~~d,
K.'J.rllr~.
/Vl.tis non.feulement l'es yeux foot trompés
J!:Ir
la fauíle apparence de cerre prétendue rotation,
fouvenc ils fonr en outre privés de leur aaion , il
femble qu' un voile épais les enveloppe , la vue;s'ob–
fcurcit,
&
le
mal~de
rifque daos ce$
mo~ns
de tom.
ber s'il n'ell íbutenu. Lorfque la vue
ne-
le perd pás
tout-a·fait, des perits corpufcules, des piés de mou–
c:hes paroirlent vol er autour des yeux; les Gt·ecs ont
appellé ce
'fltr_tise
. , •
.,.u;,,,
ver~ig~ titfébrH}~r.
Oo peut d1ílmguer deux prmcrpales elpeces de
'tJtrlire,
relstivemenr
a
l'aétion des caufes qui le pr.o–
duifent, aux fym pr6mes particuliers qui les carac–
tifent,
&
aux ditférens remedes qui leur convieo- ·
n_ent ,
11
y
a
des caufes qui portent' roure leur ac-'
&ron fur
le
cerveaa, partie immt.<diaremeor aff'eélée
.fans cette maladie:.
~e ?Jt~tige
qui leur 'doiMle naif.
fqnce, etl· appellé
z{lzoph4tt{/tlt,
il
ell
pr~édé
par des
d?uleHrl de
t~te
,
& entrafne
a
fa fuite .dUférentes
leGons daos les organes des fens int6rieors oo exté–
rieur~;
it
a
fur-~out ~ur fympto~ "f~milier
les bour–
donneme,qs
~ tmt~":Jens
d'oreille; il ell dtailleur• .pfps
c:onA:~r, pl~s
oprmatre, moins intermittent,
&
les
par01pfmes font longs
&
fréquens
¡
la moindre can–
fe,
J~.
pklt
l~gere. ex~nreqfU.n
d'efp'rif
lea
r,~vclle.
VER:
D'autree eaures agifiant loin du cerveau (or différen·
ees parties, & priocipalement fur l'eílomac, o'occa–
fionnent le
'llertigfl
que par le .
ra~port
ou la
f~~pa
thie que les diverfes commuOJcatJons des nerts
éta–
bliílent entre les par.ties atfeétées
&
le cerveau.
C'ell
alors le
'llertigfl
fympathique
~ui
ell
a~compogné
do
quelques fymptomes propres
a
la pame qu1 peche,
cies envies de vomir, vomiílement,
d~godr,
langueur
d'eílomac lorfque· ce vifcere ell en défau.t,
&
qui
· ell:
tÍÚcre cela plus ordinairemenr
.P~riodjque,
&
a
des intervalles trl!s -longs qui nc ceíleor que par quel•
que indiget}ion, ou par quelqu'autre derangement
d'eflo¡nac,
·
·
Les. caufes qui produifent le
vertige
font entiére–
ment
mtlltipliées dans le.s aiflérens aureurs qui ont
traité de cette maladi"e; le
clér~il
qu'ils en ont
dono~
peut arre exaét, mais
i1
n'ell nuUement
mirhodique~
11
y
a
Ulle diílínéljon importante tfUi
l~ur
a échappé,
-&
qui peut feule répandre de
l'Prdr~
& ,
de la ciar–
té fur
ce
grand nombre de
caul'~s
qQ'ils ont confu.
fément
expoft~es;
ils auroient
dq
aP.percevoir que
h!a
unes exeiroient avec plus ou rnoins de
promptitud~
le dérangement du cerveau qui <lonne nai{lance
ata
fJtrtiff't
que d'autres merroient cette difpo(lrion ea
jeu,.
&
qu'il
y
en ,av
0
it
en~n
qQi
a'~xc.:iroient
qu'ull
!Jtrttgtl
mome11rane
nullemen~ maJad~.
.
