1
S 1 G
jour,
&
un feu an b3ron d'enfeigne pendant la nnit.
SrGS!\UX
ponr ltr ordru ' ( Mar
in~
o)
P•villun
a
la
wrgru d'artimon . Ordre de batail!..
Srribord, blauc.
Bas-bord, rouge.
Prmlle
r ordr~d~ march~ .
Stribord, blanc
&
rouge.
Bas-bord ,
bl.wc&
bleu. Second ordre de
m~rche
,
b leu. TroHieme ordre de marche , blanc facié de rou–
ge . Q_oarrieme ordre de marche , blanc fa cié de bleu.
Cinqmeme ordre de marche, rouge
facié de blanc .
O rdre de rerraire, bleu facié de blanc .
'
SrGNAUX
portr /u
1/IOI<VtnJellf
de
r
arm•~
o
(Mar
in~
o)
Pavillon fou¡
ü
blitu11
t/11
m-it .
Forcer de voiles, blanc
&
rouge. Carguer des voi les , rouge & bleu . Arri–
Yer·,
écarrelé , blanc & rouge. Venir au vent, écar.
telé, blanc
&
bleu . Courir venr arriere, écarrelé, roo.
ge & bleu ; la nuir, deux feux ao baron d'enfeigne.
Courir
a
o plus pres llribord , rayé, bl anc & rouge ;
la
nuit, deux feux
a
la verg ue d'artimon. B1s-bord,
rayé, blanc & bleo ; la noit, trois feux
a
la vergue
d'arrimon.
Cot1rir vent
larg~ ti~
deux rmnb!.
Stríbotcl, blanc
facié de rouge. Bas-bord, blanc fa cié de bleu .
D~
qt•atn
-mm!u.
rribord , rooge facié de blanc.
Bas bord, rouge fa cié de bleu.
De
jix
rum~f.
Stribord , bleu fa cié de blanc. Bas–
b ord, bleu la
cié
de rouge.
De huit rmnb1.
Stribord, hlanc bordé de rouge.
Bas-bord, blanc bordé de bleu. llevirer par la cen–
tre-marche' rouze bordé de blanc; la noit deux coups
de canon
préciptré~ ,
&
un pofé. Revirer toos enfem–
bl e, rouge bordé de bleo; la nuit un coup de canon
&
deux précipités . Revirer ven
e
arriere, bldnc bor.
dé de rouge; la· nuic quarre
e
ups de Cluon pnfé, .
StGNAUX
de chaffo
&
de combat, (
Mari•:~. )
Pavil–
lon de fou! le má: d• mi(foi11e.
Se rallier, blan
&
r ouge. Ü Jn ner
e
ha
!fe
a
une armée qui fui
e,
b!anc
&
b leu. D:>Aner chaff._
:1
des vaifleaux qu'on veur re–
eonnoitre, rouge & bleu. Alter
a
l'abordage, blanc
facié de rouge. D oubler les ennemis, blanc fa cié Je
bleu. A pprércr les brOiots, rouge facié de blanc. En–
voyer les bríllocs aux enncmis, rouge fa cié de bleu.
Commence
le combar, rrois coups précipirés . Filllr
le compat, le général amene fon pavillon & fon en–
feig ne. fin ir la chalfe, le général amene
(on
pavil–
loo, avec un couo de CJnon.
1
Si_fiiii!JX
d~
con(eils . Pavillon "" bñton
tl'•nf~i~IU.
Conle•l des généraux, blanc
&
rouge. Confed des
capiraine>, blanc & bleu . Confeil des commiffi1ires,
rou~e
&
bien .
.S1gnanx
ti~
coifultation. PavJ/Ion au bíiton d'enfii–
K'" .
Demm:de.
Pc~ur
combattre, blanc fa cié
de
rou –
gc.
Pour reta her, blanc fa cié de bleu. Pour pour–
fuivre l'eunemi,
rou~e
facié de blanc . P ur (aire re–
traite, rouge facié ae bleu.
Répo'!fe ,
fhmme blan–
ehe
a
u mfme endroit, pour l'affir mative; & fl amme
rouge nonr la né.racive .
.
