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S E N

Ce mor efl

modern~;

il

n'y

a

pa!

long-rems que

J' on di(oir

ltrt aux houtu,

p lQr li!nilicr ce que l'on

dir

1t

nrc!fem,

ltrt m

fi11ti,~llf. M~uage

Mrive ce

mm ,)

fiTJtimdo,

du verbe

app~ravoir.

Smtmdle perdtJe,

foldJ t qu'on place daos un p·ofle

dan

•ereux

&

preti:¡uc defei'péré.

Q,,

ap elle aufli

.m–

fatu pudur,

des fol

1

ltS

q

'on

ex

•JI".!

dan< une bJ–

tadle

i\

la premiere f ureur de l'ennemi.

Voyn

E -

FA . S PEA. DUS .

L

1

jemindl~

1nt1ellc, cric ou arrete par un

qui

<rJÍve f qtú v a-/,)

P

demeure

/J .

Cbamberr .

O•t .tp elle

co11ji¡ne

le ordres q

' on

d nne

i\

1~

fintillelle.

LJ

fimmelle

d1ír

rctler

a

fon

p

1tle, quot

qu'tl

putfl~

·trriver ,

i\

mnin; q•t' clle n'en foit relevée

par

Con

ofli ·ier. PenJJnr la durée d •

C.

n feryice ou

de f1 raaion'

p~rlonne

etl en quclque

f,,~on

rc–

g arMe comme

ta<:r~e;

elle peuc

arr~ rer

&

emp.!cher

i:le

11alf~r

quelque

otli ~ier

q te ce foir, fa n pouvotr

~tre

malcram'c ou punie qu'apres avoir

én!

relevée,

c'e!l.~-dire,

qu'il ait écé mis un aucre (oldat

a

fa pla–

ce.

(Ql

·ENTI'E ~ LE .

(

M1rine . ) voyez

H~~o~ E.

t L

J'f

1

0

LE , \

G¿ug. mod

nvte,·e J'lrnlie, dam

l'érar de I'E-rlifc. Elle

r

rr

de

1'

-,ennin ,

au

duehé

d'Urbin.

&

fe joim eni'u 'ce

a

u

J

1;

al ,., coutes deux

perJem

l~ur

nrHn,

&

ne coulenc plus que

J~n;

un

feul 1e a nellé

Fiume(ino.

(D.

J .

)

SE riNUM ,

(Géog. anc. )

vtlle d' lralie, dans

I'Umhne, telon trabon,

/. V.

p.

t!¡,&

Pr lomée ,

l.

11/.

c. j.

C'etl anjourd'hui

1

Senein11

(

1),

] . 1

l::t

'T II{,

v,

nél.

&

~eu¿-

voyn

/er

articlu

SEJ;~S,

SEN SATI ON, E

SIBILI T~,

, !N r t ME. T ,

~ENT!R ,

(

Mar6cbal.)

f:ure

fitJ/Ír

les

é

eron,

i\

fon cheva l, c'cil

en

'appuyu un coup.

Faire fontir

ler grar

rler

jamber,

c'etl les approcher du chev.1)

pour qu'tl obédle .

SentÍ•·

{o11

cbevnl da11r la m11in ,

c'etl le tenir Jc la main

&

des jarrets , de

fa~Jn

qu'

on en foi r le maicre pour couc ce qu'on veur encre–

prendre fur lui .

S•Et

1

VA

CHIE

'S, (

Vénerie . )

c'efl une expref.

ÚOII

dont fe fer vent les piqueurs pour f'e faire en–

t endre des chien qui chaf!el}t; voici encare d'aurrc

termes qui li.!ni ficnc la meme chofe.

il ;;ala, cbimr

couerevt¡ux' coimr;

le piqueur doic les prononc'er le>

u ns apres les aum.•s

&

fuiva11 c

fa

d11erécion .

SENVS,

( Géog. 1111c. )

Aeuve de l' lrlande: fon

embouchu re ell nurquée pa r Pcolomée,

l.

1/.

c.

ij.

fu r la

el)

ce

occtdeuq le de 1'11c, encry les embouchu–

r es de 1' An loba

&

du Our: ce A

e

uve qui ell appel lé

.Jcena;

par ()rofe, /.

l .

c.

ij.

etlle plus g-rand tjeuve

de l'l le '

&

{e nomme

a

prélem le

ScbatJIJOII.

( D.

J.)

