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t

'

'

VER

_1iecle. Vi_gneul

M

trville parlant de cette efpel!e d_e

11ers,

adopte le (entimenr <le

Lambéciu~

•. ,_.

ll

pre–

" etl nd qu'il faur encendre par

'lln(Ñs poltttct

les

tJ~rs

., o u les chaníons qui fe chantoieot par les ruc:s.

Po~

,

licitas vocllt()s

~.f.i*fiqr,

lfiiOd Y,tflgo

.f!o:flantmopolt

,,

_ p~r, ~ompJt~ ¡¿anel-".f!ll~{lf· ró~,. ~111m

•."'"'.

!;'X~'

,

&.for–

"

moms corifl·ndío11em

Cóttj/alltinopo~tt!l. llppdl~n!

,

meretrices public.e

a

Gr.ecis rtcentt(Jrtbtu polzttc.e

;,

""

antt~r

, .

( D.

J .)

VERS SAPH ;QUI!.,

(<RfJéf.

zm¡.

&

1Ati11e.)

eípece

de

vru.

inven té par JSapho,

&

qui p_rie

f¡¡ veur

che~

les Grecs

&

les Lariqs¡ le

vrrs (aph.tqtlt

_ell: de onze

fyllabes ou de cinq piés, done le premrer, le qua–

trierne

&

le ci nquieme fo nt

tro~h ées ;

le

íecond ell:

un (poodée ,

&

le ero ilicme un daétyl'é. On mee or–

dinairemene trois

verf

de cerre ri aeure dans chaque

fironhe qu'on

~ermine

par

un

v~rs

adonique, com–

pof~

d'un da ét yle

&

d' u11

ípondée.

(D.

J . )

VERS

SER¡.>ENTI

s . (

Be/Les -lettres.)

Ce íont des

'fi~YS

qui Cornruencent

&

finiílent •par

1t

m~

me mOt

>

c:omme.

Ambo florentes .etat

ibJu,

11ru1de.r

.11111bÓ.

Vus

TAUT9 :JRA. ~IMES

(Poé(ie.

) On nomme

ainfi ces

vers

done rous les mors commencent par la

méme Jenre.

N :Ju's

ue

CoQ1prenons pás aujo'urd!hui

que

cerre barb:trie du

goí\~

ait pu plaire

a

perfon..

ne.(D. .J. l

Vus

cou rh.

(

Poéji~ ·. )

0 •-1

aroelle ai!lli ,de pe–

t its

wrs

fra n~.>ls

de ql}arr,_e

&

.lit fyllabes qui rimeDt

1

á

u milieu du

vers,

~

le

pl,u.~

íouvenr

co,r~tiennen_t

le

contraire cic ce qui

erl

ele

primé dú1s 1e

'Vers

ent1er.

En

voki deux exem,p-les ürés des

uiga~rue5

cdu

fi~ur

d:es

Accords.•

Premier ei'l!mple.

je

ne

'f)f!IIK

pitts

~· La

mt:/[e

.frh¡uenur,

Po11r mon repos

- .-

·

C 'eft

tbq(e

tres iouable:

Des

Ht~g11mots

--

Les prh-hes écotJter

Suivre

l'a._btt-s

--

C'ef/ chofe mi(ér11ble,

f:ff.

