1
1
.
VE~ ~
te fey . Le5
tOJ'Inell!=s
font d' une largeur
4e
't~ois
piés. ceínrrées
a
une pareille éléy ati o n
~
q_uant a la
Iong11eur
fi
de. la tonn elle, ell e
f
u~r
a
treorepou•
ces.
Qn
peut, voir en
fl
(jjg.
1,
2.,
IU.
VI.fl·)
lli'~
él~v~tions ~
l¡es !.!eintres des
cor¡,nelle ~
·
" :d'é
Les parors dq four
on~
dlli oouces ou vn
. pu~
·•
pailreur,
~ s'~PPf.lllent rmbofjilr~:
li
f!on les coníi··
dere
en
en~ier d~puis
le
plan
géo m~rral ~~
.fou,r'
jufqq'au
cqmmencem~nt
de la couronne,
~!¡.?n
r¡e
les conf¡dere que depui$ ·
1?
lieu ou fonr p01es les
pots,
ell~s
prenoene le nom de
mq1111(tlt.f
~
·
Sqr
le
q uar,re
A_
du four '· s'éleven t .deux
banq~et
tes
deflir¡~es ~
pqler
l~s val ~s
qéce(fdrres
1
&
qu pr:¡
appelle
jieges.
.
l
· Les fi l"ges lont éle.vés de vingt-huit pouoas ( com–
m e
Hl,
Ji.g.
r
&
2 ..
PI.
P./JI. ),
au-de
(f.usdu quar•
ré du four: ; la bafe des [¡ cges et}¡_q,e
4
sP.de
la~ge,
ia t'ur
fa cefur laqq elle poff.l nt les pots, d'envrr_on
!renr~
P.Oq~es, ~
1:
li ~g~ e~
rermmé par un pl_an
rn·
~ l iné
deputs for.J pté JUlqll':J
fa
furface .fupérreure .
On voit ce
~a lud expri m~
enQ
(fig.
2..
R/. PI.),
~inf¡
qu'e la bale du
{jeg~
f.ln4 b
fr,
&
la furface fu–
périeure ¡;on
"b
tic.
La plu
s crra nde largeur du [¡ege,
tanr
a
la bai'e qu'au-de!lus'
~fl
ntfce!la ire pour .don–
per plus de folidicé au íi ege obligé de f'oucenrr Ufl
poids
con(ld~rabl e ,
&
qui ell dans le cas d'ecre ro':! •
gé
p~r
le
verr~
qui fe répand •
ron pié.
ll
ell' ¡e
c rois
,
inutile de dire qó'il
y
a
deux fieges dans e
four, l' un
d~ chaq~~
c(Jté,
~ $'~~epdant d'un~ ~Oil
pelle
a
l'autr-e.
L'efpace
G
qui fe crouve !)ntre le pié des
deu~
[leg~s
(fiK·
i.
EJ. V¡. ) ,
ell dit
¡tr.e
dtl
four
.
On doif donner un peu Riqs de
largeur
a
u liege
~
la
pJac~ q~~ cqy~qes
,
P.ar~e
que deux cuvettes
l'une devane l'aucre occup
ent plus
d'efp~ct>
que le
fonq d' un pot. ll fant
sulfi
échancrer Pn
p~u
le
ta~
lQd eKprj¡né pat:
Q
(fi$·
2 ,
f./.
V(. ) ,
au ft ege .
~
f;uvette, paree q óe les poes pafl ant pa r cet
~ndrorr,
Jorfqu'on le5 ITiet dan s .le four
l
l'enrre~det.n
des f¡e–
ges
y
doir lrre relarif au J iamerre defdirs pots.
On appelle en
génér~l ~uvreau ,
toures les ouv er–
fures prat1quées a!J four po ur faci lité du travail . Les
~uarre
rt'préfentée$ en plan en
o , e, e '
e.
fig .
l.
PI VI
) ,
&
en élévarion e n
C,
e·,
(fig..
i.
Rl.
V
1/l.),
1lonc
lt'
'~· >m t'rra l
efl
a
nivea u de> fteges' s'appel–
len r
O.tiVr"IIIIUX
4
'cu'fl~ttes.
p:j rce que C'!"ll par c:es
puv errure
q u'on 1ntro Juir daf!S
le four
les vafes
.nornrpés
f•Vettu,
~
qu'on les e
o
tire . I,.a
largeur
des ·ouvreaox
a
e uverte ,
&
Jeur hauteur , fo nr rela:–
.tives
~
la
l~trgeur:
&
a
la haur¡:ur des cuvettes:
com~
Jl)e on leur (jonne orJ inaireme nt ff.l ize pouces daos
~es
de
u~
¡jirpenfions,
1'
ouv reau a environ dix-huie
-pouces de large
i
quanf
a
la h· urenr. le mili eu de la
youte ell élevé <!'environ vipgr
~
vingc·uu pouces
¡¡u-de(Jus du fiege,
&
le5 pi és droits onc environ
dix~
huir pouces
d~élé11arion;
la furf.1ce plan
e
qui f-ai t le
bas des ouvreaux ' fe peur rres,bien dillinguer par
te
no
m
d'
4tre de.r
O,fiTJreau;y .
