Table of Contents Table of Contents
Previous Page  298 / 824 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 298 / 824 Next Page
Page Background

'

'

t88

S OM

les

fai r avec un cifeau ,

a

caufe de l'inconvénicnt qu'il

y

auroir de les bríller avec un

fe~

chaud aflez gros

p'>ur les creufer, la chJicur con11dérable d'un g ros

m•>rceau de fer

~ranr

c.1p3ble de fa ire éclarer le bois .

U n re<>"ill:re ell: ouven

lorfque 'fes

trous

répondent

vis-a.,;'ts ceux de la tJble du

fómmier

&

ceux de la

chope, 'ce qui érabl ir la comm11nicacion de ces der–

niers

a

la •I ravure.

Voy ez D D,

fig .

12.

Org uc

·

ll

cll:

fermé lorfque le regiO:re ell: en

(oi.cé

, enforce que les

inrervJII es de fes rrous.

fl b cd

e

f

, jig

.

11.

réponden r

enrre les rrous corrdpondans dP la rabie

&

de 13

c hape .

V~ytz

ee ,

fig.

!:!; ce qui

emp~cl1e

la corn–

munication du venr de la gravure aux rrous !le

_1:1

chape. Q uant

a

('arrangernent des jeux, il faut iaVOif

qu'un

jeu e

ll:

¡>ofé fur un feul

regill:re, fel on la 13r–

geur

du.fo¡

pmier :

le premier jeu que l'on pofe e_ll:

fur l

e dev

ane du

(oll¡mier ,

qui ell:

le d lté de _la la1e

marqué

1,

fig. 9·

on rner la monrre de

16

pn!s en–

fuice fu r le regdlre marqué

Il ,

le bourdon de

r6

ou

8

piés bouché fa nnanr le

r6.

J:'our encendre ce que

c'ell: qu'un

16

piés , un

S

piés bouché fon nanc le.

16 ,

voyez l'artícle

j EIJX,

&

leur.~ artlcl~s

parCICUllers,

enfu ire le grand .:orner,

&

felon l'ordrt: de la cable

fu ivance .

A ,-,-angément des ieux

ji11·

le .fommier,

-----

N•.

Jt1

t~giflru .

N~m1

Ju

jtux ,

Ji!.

- ------

!1

I.

Monrre de

16

piés .

u.

Bonrdon

16

ou

8

piés boqché ,

m.

Grand cornee.

IV.

llourdon de

S

ou

4

piés bouché.

V.

Huir piés ouveqs ou huir piés

~o

ré4

i

fooance.

~

V I.

Prell:anc .

"'

VI l.

Flure.

~

VIl

l.

ü ouble cierce .

'ií

IX.

Nazard .

"

X.

Doubleete .

~

XI.

Q uarrc de nazard .

"'

xn.

T ierce.

·~

xm.

Double crompecre,

;~1

XIV..

Trompen e.

XV.

Cromornc ,

1

XVI.

ICiairon.

xvu.

Voix humaine,

Pour évirer

b

confufion parmi tant de jeux , ou

íait le

.fo111mier

du grJnd org ue en deux p3rties,

&

on

place les baOes aux có rés excéneurs de chaque partie

vers l•s ba[cules

de~

mouvemcns, enforre que les

plus gran•ls ru y:n1x fo•.tr

vers

les dlrés de l'orgue ,

&

les petits au-deOüs dans le milieu ou l'ou fair un pone

fur lequel on pote les

jommiers

de cornee

&

de la

r.romperre du récir,

&

quclqucfois auai les chapes

de la

fo~trt~iture

&

de la

CJmhalle ,

lorlqu'on ne les mee

pas fur le

fir~m¡ier .

V~yez

tarticle

J e ces

j ~ux .

p,¡ur faire tenn· rous ce

¡eux debou t fu r les cha–

pes des

.fomii¡Íers

d •ns les

tr•tu~

i elqllels ils ne fonr

quepofe r ,on mer des

f.1ux .fommi

ers11b c d ,

jig.

