/
VER
che de l'ouvroir; la piece par ce moyen
s'~rend .
&
devrent prefque uñie.
11
la retire alors de
l'ouvro~r,
la
lai(Jé
un
peu refroi<i ir, il la porte
&
la poíe enl\llte
fur la pelote,
V{):;ez
ll~.r
Planchts
&
no.r fig.
La four –
cherre ell placée de maniere qiie la pelote pafle
a–
t ravers .
11
tiene le ponri l ferme de la main gauche,
il
a
foio de íoureoir le poids du
po~ril; c~r
s'il le
lai(Joir poner fur le plat, il en íero•r caílé. De
l.:t
main droire , il donne un coup contre le bour du poor1l
qui ell en l'air; le ponril íe fépare; il le poíe conrre
le mur ou le donoe au riífeur;
&
avec no braflanr
a
la
ma
in, il preod la fourcherre par le manche, la leve,
Ía
teñant elle
&
le piar' paralleles a l'horiíon. puis
il l'!let le
pl~c
dans la bouche de l'arche.
Voyez no.r
PJ.
&
no.r fig.
puis le pouffe
&
le place de maniere
que le bord de rievanr rouche ou les plars iléja dref–
fés, s'i J. y en a, ou le mur
s'il
n'y
en
a po'int. Alors
un
fouer prend une perite four che, ac croche le bout
au bord de I'Jire le plus éluigné, celu i t¡ui ell: ven
la bouche de l'arche pou r la ten ir · ferme. L'ouvrier
al @rs retire la fourch erre, de maniere que fes bouts
foient enviroo
a
3 ou
4
pr uces en-de'53 de J.¡ bou–
di ne; puis ·le fouer place les bouts
d~
fa fourcherre
contre le bord de la piece E)Ui
.etl-déja drefiée, &
qui fe foutient , pendanr qu-e l'ouvl"ier dre(Je l'autre
piece . Saos ces précaurions , la piece dreflée tombe–
roit
&
entralneroir les autres; car il eA: évident q1;1'
en. le"anr le piar pour· le dreller, fo n bord inférieur
appuiera ·conrre le bord inférieu r de
la
piece déja dref–
fée,
&
fers pancher fon bord
1
upéri eur. Mais en pla–
<_iant la fourchette comme nous avons dit, cet etfet
n'aura plus lieu; l'ouvrier levera la piece fans dan–
g er,
&
la · placera coorre les aucres .
. fl . la
foutieot
dans cet état, tandis . que le fouer rerire
fit
fourchet–
_te,
en fuite
il
retire la fienne.
j/oyez nos
PJ.
&
nos
fig.
Quand le fourneau ell plein, on le bouche, on
Je
laíOe refroidir
2
ou
3
j<}Urs. Quand les plats íont
froids, on en tre dans le fourneau,
&
l'on prend le
piar par les bords; on le rét·ire, on
l'am~oe
jufqu'a
.J.a bouche du fourneau , d'oil. on te place au lieu ou
,
il doit refroidir, puis on le porte
a
u
m~afio
pour
~rre
vendu.
·
Art de
Ú
glt~cerie
.
De
tous les ares auxquels la
fVerrerie
a dooné nailTan'ce, celui .quí
~erraioement
'
doit renir U'l des premiers raogs ,
e~
celui de faire
des glaces•. C 'ell: de lui qu'on tire un des oroemens
Je plus noble des appartemen.s, & la
ma~iere
la pl\ls
'
propre
~
faire des miroirs
,~
tanr par uniformité de
1
la réfl exion, que par la facilité
~
prod.uire cette ré-
'
iiexion,
a
u moyen de l'étamage.
.
La glace ell: une furface
9e
verre bien plane
&
bien tranfparerrte, qui r;loit laiíler
p:~fler
l'image des
o bjcrs,
!~os
rien
c~anger
ni
~
leur
FOUl~ur,
ni
a
Jeur fi gure.
Les glaces fe fabriquent de <;leu¡c manieres, par
le fouflage , ou pa.r le coulage
>
il ne fera que!tion
ici que du coulage ,
~OIJlme
de la maniere la
plu~
~vanrageufe
&
la plus en uíage. .