·
IGN.o\ UX·
potlr
foi··~
vmir
a
faiHiral. Flamuu au
hout de
111
vsrgue
ti
artimon .
(
Mlfrill~ .
)
,\
l'ordre,
bl anche; les clulou es ar.nées , rouge; les vaifleaux ,
blet~;
le commandant du va,ffeao, olanche
&
rouge.
$¡g¡¡aux de motul!aue.
P ur m'l\Jilkr , deux coups
de canon précipités,
&
deux po(és ou une enfeigne
bleue.
•
Pour aff.Jurcher, une perite ancre , & une enfeigne
b lanche
&
bl eue ,
Pour dét:.ff->urcher, une gro
(fe
ancre & une enfei–
gne rouge & bleue .
Si_gniiiiX des
partict~lierf
pour avertir
le
gfnéral<
('IIVItlon au beaupr;
&
au bñton d'mfiiglle.
Quand un
vo1c
la
rerre, rayé blanc
&
rooge.
Q uand
on
voit de
vailfeaux étr:tn ers, rouue.
Q u2nd oo voit une flotte, rayé blaoc &
ble~
.
Quaod on voit les ennemis, rayé rouuc & bleu.
Quand on ·en prt! du daoger, écarrelé blanc & rou-
ge, avec un coup de canon .
Quand on veur parlera u général, écarcelé rou"'e &
bien ; & li la cbole prelfe, un coup de canon. "
Flamme 411 b4to•: d'm{tigne .
.Quand on
a
des ma-
lades, blanche .
Q uand on fait eau, rouge .
Q:uand on n'a d'eau que poor peu de jours, bloue ,
Q:uand on tnJnque de bois
1
blaoche & rooge.
Quand on m.mque de paín, blanahe
&
bleue.
A cous ces
/lgn/IJJX,
le généraf répond de
m~me,
&
alors les
P.arttc~lters
amenenr & hilfem leur
fignal
aucant de fots qu
ti
eft nécelfa1re pour exprimer te
pombre des chofes dont il s'agir .
Tout
c~ci
efi fort b1en
im~giné;
iJ
y
a cependant
SI G
Un! petíte dilliculté, c'ell que le mélange des cou–
leurs ell tres-dtfficile
a
dtllingoer lorlque
les
vaifleau:t
fonc un peu élo•gnés. P ur remédter
A
cela , j'ai pro–
poté , daos l' idée de l'étac d'armemeur des vailfeaux
de France, de fe fixer au rouge &' au blanr; & j'ai
avancé que de quar!nte pavillon'
feul~
ou joims avec
aucant de flammes femblabll'', & mis
en
divers lieur,
feroient plus de dix mil le
fignatiJ( ,
& ferviroient par
conftfquenr
:1
donner aotant d'ordres dilférens, fans
eomprer qoar3nte gaillarders, qui fe multiplieroient
rous feuls
a
plus de lto, en les ehangea nt de place
o
On peot employer fur les galeres les m2mesji–
gnaux'
&
pour les rtaeer' on doit choi!ir la poupe
&
le deflus du calut des arbres, qui font les endroits
les plus vl!ibles .
JGNAUX, (
Marin~.
J
ce fonr les noms & foufcrip–
tions de <!eux qu'on enrOle qui favent
ti
'ner, ou lcors
m:~rques
& traits informes qu'ils fon t .fvec la plome,
quand ils ne faven t pas écrire leor no
m .
SIG:-JALEME
T,
(.
m. (
Gramm. )
defcription de
la perfonne falte par tous les caraaeres exrérieun'
que l'on donne
a
un prevór de maréchauflée,
~
un
fergenr' a un exempr' rour reconnolrre l'homrne &
s'en fai fir. On donne
icfig•:alement
d'un moine échap–
pé. de fon couvenr, d'une rellgoeufe fugitive, d'un
crtmtnel, d'un deferceur. Qnoiquc
ces
forres de def–
criptions foient tres-imparfattes, eependant elles con–
riennent roujours qoelque chole de fpécifiqoe;
&
ceux
a
qui on les confie ont une !i grande habttu–
de
a
les rapporcer aux perfonnes détignées' que.s'il
leur arrive quelquefois de trou ver Je
la
relfemblance
entre un
(ignalemmt
& une aurre perfonne que celle
du
fignalemmt,
ti ne leur arrive jamais dé rencon–
rrer celle-ci,
&
cfes'y méprendre. Avec
unfignalnnmt
un peu d<!taillé, ils prennenc de cems en rcms cetui
qu'il ne faur pas prendre , mai
ils
u
e manquen
e
ja–
mais celui a qui l'on en veo e' s'il fe
pro!lenr~
a
eux
o
SIG, ALER,
v.
atl. (
Gramm.