On voic en
DE
(jig .
1.
PI. P I.
)
des plaques de
(once
delliné~s
a
prél'e nter
a
la cuvecce
lorlqu'on la
~ire
du four, un chemin ferme, fur lequel elle puiíle
gl ifler;
~es
p!aques pren11ene depuis
l'ouvreau,
&
fone aflez lung ues pour qu'on puifl e mener les cu–
yettes jufqpes hors
~ome
ill barifle du fqur
~
afln d'é;
v irer
1 ~
ge ne dans l'ern¡:Jioi des ourils.
Les parois du four re rnontenc d roits, depuis le
{iege jufq u'ii la hauteu r des pors, c'efl-a.dire, en vi·
ron
jufqu'~ trent~
ou tre
o.re,un pouces ,
&
les an·
.
g_les du. four font
f~nlible
s jufqu'a la
m~rnc
élévation.
(.¿_uelq ues cunllruéleurs
q~ r
imaginé
&
pratiqué d'ar–
rondir les . angles du fo ur
~
dep uis les ouvreaux
a
c u.
v e u e
i
mars
ce~te cQnllru~ lon
ne
peu~
6tre qne nui–
fib le , paree que
a
mOJOS J'Hne extreme aceeption
a
poulfer ' l<\ cuvcrre bien avaot fur le íiege, un de
f~li
coins
f~
trpuy¡c'rort lous (\arrond iílemeor du coin du
fou_r, ql1i
ne
PPl1rroi~
manqver
d' y
répa1 dre
u._~
plnr e de larmes.
Lorfque les parois du fo11r font
~lévés
a
la hau , ·
feur convenab!e,
c'ell-1~ qu~ commenc~
la voute,
qu'on app elle communément '"
&OIJronne;
¡¡
1:1 naif;
fance de la
~ouronne,
fe tro uye le bas d' ouverrures
connues fous le nom
d'o11-ort.a11x
tf.t.n-hat/1,
qui fuivel\t
dao s lel1r élev¡¡rion, la co urhe de
la voure: il
y
a
f! x
ouv.reaux d'en·haut,
rrois
a
u ., defl us de chaqne
Jtege; nous 11e Pllrlerons que des trois Q'Ún feul
ó–
~é,
ce que noós en dirons devant s'enrendre égale·
mene des trois autres: leur largeur
&
leur hauceur
~PITI!ll\!11~
fo.l!{
q'~!lVi~9"' dj~ ~Ql:IC«;~
QH
~l~ p~é~ iJ~
VE 'R
fo nt
voutés en
p·lei~
a.ein.tre .
•Voyez
l\!s
ot1vre~ u
d'en haut e n <:oupe bQrilontale, en
O , P
,
O ,
(jig:
1..
PI.
~1. )
IJans la co up e long itudinale du four e"'
Q,
P, O,
(
fig.
1.
PI.,
VIII. )
&
en élévarión
exré~
rieure
(.fig.
2.
Pt. V11. )
~e ·
no cr,
d'ouvr~au
du miliea
que porte
,P,
défig ne · fuffi f,ament•. fa place •
il
par–
l!lge le
car~
du fuur e
u
deux éaaJemene; q llel ques–
un~
appelleot
~er
ouvreau,
ot111~eau
li
enfoo/,ner,
ri ..
rant ce nom de l'u fage .qu'ils fui donnenr.
J_,es
OU:Vr~aux
0
Q
,
·fent
nommés
QIIVTti!tl:!t{
a
tré.,.
¡
jetcr,
feryanr
~
ce ere opéraeion, comme ·nous le di–
roos par l"a fuite .: leur pl aae doir. c!rre ·oelle qu'on
puille
.rr~yailler :~jfement
dans le pot
&
da n
'<s
[
cuv~t~e
1
~:
,on voit
(,fi'g . •
2.
PI.
VI.)
la maniere:done
,
f~nt
dif¡Jo[és les qiver.& vafes fur le liege; Ji point
, qu
.n¡ilic¡u de l'ouvreau
O,
da it
e!
ere pl acé
de.
nianie:-
r_e que
~
l'on riroit une lig o.e de ce point
~
ce!ui
<.fu ll]ilieu de l'ouvreau qui ell immédiatement vis -a –
vis de lpi, Cette lign e
f{} r
earJITen te
a
Ja circonféren–
ce du
po~
M;
par
cerr~
diCpofirion,
la muitié do
l!ouvreau donneroit fur
le pot, l'au tre moicié au–
c!el}us ,des CQVetres: or la d ifl:an ce
P b
du. m ilieu
de
l'puvr,eau
a
enfourner' au coin du fonr
=
-48
pou–
aes; le diameere du por,
=
30
pouces; done
Ob
r:;:
I~
pouces ;
il
faur done placer le mil ieu
da . l'eUilrea~
a
trej e~ter'
a
rS
POLl.Ces du coin du four.