·
L'art de ..-la glacerie ell: fuíceptible
d~
demc manie·
· res de l'eovifager ; ou 9omme phyficiens, daos la
\!U
e
de coon.ofrre l'es phéncimenes qui s'y rencontrent
~
e baquepas; o.u comme négocianr
.~
marchand de
glac.es,
11
me pl)rojr meme que daos
ijJ)
arr marchaod
t el que
~e)~i-ci
, il ell: bon de réunir les deux poiots
de yue, paree que
.l'a~~ille
doit diriger
les opéra:–
tioo~
dp
f~briquap,t
pour fair.e be:¡¡ u,
~
.le fabriquant
obligé de
JVen~re,
doir régler l'artiY. daos fes recher–
che~ p,~ur
lui ir¡fpirer
~·~con.omie ·,
feul moyen de
faire un griJnd .9ébic.
·
· ·
·
·
Voici l'prdr.c que
je
fuivrai qua r
a
la matiere .
1!1.
La
pofi ríon des lieux
&
l'emplacement propres
a
érabfir un e' fabrique de glaces.
. . '
-2~.
Les marieres en tour genre néceflaires a la
bell e fabric.ation. · · · ·
·
·'
''
3~. ~~. COÍII}OÍ~3f)!=~ ~~S
~err.es,~ 1~
ptar;¡iere de
les rravailler.
·
·'
4~. ~~ ~onll:ruaion
des fours de fufion.
& ·
la fa-
brication des
por~.
..
'
· ..
· ·
'
··
'
·
· ·
s~,.
t1.-a recu ilfon
~ l'arr~_mp~g.e de~
fours
~ ~es
creo
e
s.
.
eh~~~
;La
prépararioo
d~~ ~ati!'!re~ yi~rifia~les ~ ~
'eur
7'!.
La
mapier~
d'extraire
le~
fels de foude .
S
0 :
Le~
compofitioos . ·
· ·
·
·
·
9•.
,Vop~ya'rioo··
de ·friter ,
&
la conftr.ué.lion des
fours
ª
fq~e.
·'
·
... · ·
·
1o
0
.
La
P,r~paration
du
~ois pr~pr~ ~u ~~fage ~ ~
fa
mani~r~ ~e
tifer . ··' .. ·
.
VER
u•.
Les or:térations
de
la glacerie,
&
la detérip-
tion de divers Olltils .
11.
0
Les carquailes,
&
la recuiílon des glaces.
13°.
Les
appr~ts.
14°.
L'étamage.
La pojitio11 de.r lieuJ(
&
ftmp1Acefll611t
propre
J
lt•–
blir
une gl11cerit.
Une des principales attentions que
doive avoi r
1'
éditicateur d' une glacerie, attention
d'ou natr un
des
plus •rrands b iens de l'atfaire, c'elt
le choix de la poficioo & de l'emplacement de la fa–
brique.
Trois
chofe~
dirigent naturellemeot un pareil
choi1 ; la facilité de fe procurer les matieres pro–
pres, tanr a la fabrication qu'aux
appr~rs ,
le prix de
la nuin-d'reuvre,
&
l'ailance des importations
&
ex–
porrations.
Un
pays pauvre, mais peuplé, couvert de fon!ts,
aboodanr en carrieres de íable blanc & pur , de
pi erres a
chau~,
d'argille bien homogene, de terre
propre
a
faire des brit¡ues
&
déa pierres, rant aba–
tir que de fciage, a\'oifinant quelque riviere na vi,.
gable, ou quelque canal de commuoicarioo; un tel
pays , dis-je, parotrroit fait expres , & deftiné
par·
la na cure a l'etabli ífement d'une
gla~erie.
D:1ns une pareille pofition , on it:roit f4 remeru:
daos le cas de ne pas manquer de marériaux: . la
main·d'reuvr<; .ne poun·oit y erre q•'a tres-bas prix,
& les fr.Jis ni de l'impofition des marieres éloignées •
comme foude, manganeze,
&c.
ni de · l'exporration
·de marchandifes fabriquées n'
y
feroien t
confid~ra
bles, rien n'éranr a fi bon marché que les voitures
d'eau.
Au relle ,
il
e!t difficile qu'une contrée rénnH1e
tous les avantages pollibles; mais il faut lés connot..
ere tous , & choifir ce11e ou on renconcre le plus
grand nombre .
La
contrée ou l'on pourroit former une fabrique
de glaces
~.tant
lJne fois choifie, la premiere recher..
ci)e a
f~ire
feroi.t l'emplacemeot de
l'~tabhífement
&
fa
difp?fition.
Il
fauc ·pour cet obj er un
terrei~
pieJo, uur & aílez écendu pour .qu'on né foit pas
born~,
quant aux limites.