Second exemple •

VER

qu'on

régardoit feulemcrnr C'_omme

étapt

fairs

~~~r

íerv.ir

de liaifon aux premiers ;

&

on

les

appeiJoit ,

ainfi q

ue nous l'appreno11S des mémQires de l'abbé

de Marl.llles, des

vert

ti~ p¡¡.ffag-e~

11

ell: des !lrophe.s dar1s

. l~s ~uvres d~ Deípol't~s

~

de Bertaot, <;onwaraqles a

to~t

ce qp.r peut avoir

éeé fait de mdlleQr deHuis Corneille; mais eeux qui

entreprennent la leél:ure' eotiere des OUVt:ages

de

C~'

deux poetes íur la foi de quelques fragrnens,qu'ils ont

entendu réciter,

l'aband01~oeQt bie-n-t~t.

Les

livr~s

dont je parle, font ÍemblabJes

a

ces .chaí'nes de

ffiOFita–

gnes, ou il faut traveríer bien des pays íauvages

pour

trouver une gorge ria,nte.

(

lJ_

J.)

.

'

.

VERS RHOFÁLIQ,E;ES,

(

Poijie.) rl,op,11ilque

vrent

de

;•

.,..¡M,,

une

!llllJ/fle;

Qn donne ce uom • des

vus

qui commencent p"r un . mor mono(yllahe,

&

c.o"–

tinu.: araduellement p¡¡ r des_muts t<;>UJ o urs plus grao<{s

tes

un~

que lt!s aucres, julqu'au dernjer

q-ui

e¡lle plus

grand de

tou~,

de

n,~rne

qu'une maffue comrnenc.e

par une queue

afll:!z

fp ihle,

&

va .en augmentant juf–

qu'a la t!ce qui ell: le plus gros bout.

Ce n'efi

que

par

hal~rd

qu'on crouve

d¡~ns

les Poeces quelijues e¡cem–

ples de

'fJCYI

rhopaJiques

i

on Cite feuJeme.11t Ce

.'~ITI

d'Homere,

&

le fuivant qui ell: latin.

n' ,.,.._,

,.•

.,.,,¡¡.

"'"P•'l'"l'

...

fi,.Jal,.,.., .

Spes

De1u

.ttern-,

«}1

flationis co11ciHatar

(D.

'J.)

VERS,

Poéfie

du__,

(

Arl _,oitique.)

l:a

poijie

-t/11

Wt't

.e¡(l

la couJeur, le con, la teince, qui -conll:itueo(

¡¡a

. ~ilféren~e

eílenrielle du

vers

d'avec la

po~6e.

Qn

v~it

des

'Vers

qui ont la meí11re

&

le nombre

des piés, qui ont les figures & les tours pol!eiques,

o uere cela de la noblefle, de la forc

e, de

la grace,

de l'élév-¡gion,. & qui cependaoc n'mtt

poi.nt

ce

goür,

cerre Javeur

~u!on

rrouve dans c,e qu

i ~

r~eltement

vers.

Nogs

le

ten~ons

Íl[lr

tO,?t dans lA poéfie fran–

<;oil'e,

door

oo,us Iom

roes

plus en éta.t de .j

ug

er ·que·

de roqce

a~tre

.. Qn,'qn íltiaci.)e des

ri '1u~s

.&

I.Jl

rnefure

a

la prole roat-3 poétiqne de Téfémaqu

e, o

n n'a

poif)t pour cela de$

flltrs:

911

fent

le

t (j)l(l

l(>fQf¡fi~ue

,qu\

perce a-tr.avecs les a

o

rours de la

.P~éúe.

11

y

a plus:

1.10

,tJers

de M o liere efi

vers

chez lui, .& il íera

~rofe

dans C o rAeille; celui de 'Corneille fera

•tltr.t

darts le

~ramarique,

c~lfera

de l'icre dans

l'~p~<¡ue

.

Ce

n'e~ poiQ~

r'in-verfioo <)Ui

con(lit~~ l

'e.fl

~

nce

Je.

t~'l!Í

•.

11ür!é

onc

--

Annr ton

a~·qr~tl;lltt11J;e;

A

te

tftplaire

--

]e gui_ers mce./fo1?1111tllt

J~

flt!

ve11-x onc

--

4

toi prentire

ll~li11nce,

Ennui

te

f11ire

--

Eft.

to11t mo11 penfime'11.

J'ai vo quantité de !lrophe5 en

yert co11pé.r

con–

.tre les

Jéínite~

; m!li$ cer ouvrage,

enn~mi

de la fa·

tyre, recure

d

e parei

lles ciracions; -d'ailleurs ces for–

res de jeux de

mo.ts

fant

d~uo

bie-n mauvais go¡1c. ,

¡ D. ].)

• ,do

flers,

comme le prétend le pere

da

Cerce

au

;

c.ar

fi cela l!coit, de trence

verr

de nos meilleurs poe

res,

.ji

5'en trouveroit

a

peine cinq qui euflent de ¡::ara–

élere _prétcnciu eílentiel. L'inverfion · n' ell: qu',l,ln f el

du

~-y

le poétique, qui doit c!tre

jetté avec ddcré–

·tion de rerus-en-tems pour foutenir l'.rnrenti0n de l' c l::.

prit,

&

prévenir le dégoí)t. Dilons dooc ·qiJ ' I,Jn

v ers

~p;~~¡,s

LET T

R,J~t,

.(

Pqijir.)

.on

n~mme

vers lettri–

fls,

