V E R
V E R -
143
'
Je,
w.ifH)II
.{;r,ia.q.~e,
q,uand. on la(
conful.teav~c
foin,
rngjellé fouhaitant qq'on y regardat de pres;
1o•.
& qu'on l'enteni.i Bien. L.e geGie de la langue
y
con- qull
fi
dans cette
r~vitioo
il
fe trouvoit quelque chofe ·
tribue
b.e~ucoup;
car. comme c'étoit la .langue marer.-
íur quoi les ex.amjnateurs doutClfleot, ou foílent d'un
nelle de
oe~¡c
qui ont écrit le nouveau
T~llameñt,
avis drtlfére,nt
á~s
traduéleurs, ils en infarmaíl"ent ceux-
&
une di,
le&
de e-elle dans laquelle le vieux nous a
ci,
en leur ' iAdiquant le paíl"age
&
les rl\ifoos
d~
é'é
<f99~1f;
il )\
iJ
qu,a.ntit4 de chofes daos l'un
&
dans
L~ur
a.vis:
_<lu~
s'ils ne '_l;JOuvoient
~·ascorder,
la dé-
l'aorre, qui font plus heureufement expril;uées. daps
cllion ferp1t renvoyée a l'afiemblée générale .qui fe
cette
fltrjioll.,
qu'ell~s
ne le
fauroien~ ~ere
en aucuae
tiendroit
a
la fin de l'ouvrage, compofée des prin·'
autre,.
(
D,
J.)
cipaux de «jhaque compagnie;
u<>.
q.Q~
lorfqu'on,-
Va¡RS.I~HI
angloifi
t,le
la
Bible,
(
Hijl. áu
ver/iotu
douteroit du feos de quelque pa(.Jage obf.cur, on
~-
tlf!
la Bible)
elle ' fut faite au commencement du
re~
criroit
e~prefUment
a
quelque
hi!hi~e ~omme
a
lat
gne de-J•HHJes
l.
'&par fqs
qrdr~s.
11
écdvit
a
ce fu-
campagne pour en avoir fon avi.s;
u<~.
q,ue chaque ,
Jet une
le~ue
en date du
u
Juillec qe la feconde an-
év ~q ue
écriroit
a
Ion .clergé pour l'informer de
cet
1
~
née de f011
regne ~
au do&eur Whirgift, archeveque
ouvra ge,
&
pour enjoindre
a
ceulf 9ui feroient
de Caotorbery, pour encourag er
&
avancer cette tra-
veríés daos !es langues, & qoi ;¡uroient travaillé en
d oélion.
ce gen re, d' envoyer leurs obfervations
a
Weftmin-
II
informe ce prélat' qu'il a nommé cinquante qua-
(l:e.r,
a
Cambrfdge ot
a
O xford ;
q~.
que les préfi-
tre habiles gens poor cet ouvrage, parmi lefqoels il
Gi_e m de We!lminfler feroieut le doy en
&
celui,
qe ,
remarqu~
qu'il
y
en a pluL1eurs qui ne polfedent
Clwller :
&
dans les deux univerfités,
~es profefl~l!rt
point du
toQt
de béoéñces , eu
g01
n'en po(Jedent
roy.a ux en bél;>reu
&
en grec;
14°.
qu'on fe fervi-
~
~ue
de
t¡~eS·Rt;tic.s
• . qui foqt, dit fa majeflé.,
fQr~
au-
roJt des .
'J),er,/ions
de
Tiodal~
de Mar-thleu,
~e ~o- :
c)eflous de leur
Fll ~ rites
•
a
q40Í
n~us-mt?me
\le
fom- '
'(Cr~~Je.
de \\[hirchurch
&.
de Geneve ,
!orfqu•et!~~
mes
P.~~ en ·~.tat 'de
rern€dier
d<J~S
l'o,cc.afion . ll
cha rg~
feroienr plus COnformes
a
J'origin¡¡J que Ja bibJes
.dt:.~.
done
l'aroncv~que .
d
'écr.ir:e en foo OOf!J, tan e
ª
1:ar-
4v~ques,
·
'
'nevlque d'Yorck,
q.u~u~e év~1¡1es
dt?
