SUF
malade , un íermon qu'on im prima ,
&
dont voici le
début.
Arrivmc a'-1 mrJnt de Sre Marie, fur le ¡héorre
gravelcux ou je fuis a- préfent , je vous ap¡>orre ,
"
'mes frcres, o.¡uelques bifcuics qui fonr cu1rs ou
" four
Je
la chJri ré ,
&
que je réfer>ois pour les
;: poulcts de l'E;liíe, les moineaux de l'efprir
~
les
hirondell es du fa! u
e,
&c.
Fuller Church ,
!Jijlory
;;¡
Britan. lib.
/Jt.
p. 6; .
Cec exorde
ridicule en–
chanca fes audireurs .
Ec!Jnrd
(
Lau renr) , étoir daos les ordres .
It
s'eft
fair connoirre avanrogeufemenr dans ce liecle , par
de
craduélion< de Pilore
&
d~
Térence ; pa: u_ne
!Jifloir~
m Ujiaj:;'luc
unive~folle
,
&
par _1'
/Jijlo1re
d'Angleterre ,
en rrois voL
m foJ.
Cf! <Jermer_ouvra–
ge
e1t
lnuable pou r le flyle
&
la mérhode, amli que
pour plu fi curs
choi"e~
qui font agréables
&
noqvd–
les ; mais
il o ménté'
a
d'aurres l'gards' la j ulle
cenfure du do.:teur
~dmund
Cdlamy
&
de M.
eon
Q ,!lmixon . Laurenc Ech• rd eft morr en
1730.'
dans
fa voirure, en alla ne prcndre les caux de Scar!Jo–
rough .
Ca/a11~y
(
Beojamin ) ,
rhéologi~n
non-conformifte,
naqu1 t en 1638
&
mourur en I6S; ,
il
47 ans . On a
deu• volumes de fes fe rmnns , donr
il
s'¡:ft fair fepc
o u huir édirions depuis fa ll)ort .
Wotto11
(
Guill~ume ) ,
un des illufires favans de
narre liecl e , t>aqu ir
en
t666,
&
mourut en
1g 6
d~ns
la 61 <. aonéc de fon age. Ses ouyrages moncrenr
qu';l éroi c profondémenc vcrfé dans la connoiCI'ance
des lang ues ,
&
dans celle de la pluparc des fckn–
ces . Son livre fur le favoir des anciens
&
des mo–
dernes , im primé
a
Londres l!n 1694 Ílz-8° . eft _plein
de jugernenr
&
d'érudicion . 11 publ ia en
1701 m -SQ.
fn n
Hifloire de R ume ,
depuis la more d'Anconin
le
P ieux, juli.1u':l
I:J
rnorr de Sévere 1\lcxandre; c'eft
une nH!oire cílimée , pa¡·ce
que~
l'aureur a eu parcouc
beaucoup tf','ga rd
a
l'auroriré des
m~dai lles .
pour fixe r
l'époque des événe1t¡ens les plus confidéral)les du re–
gne de chaque en¡pereur . Ses d1fcours tur les rra–
d icions
&
les uljges des Scr:bes
&
des Phariliens ,
p:1 rurenr en
1718
en
2
vol.
ÍJ¡-8° .
Le buc du dofteu r
\Vorron dans ce _livre,
e~ dedonner .aox jeune_s
ért~dians en
chéol og1~,
une
1d.éede la lméraw re ¡udal –
que, d'eo faire <;onooirr
.e l'aucoricé
&
l' ufage qu'_on
peu¡: en cirer . Ceux qu1 ne fon c pas en érac de ll re
les grands ouv rages de Selden
~
de L ighcfooc, er¡
rrouveronr ici le précis .
L_e
m~me
Wotroo a rraduic en latin,
&
publié les
ancieones lois eccléíiaftiques
&
civiles du pays de
Gall es , qu' il a illu jlrées de ooces
&
d'un glollaire .
Enljn il avo ic
COIJ';¡U
1~
deCI'ein de
publi~r
·1:0raifou
domioicale en ceo e ctnqoante
langu~s;
pro¡ec pl us
curieux qu',ucil e , mais projer qu'
il
pouvoit mieux
exécurer que perfonne, paree qu'i! enrendoic
lui~m ~me la pl uparr des langues de l'oril!nt
&
de l'occi–
dent .
(
L• Cilrya/ier de
].AVCOVRT . )
SUFFRAGANT ,
f.
m.
fo ffraganeus,
(
Gr•m
- fj'Juri(pmd.)
figoifie en général celui qui a dro1¡:
i.lef41fra ge
dan~
une
affembl~~ .