ceux dont cous les ·n,lc;>ts coml'flencent par la

m~¡ne Jettre. Le.s auteurs

gr~c~

&

lacios les onr

ap–

-pellés

P'(lran~mi'S,

ele

w~p.l

.,...,.,,

.id

efl juxta· jimi-

'

Jú,

c'efi-a-dire ,

1111pres

&

fimblable:

en v-oici des

ex\!mples .

MAXttflil

m11Jtt1

mina.x minitatur .

maxima

mur.is

.

-At

t r1ba terribili ·to>1Ítru taratantara tran

¡it

O Tiu, t11te tati

¡i~j

Frmta .tYrf!UIJe .tuli}!i

~

Un atlem¡¡nd nommé

'Betrru ,P.Órcius

, aurrement

Perrtlf

Pl~cintius,

a (a!r un petit poem'e,

d.ails

le:

.queJ

il

décr,it

J!11gn_am porCQYIIIIJ,

,el)

3)0

'Jiert,

qui

cmnnier1cent rous p¡¡r un

P.

U

o

autre al'lemand,

~on)

r

Chri/l)anu~

Pieritu,

11

puolié un poeme facré in–

o~~itulé,

(;hrijltu

cr!lcifixu~·.,

d'environ mille

ver!,

done

toas les moes

c;o..~m~encent

par (; .

<9urrite

'i,a¡lt¡lides ,

.Chrjflo cqmittmte,

camen~t,

Coruelebr.aturte cm¡élqrtltp tarmine etrtmn

·

Conf11giu11J

cullt~p.(ortlm,

coi?t·qrrite, fllnlfls

•.

Je ne fa che que

.les

begues qui _p_uillent tirer quel–

que profie de la leéture

a

haute

VOÍX

de pareiJs OU•

vrap;es. (

D

.J.)

·

' •

e!l poétique, quand l'expreffion mefu.rée

a

une

lflé–

va~ion,

une force, un agrément dans les n,tqrs, ,les

rours, les nombres, qu'<>n ne

crou~~;e

poinf

d.-lll·S

le!

. m~me ge-nr~ lorfq~'il ~11: m~iré

eo

prof'e; eo

90

m~,

quand

el!~ rnOI)tr~ 1~

nat'lJI:!! anQob\ie, euriah·ie,

pa-

rée, élevée au-dei'JtH

d'!i!lle-nH~me.

J.a profe a des mots,

d~s ro~n,

de

1

har.monie;

Ja

p11ijje dtl '!Jer¡

a,

rouc ,eela

~

mús elie 1'11 11iJ,ans nh

degré beapcoup plus J>3_rfait, tou¡es ·l!3s fo(s _q,u\elfe le

~p;eut , J~hns

kt

laogo~

grec;que'

.e-11~

íe fabriquo ir

a

!!11!!-tpEme. <Jes

~ors nolJv~aux:

e

JI!!

cl}angeoit, eran f.

formoit,

é~el)dOit,

•te_llerrojt

a

ÍOI) gré )es

11)0~5

d'u–

f¡¡g

e: e

lle alloit jufqu'a di

re~,~.

les

morr~ls

parlent

,

~i.nG

;

mais yofci comme <'litept

l~s di~ux

,',. Chez

les

~at

ins, el~e

ouplie l'ordre

j,j.

la marche de la pro–

fe; elle

~mprunt~

d

es

~ours

fcrangers;

elle

fait un'

compoíé li llguJier

<l.es

ci)Gfes ·qui íont c.o•umunes,

a.tjo

·de s'éleyer au-5f

e(fu

s du ,too

•Julg~ire.

D .tns l'une

&

d~ns

l'au,tre langue , elle fe forge d!!S cl)atne$ ,, a

u

milien

deíquelle~

elle ·

fai~

,gloire de coníerver rant

d'aifance

&

de Jiberté, qu'on

y

reconnolr plurOr l:t

puilfJnee

d'un~ qivinit~

que les efforts de quelque

mortel.

·

VER.f!

o~ P~~!?A:.~ES,

(po;¡fe.

,)

'o¡;¡ nomrtle :¡inli

des

veYJ'

foibles dans une llrophe: il

y

en a pe3·ucoup

tla ns

·les odes

de

J\1al-hl!rbe. On n'exigeoir pa$ eocore

de

íon

cems, _ q~c ~~~

pqé¡ies ruqent

t~ujours

campo":'

(.ées, pour

:alllh

drre.,

~e

ptatlt!'f

fOll!tgflf.f:

qu~Jques

endro~ ts Qnllan

~ fuf

liíor.ent pour faire admirer' route

\me piece. pn

e.xc~

folt

la foibleile des autres

fl.lrs,

En

ni),

c'e(l pour s'éJever

~ ce~:re fph~re

qqi

!!fl

.au–

d~ffus

de. l'hull')aoité, que daos la l,angue fran'!oife,

!!lle s'ell:

a{fuje~tj~ ~ Ífrt}mé~ries

,

~!!S

confonnances

~oncerc~es

entre l'efprit & l'oreille, qo'elle

~mploye

.des mots qui ne Tont qu'a eiJe feule, qu'eJle bruíque

Je~

conflruélions,

~p.

(:or1rs de

~el/e~-Lettre¡.

(D.].)

1

.

V~a~ , E~V.~ R ~,

(

Qrq11f1/1 ..

fra11f~) ver~ ~tl

pour le

· heu_,

tJerfos; envert,

pour lt:s pertonnc-s,

erg11 'l.:ers

Pans,

enwrs

Dieu. On dit

fo

touriur

vers

Dieu,

,pmlr

di

re'

avoir fin recours

a

luí ..

on dit

aufli,

eii-

.

)

..

-

.. . .

'PII)'tr

!!'!

~fl!bll/!•~~~~r

yers

t¡uei,IJiJU!~

· Qu.¡nd