JI
ell néce{Jaire aulfi qu'il
paífe dans l'enceinte de la
maoufa~ure
un courant
d'eail
afie~
coofidérable pous faire aller un moulin
propre
a
.écrafer les matieres ,qui
~Ot
befoin de l'•c!rre,
comme CJment, foude,
&c.
J.\1
ll,'li!me
~a
u fervil'oi t
a
lave~
le fabl.e!
.&
il
~e ferr~it
.p3s mal qu'elle .flit diC–
polée de mai)Jere ,qu on put
~~~
.!lll) en,er .un e parcie
daos la halle ou attelier de fabrication, ranr pour
donner la
f~teilit~
de rafra,cl¡ir les outils , que pour
.abreuver les oavriers; qui peodant des travaLfx
6
chauds
~
fi
p~n1l;ll~s, .1;1'911~
poio.t <Je plus g ra(.td fou·
.lage~!'!Ot
.
·
·
·
A
J'égard de la difpoficion parricul jere .des atre–
Jiers, c'eft
a
l'arti!te qui connolt l'efpace néceífaire
a
. .
toute$ les opérations' & qui fait cambien la faci–
lité y ell: eflentielle;
c·~n;
dis-je,
a
luí
,a
s'arra
~g.éren conféquence. Je "?e
conter~t~r.a i
.d~
,dire ki
.engénéral, qu'on. doit avoir atreorioo, autant 'qu·il eft
~olli~t~·.
de re. m7rtr,e au. largé pou r to tt res 'tes par–
ttes de la fal;lpcar•o.n.: pornt 'de plus grand mal que
1~
gf rt e daos une pareillé affaire .
·
·
··
·
~e.r
"!atiere.r
,en
.tou~ ge~zre
néceJJaire.r
.a
/11
{4hri–
;&atton
~
fa?t de marér¡l,lUX fOAt néce(Jaires
a
l'étJbl if–
fe~ent
&
~ l'~o~.r~.tien
.<fune glacerle,
&
il
en faut
de
~~nt
de fo:res, qu';J
·!"'.ell
pas ·ai (é de
)e~ .M~ail•
le~; .
ti
e~
d .\l1lleurs
$
~ramdre
qtl'on ne
f!lar:tgu~
4'e·
xa~•rude
& de c'arté daos nn ·pareil examen,
a
moins
ql} on
1
ne feh
f~epo~ ll}l,lnie.r~
pette
~ tirT)pl~
P.'.el}vi..
fager es
f:
o.es,
·
'
JI Y
a frol
s objets
qui deman!ient chacun leurs
ma–
térjaux,
.&
qui ine
par.oiíf~ot l~s raíl!!~bler ~ous;
les
.con~ruq~ons.
' · .la
f~br•catJon
.&
. les appr,c!ts; je
ne
pa.rle PQII:Jt
lp
e<Je
J
~Caq)agf! r
J'en
~r~r~erai
aparta
t.
fu•tedes
appr~t~
.
·
·
'
·
·· ·
,
Q_ao~ ~a preinie.r~
divifion, je
fai~ entr~r
les pi,er.
res
~ b~m,
)es bo1s
qe.
c~a,rp~nre,
les .boi$ d
e ~hl!r~ronn:).g
e ~ l~s pl~n cl}e.s, le~ nJ.Ile~ ~
couvrir
0
u
ard.oi–fes,
Q~
lJrCre.ns,
reJatJ~ement
aq pays que Jlon
Jlabite ¡1~$.
br¡q
tJ,es ~l~s
P!-1tlls
¡:¡rqpr~s
a e1pployer les ma·
ter·J~u~
<J Ue ¡e viel)s
dléooqce~.
pn ne trou v,era
<J!l~
t~~s~ pep ~e
!=hQÍ'e
fur
ce~ obJe~
<llns
1~
Ü¡ite de
~t
d1lcqurs, .
~
.feuleltJent a1,1tan't qu'il
e11
fera befoin
pou~ ~<;:t.~ rr~r J~s ~u
tres parties ;· 1!'. p,arce que
~elr
le~c1
n
·~éreífe.
que par Je
~efqi~
ou, l'on ,ell: de
fe
lo~~r;
l•-.
paree que
1~ ~erre
in oécéfJaire
~ta nt
une
fo1,s
d~term1oé ~ p~is,
Ja
b~tiífe
ne
,r!'garde
p~s
plus
h~ ~~~~'~r ~Q.e J~ ~a1t'~~
m.ason;
J
0
1
par~~ qu~
le
t.oRJ,
. -.
'
pr~
r
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