Daos la premiere
el
afie, on pouv01t compter
~~
paflions
d'
ames rrop. vives ,ou trop laoguiílante$ ,
long- tems fourenues, d1=s etudes
torc~es? fur-t~ue
imrr.édiatemeot apres Je repas
t
d~.
gr<JQdes C<.!Otc;ln•
rions d'ef'prit, des débaflches
vén~Clennes
exceffivte5,
l'ufaae immodéré dn vin
&
des
liqueurs forres
&
fpiritueufes, des hémorragies
abo
0
d~n~es,
des fuper..
purgations, des douleurs de
t~te
oprmlrres , la fup–
preffion des
e~crétiqns,
fur-tout
f~nguines,
en fin
Ull
vice
hér~diraire
du cerveau; ces C4ufes donnent lieu
au
"~rtige
idiopathique: elles font feéondées fuivanc
!'oblervation d'I-Jippocrate, par la mauvaife tempé•
racure d'une f:aifón pluvieufe,
coneinuell~ment
infe
4
élée par des vens du fud, ou d'u!l
hyver
rigou~eux:
tiage avancé
y
contribue beaucoup.
4Phor-.
11
,
IJ
&
3
r.
lib. 111.
On
peut ajouter
a
ces ' ca u fes
le•
bltiYures
a
la
t~te'
les fraaures ou les
~Qntujions
des
os, & fur-tout du parié!ral, lt>s épaochemens de
fang ou de
pu~
daos le cerveau,
ff~.
J.e
'!ltrtigt
fymr
pathique dépend plus communémeot
d'
un vice de
l'eflomac qui peut etre prpduit
4
entretenu par
tOII'!"
res les caufes qui donnent des indigt!llions ,
'Doyt•
ce mor ; . par des mauvais f!)cs cl'oupiltaos dan& · ce
vifcere
&
l~s
intellins,
4
fqr-tout
p~r
un amas
dJ
matieres hilieufes. L'ufage irnprudenr de l'ivraye,
de la ciguéi,
&
quelgues plantes narcotiques, coDJme
le A:ramoniom,
&c.
font de"S caufes aflea efficaces
d~
'lltrtigt
fymparhique ·; les légumcs •
les corps fari•
"eux' .vappides, produifent auffi guelquefois le ma ..
me t'ffer. Plus rarement les affeélioqs d u poumon •
du foie, de la rate, des intellins
&
de
J¡
matrice
donnenr lieu ao
t1ertige:
on a aufii
obf~rvé
que
la '
caule pouyoir fe trouYer daas quelque membre,
ck
monter commeo
chez
quelques épileptiques; o u
p
lu–
téV paroitre monter en excitan
e
la fenfa[ioq d'
ura
vent léger un peu froid qui de ces piarties parviea,.
droit
a
la
t~te..._
Lorfque la diípolition ao
-vertizi
eA: formée, que
' la maladie efl décidée , fouvent
le~
fymptomes font
excítés fan$ qu'il foit befbin d'aucune aurre
nouvell~
ca
u
fe pour les détermioer; d'autres fois cette dl(po·
fitioo lente exige pour fe man'ifefier
d?~cre
mife
'en
jeu
i
c'ell
a
quoi fe
r~doit l'efJe~
des caufes que nous
rentermons daos ·la feconde olaffe. De ce nombre
fodt les moindres col}tencions d' efprit, les paflions
d'ame fubites, un bruit violent, des cris
a~us,
f:l,
.
poor le
vtr.tig~
idiopu
hique,
·&
pour
ceh;u
qui efl
fympathique, uq.
exc~s
da.nsle boirc ou le
maqger,
l'ufage de quelques me
ts indigeftes, une abílinenoe
trop longue, en u11 mot q.uelq,ue dlfrange.qenc d!ef,.
tomac. En général des odeurs fotces , one lumiere
éclatante, le patlage fubit d'oa end11oit obfcur ·dam
un lieu trop .éclair6 ,. la vue trop len_g-rems .appli–
quée fur Un meme opjet,
OQ
dil'ig6e
fur
des COr'pll
m~s
avec r:wldité oo
en
~de,
une toux opinittre,
un mouvemenr trop pronlPt tel que celui fJU'on fatt
lorfqu'~tant ~tfis,
on fe leve vite; le bain,
~
mou–
vem.mrd'une VQiture, .d"un bateaq,
&~.
Toures
ces
l
aélioos inditféren&es pour
~~
fujets fail'is.,
excit
At
le
'llt,.eig•
idiopathiqqe
oq
íj~p~ttiUqo~ q~qs
eeux .qqi
fo~~
lllll
~ifMfés
•
·
·
·
· •
v
. .
J,c