)
c'ell Mligner par
un fi rrnalement .
S
1
G
"AL
l
R,
c'ell rendre remarquable, prouver
avec publlciré, montrer dans des circonfiances J ,f–
ficil es quelque quahté rare en
elle-m~me,
ou com–
mune en elle-mfrne, mais rare rar Ion intimícé, o
u
le degré de force.' ll a
.fignaU
fon coor:tge; il
a
p•r–
devers
¡,.¡
des
aélionsfiffnat;es
de généroticé, d' hu–
manicé, de grandeur d'ame . Il
fe prend rarernent
en mauvaife part; cependanr
ti
l'on cftt un avocat
fign•l¿,
on
die
auffi un
fi"gllal¿
fnpon.
-
SIGNANIJA1RE,
C.
m. (
Gr111f.
&
]urijpr.)
ter–
me de pratique par lt:quel on entcnd quelqu'un gui
fat t & peuc tig ner, ou qui a
tigné. Dans tes a.:les
importans, tels que les telbmens, dona r1ons,
crié~s,
il faut des témoins
(ig11andaires ,
c'efi -a-d1re qui fi–
g uent elfe9ivemenc les ,acres,
&
non
de ceux qui
déclaren( qo'i ls ne le faveto t oo ne peuvcnt figner.
f/~y~z
SJ;;,¡
\TURE
&
Té\IOIN.
(A)
Sir;
ATUR E, f.
f.
( Botan.
1
rapoorc ricliculc eles
plahces entre leur figure & leurs effers. Ce fylleme
exr
ravaguant n'a que rrup
régné .
( D .
J . )
IGNA.TURI!,
1
]11rijpr11d.
J
etl la foufcrtption d'un
aéle, ou l'appo!ition du nom de quelqu'un
a
u bas
de cet a&e, mife de fa proprc mam.
Anciennement du tems
c¡ue
l' ufage de> lectres étoit
fort négligé, on ne fignott poinc l es atles;
a
u
líeu
de
jig 11ature ,
on mettoic fon fteau ou cachet.
·
L~s
nocaires lign01ent
bicn ~teurs
aéles, mais ordi.
nairement les parties ne fignoient pas avec e
u~ ;
c'ell
pourquoi
l'ordonnanc~
d'OrJéans en J)6o ,
artid~
84,
leur enjoigoit dl! faire
figner les parcies
&
les té–
moins innrumencaires. Ce qui fue renouvellé par l'or–
donnance de Blois en
1)
9 ,
•rticlt
16).
ll
y
a des
a
él
es fous
fig.n•tun
a
uchentique, d'au–
tres lous
jig11atun
privée ou 1ous feing privé , ce
qui en la
mt
ne chofe
o
La
fignatn,rt
des parries, des
~émoinS',
& des
~f
ficiers publtcs , dont les aéles dotvenr t!!l'e foufcm s ,
ell ce qui donne fa perfeélion
a
l'a e ¡ufque
13;
&
tant qo'il manque quelqu'une des
jignatnres
nécellai~
re.. l'aéle ell tmparfmc .
llins les
joaemens rendus
a
1'
audience' c'ell
la
prononciation qui en lixé la date; m.ais dans les pro–
ces par écrir, c'efl la
jignat1Jr6
du
)1li{C
OU du gref–
fier.
Voyez
Acre,
J uCIE,.I!NT,
OTAJ ll.f,
Sci Au,
.J!:JNG,
T~MOJIL
(A l
S1
NATORP: DI! COVJ\ DE
RoMJ!, efl une réP.onfe
du pape au bas ·d'une fuppl ique, par laguelle ti ac–
corde
a
l'impéuant
la
grace ou le
~oéfice
qu'il luí
demand •
•
En