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S O M

done les voituriers

&

meflagers le íervent pour

le

traníporc

des

march~ ndtíes.

Le mell'ager de L yon a

d ix

/Ommius ,

c'efl-il-dire, dtx

c~~V2QX

de charge .

Didion11aiN de e ommua

.

'oM~ IE R ,

(rommerce de b9is . )

pieae de bois or–

dinatrement de brin qui tiene le milieu pour la grof–

feur, entre la pourre

&

la li>live.

Trrvoux . (D.

J .)

so~tMI!RS .

(

Bra/J

).ce fon t les pieces de bois fur

leíquclles fonc placées les cuves, les bacs ,

&

les

rri~g1e

de la courallle.

· o

M M 1

E

ll

, (

eoftretitr-MIIIIui.r. )

autremeot die

&o,{fre lle clu¡rre ,

grJncl colfre fa:e pour 4cre porté

i

la guerre ou en voyage fur des mule¡s ou des che-

vaux.

Tr(voux .

(D .

7.)

OMMlf: R, (

Pitft

d'~ne

preffi

d'

Jmprimeri~ . )

ell un

morceau de bois a-peu-pres quarrt', de rleu1 piés de

long, fur deux p iés de diametre,

&

dont chacune

des er rrémités fe termine par deux tenons : il y a

a

une

pr~IJ'e

deux for tes

defommiers ,

f2voir celui d'en–

h aut

&

celui d'en-bas .

Le

flmm_ier

~·en-haur

(

voyn; /u Plpnchu

&

lu

fig .

,r

b11prrm~ru ) ,

efl celui ot'l efl enchS(J'é l'écrou

d e la vis de la prel!'e;

&

lur celui d'en-bas, ell poíé le

berceau dans lequel roule, va

&

viene rouc le erain

d e la preije:

ils

fonc pofés l'un

&

l'aucre

encr~

les

SO M

deux jumelles,

&

maiqcenus au moyeo de leurs dou–

J>Ies tenons qui enrrent dan

les doubles morrnit'es

faic~s

au-deddns des jumelles .

Voyez

al!ffl

/u

expli–

carron.t des PltJJicilu

.

.

OMMI E ~

de .-lln;eci", ( Lutberie .

)

efl

la

piece 'de

bot

dan

laquelle encrenr les fiche qui li:rvem

il

ren–

dre les cordes de cer inflrument. C'efl une forre piece

de hlrre ou aurre

3-peo-pr~

de

m~me

qualité , af–

femblée dans les clltés du clavecin par

des

r:enons er¡

qu~ue

d'hironde. ur le

.fommirr

fonr collés deux che–

valers

1 ,

2.,

F P;

le premier porte les cordes rle la

perite oéhve, lefq.uelles vonr s' an2cher aux fiches

du rang

2.

3,

qui doivem palier l!nrre les

cardes

de

l'unilfon, qui fonr les di!

UX

grandes cordcs

A

l'unif.

fo n du claveffin . Ces

d~ux

r:111gs de cordes qui paf–

fenr fur le grand chevalet

EF,

vont s'atrncher au¡;

chevilles rles deu• rangs

<+

s,

6

Cbacun

de

ces

rang:s

a

aumnr do chevilles qu'il

y

a de couches au

clavter; les chcvilles font rangées

fu r deux lignes

pres l'une de l'auu·e en cette force: celles clu

rsng

inférieur font celles du

ran~

ancérieur du d avf:'mn

&

réponden t aux rouchcs dtaroniques

&

celles du

r2ng fupérie ur ou poflérieur du daveffin , répond

m

a~x

rouches cromatiques ou aux feiqres en c.-erre ma.

mere .

, .