14 ,

qui fo nc des planches de fe u,ller d

'Hullan.le

que l'on

.perce avec les tanercs poinrues

des charro

ns d'au–

tanr de rrous

te

qu'i l

y

en a a la chape du

.fommier:

ces trous qui doivenc

~ere

afl"ez grands pour que le

tu yau

H K

puifle,

y

entrer, do1vent avoir leur cen–

tre perpendiculairemenc au-deOus de celui des crous

de la ehape, vis-a-vis defquels

ils fe rencontrent.

Pour rrouver

Id

pl.1ce du centre de ces crous, on trJ–

ce fur le

t<IU I .fommier

les

m~mes

lignes

uxzy

qu'on

a

cracécs fur la chape;

&

aux incerfetbons de

ce~

Jignes on perce des crous avec un vil ebrequ in que .

l'on ac<:rolt avec un aurre done la meche ell: plus

grofle,

&

avec les rarieres pointues, jufqu'a ce que

les cuyaux puifle nt

y

entrer; apres on place le faux

.fommier

fur le

.fommier

environ un denli-pié de dlf–

cance ; on le fair tenir par quarre piliers fi xés aux qua–

t re

coi ns

~vec

des vis ; on place enfuice

les pié5

des

ruy.wx

dans los rrous du fa ux

jommi~r,

&

on les

fair

enrrer

dans

les rrous des chape

comrne les

m yan•

H /( .

On doir rema1·quer que la bouche des

tuyaux doi t roujours Crre en-defl"us du faux

.fo¡nmier ,

&

que par conlequenr il f:m r que les piés des ruyaux

foi enr

quclq ue~

pouces plus longs que la dill:ance de

J:¡.

chappc

A BCD

aux faux

.fommier abe d .

JI

[qi~

de cette COQ!trutlion qu'apres qu!! .la laie e{¡

S OM

remplíe du vem des fouffiecs, li l'organifle

~bai(l".:

une

ro~che

du clavier ( qui par le moyen de

la

rar–

gecce tera rourner un rouleau de l'abréaé lequel par

le '!'oyen

d'~ne

autre carge¡ ce rirera un.;' (oupape, •

&

la lera ouvnr, que

l'air coaden[é concenu daos la

l~ie

encrera dans la g ravure done la !oupape ell: ou–

verre ,

&

pa!lera de-la par le crou de la cabl e

&

d11

regill:re qui fera ouverc dans le crou correfpondant

de

ll

chappe , d'ou il enrrera dans le ru·y:tu par le.

rrou de fo n pié:

ce

qui le fera parlcr .

Voyez

l'expli–

carion de la maniere done

le venr fair parler les

tU~lUX

,

a

l'11rtic/e

ijQURDON DE SE!ZE

&

3U

111&&

] EUX.

Le

.fommier

du poficif di1fere peu de

e

el ui du g rand

org::e ; roure la d•fférence ell: que

la laie

E F,

ftg.

12,

ell: en.detTlis du cllré de la rab ie,

&

que les loú–

papes s'ouvrenr en fou lanc en-deOo us par le moyen

des pecirs barons

on,

qui porrenr fur le haut des baf–

cules du pofiti f.

Voyez

BAst uLE o u

POSITI F

&

P o–

SITIF .

-'><?MMIER, (

Marécbal.)

on appelle ainfi un cheval

de loo>me .

SoMMI ER,

temu de Par.·beminie.·,

c'ell: une pea

u

de veau , qui cou vre la herfe, ou mécier

de~

parche–

miniers,

&

qui fomi enr la peau qu'o.n cravaille, dans

le cems

u'on la rarure.

Contre mmier,

ell: une peau de pa

rchernin e

n cof–

fe , qu'on pofe entre

iejommier

&

la

peau.qu

'on ra–

rure , afin qu e le fer crouvc plus de

facilité

a

ptor–

drc .

Voyez

PARCHEMTN .

SoMMIER ,

terme de Tomtelier,

c' ell:

ainli qn'on

nornme les cerceaux doubles , qui

fe olacenr ame

deul(

exrrémirés d' une fucaille '

&

immédíaremenc rur'

le jable , afi n

de

lui donner pi u< de ú:>rce .