1~
provin¡.;e
Qcu~ré
cell{ p0ur fairé
d'au~anr
mieux obferver lt .
de Cantorbcry, que lorf¡;¡u'il v-iendra
~ v¡~q:ltlcr
quht..
q,uarri((rne r;egle
~
le vice-cbancelier de
~hac1:1ne
des · ·
que prébende cu cure marquées daos le liHe des
l¡lQiveditt!s
dcr"'9~t
nomm_er,
d~
l'avis des
chef~,
trois,
taxes, !'u¡;¡e
&
l':Ju~re ~
vwgt !iyres
(te~liogs
au-
ou quatre des plus anctens
&
des plus graves théo·-·
- ftiOins , fqit
~
leur AOll\Ín;J"CíOil
PU
qe
quelqu'autr~
l_ogietiS, de ceux qni n'avoicnt point de part
a
la
tr:¡¡~
perfonne quelle qu'elle (oit, ils n'y
a<l~ne@~ro•n
auc:un
dué}ion., pour lcre révifcors de ce·
~oi
leroit tradpit
[ojee, ,
fa.¡.~~ no~·S
jnforW,Cflf, dit-il,. de
~~ V~Cao,ce
t}Jilt de J'hébreu .que du grec,
'
,, ou du nom du
pavr~n
(lj
le bén91ü;e n'eft
p~s ~
L'ouvrage fut achevé au bout de quatre ans,
~
, leur nomination), $fin qt;Je
lji
,Ol.JSpl}iffions
recq111-
on
envo.yatroi.s copies de tolJte la bible de Ca tu• ·
, mander re! habile homme
qtl\!
OQUS
j t¡~erons,
digne
bridge , Oxford '
&
Weflminller;
a
.Lond res' apres
u
d' en "ere pout·vu. , ,. Ayan,t
noQs- n • lm ~·s
pr.isles
qoui íix nouveau" comm1í1aires revirent coute la be-
1
"
mefur~s
pour
le~ p~éb,el\d.e.s ~ ·~~néfi¡;~)
qui fp n,t
a
fpg tle ;
av~ nr
que dt: la meme fous prefl e .
(
Q. '}_.)
,
notr~
difpoijtion , .
~'
RSIO,I"
r/tl 'IJÍCII."I(
1e.flament en fl(pagno/,
(
Hifl . .
Le roi charge aum ce prélat d'erig¡¡ger toqs
J-":
fYif.
-
e&~iif )
ver
ji
un
fa¡re ,de l'ht'preu en
~fpagnol
évc!ques
~
s'.intorrner
ttU~-ro!rn~s
qL,!!ls lont
~s
ha-
dans
Ir
le rztelne
fi ~: cle
par Abraham Ufq1.1e,
Jt,~if
por-
hiles gens
q~i f~
tfÍQuvent qajls lc\lr.s dipn!Ces, fur.
rug~ is,
& non chréríen, comme M. Arn<tuld fe
l~étoit
tout ceur qui
fsm~ pa~~ic;:uliere~nenf
veríés d'!_ns les
perCua.Jt.
Jangues l!élirB'\l]ue
~ g~e~~QI!.
&
qui o,nt {:}ir
ur~
CetCf
~tr.fio~ ~ ~té
imprimée pour
~~ premjer~
fois '
étude
Pilrtjoul(~ri!
qe
l'l<;nturc-fainte, foit po,yr
~-
~
ferr:ane en IH3 · Elle · répond
tell~m~pt
mQt pour ,
claircir ce qu'il y a 4'ob[cur
da.ns(~s
er,:pre$ons cie
rnot au teXt\! béb'reu •· qu'on a qe l:t
R~)ne
a
.l'ent~n-.
('orig inal
,héf.lrep OU
gi'SC,
fqi&
po~r lcv~r le~
ditfi-
are, outre qu'elle eft icrite dans un yicit cfp¡tgnol, .
cuhés .ou
-eQrrig.er1,~
·
illuq~~
4c
l'ancie,nne
'fJ~r.Jlop .an•
Au·'on ne parloir que da As fes fynagogues ,
gloife, , ,ql}a nolls
íl.J.\9'~, ~¡~.ji, d<~jlQé
QflJrc d' exa-
l.'