;N-

"

~

*

b

ut

re mí fa fol14

ji

11t

R•".!

firp_errellr

·

O O

O

O

O

1

O

O

O O O

J

O

O

O O O (

O

O

O

O

Rang,

inftrieur

·

~

O

O

O O ()

O

O

O

O

O

O O O

O O O O O O O

O

O O 0°0 O 00

~~~~

qu11t•·imu oélave.

troijieme

off

ave .

ficDnde oélave.

premrere oflavr .

SOIII!o!IER

dt pl!fitif,

repr~fenté

Pltmche

J'

Or:ue,

fig .

12..

ne dilfere

di!

celui du gra11d orgue qu'en ce

q ue la laie

E F

efl en-dellus,

&

que les foupapes

11

s'ouvrenr en poull'ant par le perit bl ton

on

qui tra–

verfe une bourfene,

floyez

BouRSETTE.

Ce

petir

bacon efl poullé en en-haut par la

baflule

rlu

pqfi–

ti!',

voyez

a

ce

11111;

le derriere de la laie efl 'allem–

b [é par une languetre dans une rainure faite

a

13

ra–

b ie du

flrnmier

du cllté de la queue des foupap es ,

q ui fonr de meme que cclles du

fommier

de grand

o rgue,

voy e;¡;

So~!MJER

de grtmd org11e ;

le cleflus

E F

de la laie efl aflemblé d'Uil có té

a

rainure

&

languet–

·t e avec le derricre de la laie ,

&

par-devanr

il

renons

&

morraifes avec rrois

moi'ce~ux

de bois al!'cmblé's

d e meme avec le chams. Ces morccaux de bois, le

cha(fis du

(ommier

&

le deflus de

la

laie qui forment

de

u~

cadres. {onr entaillés en drag-eoir

a

mi-bois. pour

recevoir cleux devans de laie

A'E :

a

la

partic oppo–

fée au-delfus

E F

de la laie,

&

en-dell'ous du

fom–

mier

efl une planche

r S

collée

&

clouée fur

les

bar–

res du chaiTis. C'efl par

des

trous faics

a

cette plan–

c;he que panent les petits

b~cons

o

n

qui

levenr les

foupapes ; ces trous (onr

ferm~<

par des bourt'ettes

qui laill'ent mouvoir les perirs bacons,

&

reriennenr

l'air ou le venr renfermé dans la laie.

VVJ.

BouR–

SETTI!:. L e' cllré

S

de cette planche pon e !ur la moi–

t ié des morceaux

x,

décr-its

a

u

mot

So MMlf:R

grand

org11e,

fur l'autre moicié de(quels la

pea u de rnou–

ton, qui fermc le deflous des gravures, e(l aum col–

lée . Les jeux que l'on mer daos le pofitif iont les

m~mes

que ceux du grand orgue, avec cetre cliffé–

r encc , qn'ils fonr de plus menue cai lle s'ils ionnenr

l'unifl on des premicrs; ou des dell'us s'ils fonr plus.

COUrcS .

fl~yez

jEUX,

So wl tER

de gr1111d org11e,

&

en

général

tour

Jom–

rni~r

d'orgue ell la parrie de l'orgue fur laquellc les

tuyaux ionr rangés,

&

qui leur dif}ribue le vent.

Un

.fommier

efl compoíé de plulieurs parries . Pour

fa ire Ln

fimmter,

il faur prcndre Ju bois d'Hollan–

de, ou de

V

auge ( le plus iec efl le mei lleur ) , le

r efendre

&

le corroyer, c'efl-a-dire le blanchir avec

le rabor . O n le lai lfe enluitc crois lema ines ou un

mois d:ms quelque endrnit ; comme ,' par exemple,

un g rcnier expo(é aux variétés de la températnrc de

l'air , pour lui laill'er fairc fon elfcr .

Apres que le

bois

efl parvenu

a

fon étar de re–

pos, on le drclfe bien de rous c6té5,

&

o n en íair

u n cho(fis ,

A 8 ,

e

D ,

.fig.

2..

Orgue,

don e les cllrés

A

e ,

B O,

~·appclicnt

la

larg, ur

ou la

proj'ondet~r

tlu ch.jfi_s,

&

les cllcés

A B ,

e

D

la

longt~ellr

dt1

,,¡_

me

choffi.-;