EP,

f.

m.

terme de Vigneron ,

c'ell

le

cronc de la

vig ne, qui porre

&

jecce le farm nr qu'on taille cous

le an . On VOlt des

fipr

bien plus g ros les uns que

les amre , ce qui prov1enr fouvenc de l'efpece de

raitiu qu'il apporce ; car, p:1r

~xemple,

un

fip

de

bourdelais, de mufcat, de railin de dam:t , deviene

pl us gros qu'uu.fep de mélier ou pine:tu, no1r

&

blanc,

&

a1nli

de

plulieurs aurres , do

m

on fa ir des pfanc de

vigne .

11

y a roujou r

i\

efperer du profic d'un jeune

fip ,

au lteu qu'un vieux n'etl pro re

~u'il

brOier

&

a

J onne'r de b nnes cendres pour la lelltve.

(

/) ,

J.

SI!P D E D R I S E ,

OtJ

fiLOC D'tS' US,

( Marine . )

grofli! pteee de boís quarrée, qui etl entdillée avec

un bnrroc du pren¡ier pom,

&

un baroc du {econd

p nnr, c¡u'elle excede d' enviran qua

ere

piés, pofée

d erriere un mac'

&

au bou c de laquelle il

y

a

qua–

tre poul

s

lur un meme eflieu, fur quoi \1aflenr les

g rande

drí!J~'

.

O n ditlingue

deu~

gr:1n1 s

jepr

ti~

driffo:

celut du grand m1r qui ferr

a

la

g ranJe ver–

g ue ,

&

cclui de mit3ine 'JUi fe re

il

la vergue de mi–

[:Jine. L<;s :lurresfipr

t/e

dr!lfe

fonc machés 1UK grands,

&

on en fa1 c ufage pour meccre les mArs de

hun~

hauts, p.:r le m yen des guindere(fcs,

&

pour manreu–

vrer le drifles des huniers.

l'oy(z

MAR IN&: ,

PI.

IV.

jig.

t.

le gr.1n

~p

de drijfo,

coceé

96.

&

celui de

mifoine,

coceé

97·

ÜJns les flltes,

met poinc de

#¡u

de drijfo,

mais des poulies

es

conrr~

le bord,

&

de taquer

co~tre

;

&

daos les aucres bltí-

men , comme le

, le damdopres , les

fe-

nul es,

&c.

on f:t ir ut3ge d'un bloc appellé peritfip

de drijfo,

qu'ou meren plufieurs endroirs (orle brJr–

d3ges,

&

fur-rou c

a

l'avanc

&

tur la couvene,

cbns la

r~ce

duquel pa!le une cheville de buis forc

lougue , qui dc!bordc de chaque cóté

&

ou l'on am3r–

re

le~ m:tnreuvre~ .

ÉPARATIO~,

t:

f.

(Gram.

&

Jm·ifPrutj,)

e!l

S EP

lor(que l'on mer une perfonne ou une chofe

a

part

d'avec une aurre .

11

y

a

trois torres rle

flpautioru,

depx qui regnr–

denr te pcrfonncs

m:~rtéc

1

l'une qnc 1' on appelle

jép6ratio"

de bten ,

l':~urre

féparJJIÍon

de corp ; 13

croilieme

etl

13

féparatioll

d s btens Je l'hérmer J'n–

v~c

ceux du tl.!fum.

Stp11r11tÍo11 tln

bie~u,

e!l lorfque

dcux

conj inrs

ont chJcnn leur b•em

3

pan

&

dtvi;.

Q uelquefot les conjoinrs lont ti!parés de biens

par contrH de manage, ce qo1 drrive lorfqu'ils 111-

pulena que la femmc jouir.t

~

parr

&

div1 de fe

bien ; dans

ce

cas on amori(e

13

fcmm e

a

roucher

les revenus,

&

ordmnircment elle paye pention

~

fon

m~ri.

On ne doit nas confondre une femme non cnm–

mune en bicns 'nvec une fcmme

(t<puée

de bien

p:1r

concrar

de

mariagc; la

premu~rc

ell feulemem

c~cl u­

fe de rlemantler communauté d:tns le

icn; acquis

par fon mari, du rellc elle

u'a

pJs l'adminillrac•on de

les

f> tcn•

a

moins qu'clle ne (oir

f~parée.

Les

flp11ration1

volontaire , toir de; bien• fN le–

menr cont'cnrics depui) le mariagc ,

&

le

{';pttr3fÍonr

de corps

&

de bicns, quoiqu'autoritccs par qu<."lques

coucumes, ne lonc potn r pt'rm1t-_.s dans no' mreur .

Oe celles

flpa,-atiotu

p:lr rapporc aux biens fonr or–

dmairemcnt frau •lulcute>; le>

jéparptiour

volomaire

de corps tim de plus eomre lt•

b unes moours .