•
. A-pou- p ras
a
l¡¡
m~
ne OdUteur que les ouvreault
d'en-paur, fe erouvt> nt
qu:~rre
ouvertures
R ,
R1,
R. ,-}{,
done on yoi t le
gt!ornétral~
la:. Elireélion
(jig.
2.
PI..
f/1.
) ,
&
l'ori fice dans
J!inc~r-ieur
du four
(fi.p_. ,
'~- •
fJ.
VI[l . ),
·ces ouverrures s'appellent
ltmettet,
.si
lervent
a
communiquer le feu du fourn eau daps les
qu ere perits fours q ui
y
font joi'flts,
&
qu'on _nom!
me
arc/J6s :
l e~
1unertes l'onr rondes ,
&
o
m. de
qHa –
tre
a
¡jl(
POllees de <J iametre; ieur orific.:e d.}nS ]e foul!
vu leur direél ron ob·lique, fe préfl!nte
en
une , forme
ovale,
&
a de Ílx
a
hll it pouces de gra nd diamerre.
le point du milie u de l'oriJi e en dedan du four e il
environ a dix oonces de la li g ne t.l u mil ie u du four¡
par c ocee polirion , s' il
l'e
déracho ir
de
la lunette qpel–
ques laletés , comme
l<~ rmes,
pierre ,
&c.
elles tQm.,.
beroienr entre
les deux fi eges, c'ell·i\ d ire d3ns urt
lieu uu e ll es ne pourroienr nu ire. Q ua ne
a
l'ouve r..
cure d e la lune tce daos l'arche, r ien n'en
décermin~
la place , íi ce n'ell l'arrenc ion qu 'on
!f
ir
faire qu
1
c;lle dirige le
f,w
vers
l_e
milieu de l'arche, poul"
que tour l'elpace en fo it plus uniforrnérneM
échaufl~.
L'é lévation du four, de puii le plan
géomé~ra l
juf–
qu'3U pome culrninan t de la voute :;:::;
8
pic!s,
~:omm~
la largeur
&(
la loogueur clu four .
Tou~e
l'érendue du fou r , au-deflus des ouvreaux
&
des lunerres
1
ell ce qu'on appelle
/11
&Oflronne :
ri en de plus indéterminé que la courbe que l'on don ..
ne
a
la- voure
'l!l
cn nronne;
t'i
l'on parvenoit
ii
con–
lll' itre celle
4
B F D E
furmée par la coupe latitu<fi..
nale du fo ur, c' ell· a-dire, fa fetl ion par un pl an
yer..
tical palfant par le mil ieu d es ouvrea ux a enfournel"
(fig.
J. ) ,
&
ce lle
trbt! YJ('gh
( fJg.
2.
l
forrnée par la
~oupe
<f u four en long ,
0\)
d;une to nnelle
a
J'a·Utre;
ces deux
courb~s
connues détermiueront la forme
d e la couronne.
, O n pourroit f3ire la f'orme de la couronne d'un
four de fníion, puremenr circulaire ,
&
a lor ~
trJ rH
fe
réduiroit
a
faire pafler Ur¡ :Jro de cercle
A
G HC K 1E.
par les points
A, E,
&
le point
C
qui fait l'élt< vacion
liu
fou
r .
'
·
1
Nons avorrs déja die quelque c:hofe des larma. qui
fe décachenr d e la couronne,
&
la défin irion que
no,us en avo11s do qqée (nffir pour faire connot cre cb n1•
bien elles peuve nt nuire: ces !armes eeodenc
a
fe dé–
tacher de la voure dans une direélion verticale : on
fe débaralfero it d'une grande parrie de cet incwr,vé–
nienr , en fo rmant une "nouvelle roure aux larmes,
&
s'oppofa pt
a
leur c.'hute perpendiculair-e;
le
c~rcle
ne peue remplir cet ohjet , faifanr chaog e r tro p lou–
venr de
rau~e
aux lar mes
(f),
&
ne
l ~u r
préfen tanr:
une incli nation ni afle1. uniforme, ni aflez rapide
~
pour les dé te rminer .
11
fauc done nécelfairement tracer la c.ourbe de
mani er~
c¡u'elle f31fe mieux le plari incl iné. Voici la
mecha de de quelq ues conllruéleu rs. l is c hoi fillent un
poin~
L.
fu r la ligne du milieu du four
¡fig.
I. ) ,
élevé
de drx pouces au -de llus de
fiee:es ; au poi nt
L
ils
fracent
1~
ligne
MN,
tel que
ML=L.'N=
di x pou•
ces;
(/) On fe repréfentc le cerclt; comme un
IDiizme
d'm1e
h,l~nité ~e co~~s
•