Table of Contents Table of Contents
Previous Page  164 / 824 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 164 / 824 Next Page
Page Background

SIF

norcl par le pays de Cocooor,

.!.¡.

a l'ouell par la ri–

viere de

Tíacho-Tlittirhl •J,~ .

Snivanr cen e pofiri on , le 1»1ys de

Sifmz

etl entre

19

degrés

14

minutes

&

33

degrés

40

minutes de

la–

titude ,

&

elltre

u

dcgrés

30

IJ)Ínurcs

&

18

d~tgrés

20

m111 ures de

loJJgiuu/e ,

o "ett de Pe]j:in . Sa liJ ure for–

m e

un

rriangle, don r

1~

b1fe qui eft au nord, o/fre

enviren

300

milies d

long ueur;

&

les deux autres

ciirés qui fon r un ,ang le

a

u fud, fonr chacun en viron

d e

24 í

milles. C'ett

Cl)~ore ~ujourd' ~ui

ce quí r.eíte

aux

Si fon r

d'un dom1ine qui compren_oir t:>ut le Ti–

b er,

6f.

m~me

quelqu es rerritoires de

13

Chir¡e , On

peur intérer de- la

&

le la conformiré qui fubfiile en–

tre les lan_;ues du

Sí-(a11

'>1

du Tiber, que les ChinÓis

é~el)denc

le no

m

de

Si

faTZ

a

[()lite cette région'

&

q uelquefois

~

routes les narions qui fonr

a

J' ouett de

l'empir!! de la CIJine.

Su ivanr les app3renaes, c'eít ce grand empire de

Sij"'t11¡ ,

comprenanr tour

l'~fp~ce

qui ett e

0

rre la

Cijine

&

l' lndouftan, avec routes

les vattes plaines

.!.¡.

les de(erts au nord .

&

a l'ouett habités par les

T art3res élurhs, qui porroienr aurfefois le nom de

Tl!n–

gttt,

1!ml.utb,

ou

Ta7Jkut .

On a d'auranr moins fuj er •

d 'en dourer

1

que la lang-ue

&

les caraéleres du T r–

ber, qui lo nr encere en

uf3~e

dans le

pays de

Si–

(all ,

confervenr )e r¡qm de

langue

&

de

.

carafle.ru

rfe

Tf!n~ttt .

Suivan.t les hiítoriens chinois , l'année

122-7

ett l'é–

poqu~

de

l'e~;~~iere

ruio¡e des

Si-fanr,

apres

d~

lon–

gues g uerres qu'ils ont e!)es avec

l~s

empereurs de

1~

Chine . Leur érat préfenr

n~ rellembl~

g uere

a

ce–

luí ou ils étoiem

~r¡cier¡ncmenr:

car íls 11'onr pas une

feule ville , au-líeu

qu'~urrefois

ils formoient une na–

~iQ,I)

nombreufe

&

puitranre ,

Les lamas qui les gouvernenr, ne

k~

inquiettenr

pas b!!aucoup pourvu qu')ls leur rendenr certains hon–

neurs ,

&

qu'ils payenr exaétemen r les droi rs de Fo,

ce- qui va

a

rres-peu de chofe . C es droirs fembl enr

~rre

des efpeces de dixmes relig ieufes . Les

Si-fans

onr roujours fuivi la religion de Fo ,

.!.¡.

onr roujoun

ch:>ifi leurs minittres

d'~rat

&

quelquefois leurs gé–

nérau ~

parmi les lamas. Les livres

&

les caraé)eres

de leurs chefs, fonr ceux du T ibe

t.

Quoique voitins

des Chinois , leurs courumes

&

leurs cerémonies ref–

femblent peu a cell es rle

1 ~

Chine ; par exemple , dans

les vifires que les

Si fans

rendPnt a eeux qu'ils re–

fpeél:ent, ils leur prélt-n renr un grand mouchoir blanc,

de coton, ou de foie .

lis

onr aulli qt¡elques ufages

établ is parmi les Tarra,r¡!s-kal ks,

&

d'a urres de ceux

du Coconor .

Les

.Sij"atu

ne

recor¡noitfenr qu'a -demi

l'autoriré

des mandari

!!hinois,

&

ne fe harenr g uere de ré–

pondre

a

leurs corations.: ces officiers o'ofenr men¡e

les rrairer avec rig ueur, ni enrreprendre de les forcer

a

obéir; paree qu' il i'eroir impof!ible de les pourfuivre

dans l'intérieur de leurs alfreu!"es monrag nes donr 11!

fommet ett cq uverr de neige, meme an mois de J uil–

ler: d'ailleurs, la rhubarbe

croitfan~

en abondance

dans leur pays, les C hi nois

le~

ménagcnr pour en

ti–

Ter cen e marchandife précieufe . ( /).