T0ute

féparatioll

d - corps

&

J e bien , ou mcme

de biens t'cu le<11.:m Jcpu is le mariag-e, dott

~tre

or–

Jonnée par jutl¡ec

&

en connollfance de ca

u

fe.

L1

flparation de bic11I

nc pe

ue

~ere

dt'mandée que

p~r

la femme

1

en ca'

ti~

<htli

·ttion de

l(m

mari.

Elle n'cl} po·urc·mc

p·t~

o

1

¡li.!ée d'attcndre que le nlJri

ait difli¡¡! t Hit ton hten,

&

encore moin>

In

d•>r

de

la femrnc, la

(éparation

f'eroir :tlors

l!ll

rl'mede inu–

r:l~;

il fuffi c que le nJij ri foir diflipnrcur,

&

qur

t·tr–

gat ad Íf/'Jpiatn,

qu 1.1 d •e frJi t en p.!ril : /.

XY/f/.

]f.

./ol11t. matrim. lib

XXIX.

cod. de jure doti11111.

l.

/ .

cotl. de curat. furiof

Si la

f~mme

qui demande fa

(;para(Ío11

dl

cnm–

mune en biens avec ton mart, il tlllr c¡n'ell<• rcnon–

ce

~

IQ

comm 111autl', aurrcmenc l'a c <•ption qu'elle

en

ferqir, feroit pré(umcr qu'il

n'y

a p:1s en de dif–

fipanon de la pare du mari.

Le défauc de rcnoncia rron

a

la communwcé ne fc –

roit pourraor pa nn moyen de nullité dam une fen–

rence de

fépartttiot¡,

rnat f.1me d'avoir renoncé, la

femme dernenrer01c commune .

La

femme qui demande fa

pparntion

rloit d\tbord

fe ft ire amorifer par jull1ce,

i\

l'etf~c

de pourfnivre

la

j

fpnr11tion.

La demande en

flpt~ration

d it

~rre

formée devanr

le

ju~e

la1c; le juge

<f'~·rlr (

ne

r~u c

en connolcre,

s'agiiiJnr d'un

incér~c

pu remenr cernporcl .

Q uand il

y

a de

cr.!~OCICrS,

il cfi a-propos de

les merrre en caufc pour vo•r déciJrcr commune

avec eux la fencence qui ordonnera la

ftparntion,

afin qu'ils nc pui{fcnc pas la débattre comme ol–

lutoirc,

L'elfN de la

f¿parnfÍ&n

orJonnée par ju

1c~, e~

que la femme

pcur

l<ule

fam

l'aucor·larion

de

Ion

mari, faire rous

atle

d'aJmini Jtion

&

nu!rne ctlcr

er¡

¡u~em<:nt;

mal> eile nc peur ans une autrJrifanon

fpécia te de Ion mari, ou par ju!lice

a

Ion refus, fa1re

aucun a

e

qut empone al1énar•on.

L1

fopartJtÍoll

pour

~rre

v:11Jble doit

~rre c~écucée,

c'ell-a-J1re qu'il f.1uc qu'tl foir foi r mvcnraire

&

un

proccs-verbat de veme des meubles du mnrt.

Cependanc , li les mcubles éto•enr faifis par des

créanciers, la

ftpararioll

feroit cen(éc exécu¡ée

~

1'<'–

gard de la femme, par la rc!l rrur:on de fe propres

ou aurres aéles qui prouvem qu'tl n'y a pas eu Je

frJudes · telles qu'une fa ifie-réelte,

&c.

La

fiparatÍoll

de bien peut erre

ordonn~e

en cas

de démen,·e du mari, quolqu'd

:t'y

air pomr de d,fli_

parion de fa pare.

Stparatioll de corpr

&

d babiflltion

ou

flpt~ration

<l tboro,

efi

UO

jo •emenr qut ordonne que Jeux Clln–

JOÍ11tS

par nnariage auronc

i

l'aventr chacun leur ha–

bitation féparée.

Chez les Grecs

&

les Roma!

5,

lorfqu'il

y

avoi c

quclque caufe pour

taqu~lle

les conji)Jilt\ ne pou–

voient plus demeurer enfemble, il y avort lo vuíe

du dtvorce qui daos cerrains t<:ms

&

dam ccrnins

cas écoic ouverre

~

la

femme commc a

o

man, dJus

d'Jutres au mari feulement.

L'

lfet du chvor,e éroJt d'opércr ab ument

11

Jif–

folu-