.Jütl"ur de 111 prtface aflure qu'on a fui vi, autanr:
, flli-Qer
g
1foqd
~ ~~ ~or.r-ige.r. Noq~ foP,~ajrnns
('jU'
~u'il
.a tté poffible. la
-per.fion
de Pagnin
&
fon
dié~
t•
on .lepr
~cri.v.e,
4rz
-Q,U''il.P
~.es ~har~ r.,n~s ~.xpr.ell~~ ,tiQnn~ire;.
m.-is te.
P.
Simon croit qe'!l
n'~
parlé dé
, ment, en Jeul'
1
fi!i1¡¡\\t
c;:vo~o~cre n~¡¡,;r.c y~l·ooté,
cecee maQiere que pour empl!cher les mq,ul1itcur;, dce
, qo'ils
eQvoyen~
lek]r.s
QQf'frV:II;ion~
de ce !íenre
~
traiter cecee
~erfiqn
comme, tiérétique,
, M. rivelie' OQl're
W<9f~·'feor,
en
J:¡~ breu
1.1
Ca m-
p
y a de l'apparencc.> qu' Abraharn {Jf'que aura fait
, bridge, qu ªu
do~eur ¡Ji.a~;<1~pg ,
,no rre profeíleur
ufage de quelqoes anciennes glofes de juifs efpagnols .
:.
~n tléb~eu
_a
Qxfor,d,
0.\l
au dotfeur Andrews, ' ce qui rend fa rraduélioQ
en~iercmen.f
!larb¡¡re
~
in -
" doyeg c,je Wellq¡infler ' ..Jl.Giil r les cornmuniqoer
a
intelligip!e '
, lerirs
~onfrer~~
1
:a
tío
q1;1~ <l~ .
cette
rna n ier~
on aic
Le <;ompilateur ( car f;e n'ell qu'une efpece de
, le feco\}rs
d«i!~
IIJmiel'es eje '.tops les
fav~ns
q,ui le
compil ¡niOt!) étoit rellement perfuadé de la difficul-
,
~r.ouvent
dan$ l'érendue de norre royaume', pour
fé qu'il
y
11voit
~
trªduire I'Ecrirure-fainre, qu'il a
01
la
'(Jet>.flon
que OOU.S avoos _proje ttée
w
.
.CrQ erre c;>f>Jigé de marqucr avec ,
de$
é~qjJ~s
Uf!
l.~
dotteu.r fuljer
!]9\1~ ~ppr1:111d
que le roi prit foiQ
grand
norppr~
· de paflages
oq
·te fens lui p¡¡roif·
~e-
recommander apx
~~~!oi~1~r;~ ·~'obferver
les r.e-
foit
QOQ.~e_ux
./$l.
incerrain, Mais ceu¡ qui QOt fait
gl e~
fuiv.antes:
1«?.
d.11
fgivre
~
de
ch;~nger
auffi peu
réimprirner
~erte
,e.rJion
en J!ao
1630
ayec quelques
que l'm:iginal le
1
perq¡ettoi~~
llt
.~iP,I¡! qu~oo
lifoit or- correftions, ont retranché la meilleure partie de
d if} airement dans
ks
,~hre.s, ·¡¡ p~~llée
co,mmuo.ément
ces
é~oiles '
l
~q
lieQ qu'oq les devoit
,plut~t ¡~ug•
la bibfe det
f·'P·~qu~s;
;!-'9,
.<¡le q¡nl
'er.v.erles
a(;\cieQ~ .
.ment.er.1
~ernlt:s eccléf¡~lbg,u es,
co,mnje
c~lui
de
1'(/¡({fe. ,
~
de
. Qette
tradu~lion
ne
peu~ ~tre
ut!le
~u·~
des juifs ,
ne le point fen.d re -par
cotlj.li:.n:4{/imblrr-,
{,fe .