J. )

SIFANTO, (

(;éog. mod. )

ile Be

1'

Archipel.

Voy.

SIPHANT

. ( /).

J.)

·

~J FAIWAHR ,

t Géog. mot/. )

nom d'une conrrée

de f'erfe , la plus

mériaion~le

de la province de Fars.

Ell e comprend

quel q ne~ bourgaJ~,

quoique l'air y

foir excetlivcmenr chaud.

(D .

J.

)

SI FFLAN'r E , {

Gram. )

adj .

f. On appelle ainti,

&

ave<: r:ti loll , cerr:tines arrr cu l3rions , qui fonr er¡ etfer

\)OC

fo rre de tifflemenr c¡u i préccde la voyclle .

Il

y

e¡¡

a

c¡uarre ling uJi es: deux foibles

&

deu x forres,

z ,

s,

j ,

eh;

deux labiales: l'une foibl

e, & l'a

urre forré,

v, f;

&

la !!Utrural e

b.

Voyez

Lr.

GUA.LE.

1¡1FFLER , v. aél:. Imirer avec la bouche le bruir

d u tiCfler .

Voyez

l'ar·tick

SrH LET; on produir ce

bru ir avec le tlfllet méme . Le merle/lfl/e, le ferpenr

fiff/e.

On

{i.fjle

un oifeau; on

fiffle

a

q!lelqu'un

Ji¡

Jec;¡on .

~¡ FFLER

tme piue ,

(

Littérat. )

c'ell:

la huer rout

haor; c'etl en marquer par des

!ifjlemem

le< endroi rs

d ignes. de mépris

&

de

ri f~e .

(/ufage de

fif]!er

aux

r epréfenranons publiques, p'eít pas d'inttirurion mo–

~er~e

·, Il

~tt

vraitfemblable que cer nfage commen«a

prelqn aullr-rór qulil y eur de matlvais poeres

&

ele

m~u vais

aéleurs qui voulurenr bien s'expofer

~ux

dé–

~ilio

ns

de tour un monde ratremblé daos un

m~me

Ji.eu

. Quoi,que nos."rj,odern'es fe I:'iquenr de fa gloire

de

fayo1r ¡uger

faon~II)ent

des poeces qui mérirent

~~~r~ applaudill~mens

gu leurs

fi.fjlets ;

je

Of;

fai

fi

~~~

S .I F

Athéniens ne s'y entendoicnr pas encore mieux que

nous. Comme rls l'emportoieor fur rous les aurrcs

peuples de la Grece pour la linetre

&

la déhcare!fe

du gour

' ifs éroienr aufli les plus diffi ciles

a

farisfaire .

Lorlq.ue

dan<

les fpeélacles, quelqu'endroit n'éroit

pa

s

a le

ur gré, ils ne fe conrenroiem pas de le

fif–

Jler

avec la houche, plufieurs, po ur mieux le farre

enrendre, porroíenr avec eux des inll:rumens propres

a

ce de{jeio.

La

ph1pJrt

m~me,

auranr qu'on en peut

juger par quel.ques pallages des anciens aureurs, em–

ployoienr ele ces

.fifflets

de berge"r, que Virgile nous

décrir dans une de (i:s

éclogue,r;

E(l mibi

difParibtiJ

fiptem &ompar1a

á

cutis

Fiflula.

En

elfer, il

y

a

toure apparence qu'ils ufoient de

ces

jlfflets,

'qui éroienr compofés de fepr dilférens

_ruyaux,

&

qui par cene raifon, rendoienr jufqu'a i'ept

fons dilférens; en forre qu'ils caraélérifoienr le de$ ré

de leur critique par un fon varié plus ou moins

torr

dufiJllet,

rafinement de l'arr donr nous n'avons pas

encore imaginé les nares . M1is fi

les Arhéniens

fif–

foie•zt

avec des

tons gra

dués les mauvais endr<Ji ts

d'une piece ou le

mauv

.is jeu d'un aél:eur, ils fav oient

applaudir avec la meme inrelligence, aux beaux , aux

bons, aux exceJiens morceaux. Er comme pour ex–

primer le

nremie~

.de ce

s deux ufages il employoienr

le mor

~4,i1m ;

ai nli

po.ur

marquer le fecond , rl avoienr

le terme

_¡,.,,,.~·"·~~··

.