O p donne ce. citre aUl
év~ques
'
relativemenc
a
lelll'
métropolit~in .
paree qu'éranc appellés
a
fon fy–
uode , ils
y
onr droir de
tuffrage ; o u bien paree
qu' ils ne peuyenr erre
~oqf~crés
fans fon fufl'rage
o u con(encemeo.c .
Ch3que mécropoli cain a fes éveques
Juffragnns
;
par exemple l'archevtque de P aris a
pour]kffragmu
les
éveque~
de Charrres, de Meaux, d'Orteans
&
de Blois .
L; appel des fenrencrs rendues par les ofliciaux
pe~
évEques
.htf[raffaJII
(e releve
parde~IJC
l'ofli cia! do
mécropol1ú in .
f/oyez
Docang e
&
les
1710ts
AR.CHE–
vft'.l_.U!!- ,
Ev~QUE ,
_,ylhROPOU Th iN, S vN<•DE.
(A)
SUFF~I\G¡;:,
C m. (
GJ·am.
&
]uri(prud, )
t'e prend
en cerce ma nere
¡:YOur
)-a
voix
oo avis que l'on
don~
ue duc¡s une 3(femblée ou l'on délibere fur quelqlle
chofe; en couce . délib<'r:tcion les
Jidfragu
doivenc
éc1·e
l ibr~s
d:tus les rribuuJ ux; ces
fo{fragu
uOJfor–
mes de
~cu x
pr.odtes
par~ns ,
Etvoir ' uu pere
&
dl!
til¡ ,
qe
deo.-
frere• , de l'ol)cle
&
du qe veu , du
be;¡u-pel'e
&
du gendre,
~
cetui des deux
be~u-fre
res nc f0n r comprés que pou r un; c'efi le préudenr
d~ l'a llemb l ~c
qui recuei lle
l~s
fo.{frn,l{u:
les con–
feillers do nnenc leur
Ji({frage
Je_
yive
voix . Quand
il s'ag1t d' on e éle810n par fcrupn , on donne que!"
quefuis les
ju{fragu
pa l' écric.
Su r
1:!
m111i~re
J..:
cnmpter les
fo!fra_gn
uniformes ,
Voy a ,
l'édit do mois d'AoOt
1669,
celui <!u mois <le
SUF
Janvier Ió8t , la déclaration du
:t\'
A01lt 1708 ,
&
celle do
30
Seprembre
172~ .
Voyez
au(fi
les
;IJOts
Dht BÉRATJON ' Ü )'JNION ' PAo< T
" e;
E
o'
Ü PI N!ONS'
Votx .
(A )
~U I'I'RAGE !
(
Antiq. R om.
J
{ttfjhzgium ,
les
R?–
mams d? nn01enc leurs
fu..ffr•gu
ou daos
l'éleélion
des _mag1(lracs pour la récep r1on des
lois, ou dans
les Jugemens . L_e peuple donna loog rems ton
fof–
f rtzge
de v1ve vo1x daos les
affa~res
de la république ,
~
le
fidfrage
de chacun éroic écric par un g retlier
a
1~
porce du clos fa1 t en pare ,
&
qoi fe nommoit
ovrlt ,
Cec
u (ag~
dura jufqu'en l'an
61~
de ' la fonda cion
de
Rome . Alors fom le confula c de
Q.
Calpurnius
Pifo ,
&
de M . l'opilius Lenas, Gabinius -rribun du
peuple fic paller la premiere loi
des
bu llerins pour
l'éleélmn des ma¡¡iílrars, qui o rdonnoit qu'a !'ave–
nir le peuplc ne donneroir plus fon
folfrag e
de vive
voi~ ,
mais qu' il jen eroic un bullenn dans
l'urne,
ou feroit écri r le nom de celui qu' il voudroir élire .
O n appella cerre loi
/ex tabe/laria ,
a
caufe qn'on
nommoir les bullerins
tabell,e .
Papirius Car bo ,
aucr~
m bu" du peuple , fit paller
une aurre loi nommée
Pnpiri¡¡
l'an 625, par laqnell e
il fue ordooné que le peupie donneroit fon
Jirffra$e
par bull ecins daos 1' homologation des lois: enlin
Ca(fius criba n du peupl e obligea les juges par une
loi expretfe de donner fa voix par bullecins dans leurs
ju!{cmcns.