SOMM! ERE ,

C:

f.

(

Ma11uf de lainag e .)

forte•d'é–

tolfe route de laine, can¡ ·en chaine qu 'en trame croi–

fée, chaude,

&

molle~ce,

qui n'ell: aurre chofe qu'u–

ne e(pece de ferge un peu Hlche, cirée a poil, can–

cór d'un feul cllcé,

&

canrOe des deux cótés, do ne

on fe fere a faire des doublures pour l'hiver.

(D.

:J.)

SOMM!ERES,

(

Géog. mod.

)

en latin vulgaire

Su–

merium_i..

per•rc ville de France , dans le Languedoc,

fur la

V

idourle, a deux licues de

imes . Les cal–

vinill:es en avoienr fa ir une forre place ; c'ell: encare

aujourd'hui un gouvernement parciculier dans le Lan–

guedoc.

Long.

:u .

43·

latit.

43·

1"1" ·

(D.

:J.)

~OMMIST E,-

[.

m. (

Cbancel. rom. )

c'ell: le prin–

cipal minill:re de la chambre romaine , pour l'expé–

dirion des

bulle~ ;

il en faic faire les minuces' les fai t

recevoir,

&

plornber .

( D .

:J. )

SOMMITE,

C:

f. (

Gram.

)

excrémité fupérieure

d'un c bjer.

fl

le dir parriculieremenr de la poinre des

pl-antes.

Voyez

SoMMET ,

&

du haut des colllnes.

La

.fommit(

de cecre coll ine .

SOMMONA-KODOM,

C:

rn. (

Hijl .

mod.

.fuper:_P

tition . )

c' ell: un . perlonnage fameux, qui eft l'objct

de la vénérarion ,

&

méme du culre des Siamois .

des habirans

de

La0s,

&

du Pég u. Suivanc les cala,.

poins , ou

pr~tres

fiamois , le nom propre de cer hom–

me ell:

Kodom ,

&

.fommo11a

lignifie le

.folitaire

ou le

¡·eligieux des bois ,

paree que ce législateur, devenu

l'idole des Siamois, écoic un

formane

o u

fommmze,

de

la

cote de Malabar o u

de

Coromandel , qu• leur ap–

porca la religion qu'ils fuivenc aujourd'hui ,

&

qui

ell: préchée par les calapoins fes difciples . On croit

'lue cer homme , ou ce dieu, ell: le meme ·que

Pouti–

¡at

ou

Budda ,

norn qu'on lui donne en différentes

parties de l'lnde: on préfume aufli

ue c'ell: tui qui efl:

adoré par une feéle de Chinois .¡ui l'appellenc

Sba–

ka,

ou

Sbe kia.

Quoi qu'il en foit de ces opinions.

les pr!rres tiamois fonc une hill:oire non moins mer–

veilleufe que ridicu le, de leur législateur

¡

il difent

qLl'il' ell: né J'une fleur , forrie du nombril d'un en–

fa nr qui mordoic le g ros doigc

~e

fon pié ,

&

qui lui–

nú'hl)e n'éroir que la feuille d'un arbre nageanr :\ la

furface

des

eaux. Malgré cela,

le

iamois !le

laif~

fenc pas de dunner

a

Sommona l:odom ,

un pere qui

étoic roi de Tanka , ou de Ceylan,

&

une mere ap–

pellée

Mal1a

ou

Maya,

ou fuivanr d'aurres ,

Ma11-yn.

Ce nom

a

acciré l'arcention des mi!lionnaires chré–

ciens qui on c éré

a

Siam; il a fait croire ilux Siamois

que Jefus-Chri!l écoic un frere de

Sommo11a kodom,

qu' ils appell enc le méchanr

Tluvetat ,

qui , fe lon ces

aveugles idolitres, e!l courmenrl! en· enfer, p'ar un

fupplice qui

a

du rapporc avec celui de la croix .

Somn;om1- kot/qm

mouruc , fu ivanr les annales de

Siam,

\"'14

ans avanr !'ere chrétienne; les calapoins.

donr le bue principal ell: de tirer de l'argent du peu...

pie•

..