· Le doéle

Mur·~r

obferve que les Grecs fe fervoienr

du mém c mor

.J,,.E,

po ur fignifier la

jl11te

des ber–

gers,

&

le./iffiet

rles

(peél:a reur~ ;

comme

rls lefervoieut

aufli d

u mor

• &pi;Ju•f'l,

pour drre

jfJII.er

¡{e fa

jl1tt~,

&

Ji.ffl.er

a

uo fpedacle les endroirs des pLeces qui kur

dép

lai foienr. {

D,'

J.

l

SIFFLET,

1:

m. (

G1·am. )

perit inttrumenr de bois,

d'o; ou (l'ivoire, qu i a tomes les p3r,ties du bec de

1~

flure .

Voycz

FLUTE; mars qui ett fnrr court, famé

par le has

&

fans- rro u,

&

qui ne rend qu'un íeul fon

plus ou moins forr, felon la ¡¡;rotfeu r du

fi./flet.

SJFFJ-ET

de Pan,

(

L utb.

1111c.

&

mod.)

c'etl un atfem–

bfage de douze ruyaux placés les uns

a

cOté des au–

tres, qui vonr en dim inuanr de longueur,

&

qui n'ont

qu'un torJ: ces ruyaux

p~uvel)t ~rre

de bois, de cui–

vre, de rofeau ou de fer. lis rendenr Ítl<!eellivement

la gamme

tlt,

rt,

mi ,

fo,

jól ,

la ,

ji ,

tlt

,

,.; , mi,

fa ,

fol .

On

a

appellé

c~r

inllrumenr le

jijfüt

r/e Ptm,

paree qu'or¡ le luí voir pendu

a

u col , o u

i\

la main,

dans quelques

ll:a~ues ~nriques

. Ce

fi!Jlet

a palfé du

die

u

Pan,

a

l'ulage des chauderonniers ambulans dans

nos provinces, qui vont acheranr

h

vieille V4ilfelle

de c uivre.

&

chi\rranr les chiens

&

le~

J;hats .

SIFFLEUR,

voyez

BouvREUJL.

SIGA, (

Géog. anc.

J

nom d'un lleuv<t de la Mauri–

ranie

cél~rienfe

fu ivanr Prolomée . Ce

/le~y~ ~ft

Rio

.de Arejgol,

fel on Ambraif.- .Morales.

Siga

ett aufli fe nom d'unt! aurre

pe~ire

ville de la

Maurimnie céfarieníe , c¡ui

fur

dérn¡ire par les Ro-

mains,

(el

rabon ,

ltv. X V /l. p.

8¡o.

( D.

J.)

SIGAH-

Ii,

f. m.

(

Z oolog.

l

nom u'un anima

1

de Perfe , qui ne paroir dilférer du lynx , que pJrce

qu'il n

1

eít poÍI¡t

rae~

eré. Ses oreilles onr, comme cel–

les de rous

le~

lynx, un roupet noir de poils fins

&

velomés

au

fon1met.

( D. ] .

J

SIGALEON , ot•SIGALfON, (

Mytbol.

tgypt. )

dieu

du fil ence chez les Egypriens. ·

On pon<;>ir fa ítarue <;fans les féres d'llls

&

de Séra–

pis ;

&

on le repréf!!utQit dans leurs temples en for–

me d' un jeune homme qui fe renoir la bouche fermée

;¡vec un doigr fitr

1

levres.

Les Grecs adoprerenr J;e dieu,

&

!~

nommerent

Hurpocrate .

Au fone eft prefque le feul l)ntre

l~s

Larins qui l'ap–

pelle

Siga/ton ,

&

il a forgé ce

n¡o~

du g ree

•?••

je

me tois . (

D.

J . )

SI-GAN, {

Géog,

mod. )

SI-GAN-FU ,

&

par le pe–

re le Comre,

~ui

'eítropie rous les norns , SIGNAN–

POU, grande ¡rjlfe de la Chine, daos la province de

Xenxi ou elle a le rang de premiere métropole de la

province . Elle ett bhie fur le b0rd

d~

la rivrere de

Guci, en forme d'ampbirhehre:

fes environs lont

agréables

&

ferriles .

Lo11gitude,

fuivanr le pere Gau–

J>il, n ¡.

1) .

ltrtit.

32.

6,

R ren, felon les jéfurres, n'a rendu cette ville plus

remarquable que la découverre qui s'y /ir en

tó2S ,

d'une infcriprio'l de plutieurs pages , qur nous apprend

que la religion chrérieooe eft enrrée

a

la Chine en

.

63

l.