21'.
de
efpagnols,
li
ce
n~ell
qu'on
~'e11
veuille fervir com- .
retenir
l ~s
.nom'
9e.s
J11'Q,pJletes; qes éc,rivains
f~crés
'·
me d
1
un diéliqnnaire
~
pqur fraduire
~
la
lettr~
les
~
les autres qui font daos I'Ecri.ture, le plus -Hu'il
.fTIQts
.\'lébr~ux. ~lle
peut
m~rne
'fervir de
gramp}¡¡ir.~
fe pourroir íelo!t l'ufage I'Uigaire;
~P.
loríql:l'lln
'n,w~
p:¡rce que l'es nams
.
~
les
ver bes
y.(':farc
.(lnqi
.traduits
:¡urqir
diyerf~s ·tigoHic;~tions,
de fuivre celle que
le~ f~lqn 1~
rigneur
gr¡¡111m:¡~icale
•
p[u§ illuftres peres
y
on~ QO(lll~e; Jorfqu'~lle
s' ae- .
...~ ~raduaeur
n'rfi pas néanmojns PilfVcnu
1}
C<"ttC
corderoit avcc le fens du paflage
&
avec
l ' analogi~
grande
e¡ca.élítud~
qu'il
s'é~ojf
propafée,
~
il
oe pa-
de .la foi
¡
5~.
de ne changer la divif¡on
de~ c"'api,re~.
,ro!t pas avoir roujaurs
bi~n
renconfré dans le
choi¡c
que le moins qu'il le
pourr~it ~
& lorfqoe la nécef-
des
r~bbins
q.u'il fui¡; c11r illl lai(lé p:lufleurs endroirs
iJué
11;' J emanderoit;
6V..
de ne paint faire de notes
que l'oQ
pQurroi~ traduir~
encare
pl~s ~xaéler;nen~.
marginales, finoo póur expji,que.r les mots hébreul(
faQ~
felon
1~
feos que fe!on la
grammarr~.
l1
s'attacñe
ou grecs' qu'on ne pqurrort e,xprimer dans le rene
fant6t
a
la p.araphrafe chaldaiqúe. tantqt
~
l\imlri ou
que par une
circonloc\l~ion;
,;';¡.de llletcrc en. marge
a,
R,afci~
tan¡ó.r
a
1\bt;n..
E~r:¡
o'u.
~
.quel<loe autre
~ah-
les renvois .néce(laires.
1\U X
avtrcs eodroits de I'Ecri-
bin; mais ti oe le fatt
pa~
ave,c d•fc;ernement. /I.JOU·
tl'Jre;
g9,
que tous. les '
llem.br.esdto11e des.
campa~
te'4 que certe
gran.de ex.aé\i~gde gramm~~i<;afe
ne s'ac.
gnies
travaiiJaflen~
fur
Je ' m~,mc
OU
/Qr les me,wes cha•
'corde pas
COUJOO!'S
~VeC
le fen!i, il ne
l'a
pas meme
pirres,
Oc
qt,~'·iipres
le.s allojr f.',is
cl~~un
en particu-
anrappée' car il l'a retranché en divers pa(fages,
&
lier daos le meilleur
~rat
qu
JI
le.urfcroi~
potfible
~
par-la
il
a en{iereQJent
b.ouleye{if~ l~lfens
de ces paíl"a·
ils cqnfranta(lent
~eu.r
fravajl , pour décider ce qu'ils
.~es.
(D.
J .)
·
.
-jugeroie{lt devcir confener;
,9~. qu'·ªpr~s qu'~!~e d~~ Vf!-~S.Q,
f.
m. (
Gr(!mm.
&
JurlJPru.d.)
~erme
Ia.:
cornP.agnies.
auroi~
ain!A . ac.t.u.ivé un livre, elle l'en.,
tin qui lignifie le . revers de
qu~lque
chofe .
l1
eft
dé~
voyat
iiU~ ~~~tr~s~
pour
é~r.e m.~r~~~n~ ~llíªminé ~ f~
weur( en· ufage
dans
1~ ¡p~at.i9ue
el?
~alais duq~:rn:s
'
\
,
•J
1
•
:
• 1