~rouces
ces lois furent cxcremen¡ent agréables aux
ciroyens qui n'o foienc auparava nc dor¡ocr librement
leurs voi•, de peur
d 'off~n fer
les grands .
Grara·
ef1
tabcl/u
t¡ll4
r~ontes
aperÍt
,
!JQIIIÍII/IIn mentes ftg it ,
dntq11e eam libertat;m ttt quid pelil¡t f uciant:
&
ces
cablerces ou bulletins écoienc de petits morceaux de
bois ou d'aurre mariere forr écroirs, mar¡¡ués de di–
ver(es lenres, felon les affitires done un délibéroir .
Par exemple , s'il s'agiffoic d'élire un
magiftra~ ,
l'on
écrivoir les premieres Jen res du nom des
candicl~cs,
&
on en donr¡oic aura nc
i\
¡:hacun , qu'il y av_oir <le
compériceurs pour la charge.
.
D~ns
les atTemblées pour la
réc~p¡ion
de quelque
loi ' on en donnoir deux
a
chacun' donr !'une étoic
marquée de ces deux len res
U. R.
qui vouloic dirc
11/i
rogar ;
&
l'autre feu lemenc d'un
A .
qui vouloic
dire,
antiq11o,
je
rejecre la loi . · Dans les
iugell)~ns
on
en
donnoic rrois , !'une marquée d'un
A.
qui
ú–
gnilioit
abfolvo,
¡'abfous l'accu(é; l'aucre d'on
C. &01-
r/mmo,
je condamne
l'acc~fé ;
&
la troifieme de ces
deux kcrres
N
j..
pon Ju¡uet,
)'affa1re n'eft point
fufli (ammenr t'clair¡:ie .
·
Ces ¡ablecres éroienr données a 1'
enrr~e
du pone
du pare par des diflribureu rs nommés
diribitoru,
&
le bureau ou 1ls les délivroienc ,
diribitorium .
Le
p~u
ple venoic enfuice devane le tribunal du conful, ou
de celui qui préfiáoit
a
l'affemblée ' qui
rijld lam de–
fere/Jnt,
&
il jecroic
d~ns
l'urne celle des cablecres
qu'il vou loir,
&
~lors
la cencurie ou la tribu prt'–
rogutive quj avoit éré rirée au rore fa premiere pour
d nnner foA
(i,ffrnge,
écanc palfée,
0 11
comproic les
Jl~(frages,
&
fe
crie~ r
diloir cour
~auc
pr.zrogptiva
rtmmtint tnltm
c~'!fuüm ;
s'il
s'agi ll ~ir_
d' une lo1,
prJI–
rog atJva legem Jllbet ,
ou
t¡pn acc1p1t.
Le magifl rat
fai foic cnfu ice appeller les
c~n.curies
de la premiere
claije, ccii!!S de la c:¡valerie les premieres ,
&
ce!les
de l'infa n;erie enfuire . Mais lorfq n'un candidat n'avoic
p~s
un nombre fufli fa nc de
Ji~{fragu
pour obrenir
une charge
1
le peuple pouvo1t choifir qui boa luí
(embloir,
&
cela s'appelloic en latín,
11011 conficen le–
gitima
C'uffragia,
&'
non expltre tribus .
Qn
ne fera peor-erre pds faché <!e fa voir encare
quelle éroic la récompenfe de ceux qui pourtuivoienc
les corrupceurs des
(t¡ffragu
pour arriver aox ma-
giClrarures.
·
ll y en avoic de quarre fortes . La premiere , c'eft
que ti les
~ccu fareurs
av_oienc écé eux-memes con–
damnés pour avoir eu des
{11/frngu
par fu bornation,
ils écoient
r~tablis
dans leurs droi rs, lorfqu'ils prou–
voienc tuJ!i tammenr le délit de ceux qu'ils accufoient.
C ic.
.
orat. pro Clumtio.
La feconde , c'eft que l'ac- .
cofa reur ayanr bien prouvé f_on accufacion conrre un
magiftrac déligoé
&
l'lu, obrenoir
lui -m~me
la ma–
gifirarure de l'accufé, li fon l ge
&
les loix lui per–
metcoi~nc
d'y arriver . L'électlOn de T orquarus
&
de
Cocm au confulac
a
la place de Sylla
&
d' Anrooius
qu' ils avoienr pourfuiv1s, en eft une preuve , quol–
qu'its n'aienc été
défi~nés
qu'aux comices qui
re
rin–
reut de nouveau
apres
la con<!amnarion de ces deux
lier-