ces derniers cllrés fonr enraillés

il

leu r

partt

e in

térieure, comme

J-1

F;

les encailles au(fi.

b ien

p.ar

les denricules

k

qui les féparenr luivcnr le

~iapafon .

VD,YtZ

D •

AP A s .o 11 ,

Apres

~u

e

l¡:s de

u

¡e

1

longs clltés du cha(fis. qui ell all'emblé

a

queue d'hi–

ronde. ou

a

renoos

&

morraifes .

(onr

enraillés. on

fa ir des barres

GH ,

FE,

aum longues que la lu.

geur du cha(fis ,

&

d'un équarrillage éJ;(al

il

ccl ui de

['encai lle qu'elles doivenr remplir exaC1emcnr pour

faire tenir ces barres dans leu rs enrajlles; on les colle

&

on les

el

oue avec des dous d'épingles; les bdrres

&

les incervalles qu'elles lail!'ent enrr'elles, qui s'appellent

gravt~rn,

doivenr fuivre le diapa(on; les enrailles,

comme ón a dit, Ont la

meme

largeur que les barres

qui doivcnr les remplir exaétement,

&

les denricules

la memc largeur que les gravures auxquelles elles cor–

reípondent.

Apres que le cha(fis

&

les barres fom all'emblés,

on drel!'c le delfus

&

le clell'ous,

&

on 3pplique fur

le deflus une rabie

11 bc d

{ig.

Or,tllt.

Cetre rnbla

efl au(fi flite de b011 d' l-fo'llan<Je, que

1'0 11

coll e

&

l'on clone fur le cha(fis

&

les barres . Lorfquc la ra–

bie cf1 collée

&

féchée , on recourne le

.fommier,

en forre que les gravures foienc en- dcllus ,•

&

l'on

veríe dedans un plein chaudron de cnlle, pour co–

duire

&

fermer rous les joiocs

&

pores des bois ; on

réitere jufqu'a trois fois

la

m~me

opérarioo ,

0

bt'er–

vant que pour le premier enduir la colle foit rresT

claire, pour le feconrl un

p~u

plus force, pour le

rroifieme allez épaille .

Lorfque les enduics de colle-forte font féchés, 011

ajutle des morceaux de bois

x

x ,.fig.

2.

épais feule–

menr d'une lig ne

&

demie ou

d~ux

enrre les barres

H G,

E

F ,

du

flmmier :

ces morceaux de bois quj

fenr

a

l'affieuremenr des barre; , doivent í!cre éloi–

g-nés de la barre de devanr du challi1 d'une dif1ance

H

x, F x ,

B

x,

moins grande de quatre lignes que

les loupapes n'om de longueur.

Apres que ces morceaux de bois

fonr collés, on•

colle des bandes de vél in (

voy ez

V

ÉLJ

N)

fur la par–

tic du cha(fis

A

lJ

x )(, .fig.

2..

Org11e .

Ces ba11des de

vélin couvrenr la barre antérietll'<'

A B ,

les parries

!fx, Fx, Iix,

des rraverfes

H G,

FE ,

&

les épau–

lemens

x x,

qui boroent le plan Jes ioupapes . Lorf–

quc les bandes de vélin

ionr collées

&

féchées , on

cnlle de la peau de mouton íur coure l'étendue

x x

De;

ce qui

~cheve

avec le parchemin eles foupapcs de

couvrir rout le del!'ous du

fommirll .

rour fa ire é–

tendre

la peau

&

rechauffer la

coll~,

on

fe ferr

d'un linge rrcmpé daos de l'eau bouillame , que l'o'1

exprime avanr de l'a ppliquer fur la peau; ce qui

donne le moyen de la pouvair étendre

i\

(on

gré ,

v~)lfZ

la

lig.

4· NL MK .

Pour (a,¡.e les

loupa¡¡e~

, on prend du hois d'Hol–

lande rres-fec . on le drel!'e

&

011

le dégauchir de

to•ls cllcés; l<s (oupapes doivent avoir de lnngueur

quatre lignes de plus que l'ouverru re

k x , .fig,

2.

&

~qfi~

quarre lignes eje pl11s de largeur q ue

\d

gravure

'

·

fur