SI E
!!ougies
uool.
uool.
Chandelles
Soo
l.
l!os!.
Flambeaux
1#1.
1441.
Vieux-oinf
¡roo!,
p oo l.
Torches
vent
400 1.
~ool.
D ix-huit caifies de lantérnes
a
éclairer
f70
~70
Lunes
triangulaires, quar-
réés , piares ,
&
ron'de1 ,
liÓ
'II6
Perites lunes
¡6
¡6
Braux
4
4
Fil de fer
Joo l.
loo l.
Fil de laieon
471.
-t7 1
.
Scies
a
main
13<>
130
Grandes fcies
J
~
R apes
36
..<
36
Feuilles de fer blanc
1200
n oo
Cricks
)
)
Tolle peinte pour mulets
lOO
¡oo
Toile peinte pour la po11-
dre
¡o
30 '
Couvertures de
toile cirée
300
,300
P oulies de fonte
32.
12.
Rames
de
papi~r
éeaes,
fin
)
R ames de papier commun
a
fa ire uargouches
p.
p
Rames
3e
papier
a
lettre
6
6
Plumes
:too
2.00
Canifs
12.
I.l
Vrilles
¡o
¡o
Aiguilles
~00
~00
Fil
a
coudre
2.01.
zol.
Huile d'olivc, pour les mi·
neurs,
So l.
So
l.
Cowa
I~ol,
120 1.
Lampes
a
éclairer
6o
6o
Poudre
14II:toool.
I17676o l.
l'lomb
1)0900
l.
1J0)07 l.
Meche
418oo
18794
Comme daos le rems des !ieges pour leíquels on
a drcfle les éraes préclfden<, on ne faiíoit poinr uía–
ge des obus, il n'y en e!l pas fait mention ; mais
comme l'on s'en ell Íervi avec íucces, au
fiege
de
M 1eflrichr, en 1747, on ne doir point oublier d'en
in1ere r dans le dérail des munirions qui concernene
les
/iegu .
Voyez
íur tour ce qui concerne c.: íujer,
&
(e
iléeail de;
jlegu,
norre
traité tfartillerie,
&
aelui de
l'auaque der
piNCu,
íeconde édirion.
(Ql
Su:c E
d'aijimce,
í. m. ,(
Archit.)
·c'e!l la devanru–
re
&
h
lunerre d'une ai(ance .
SJEGr:
d'une
folle ,
(
Manege . )
le
jiege
d'
tille J?.lle
efl l' endroir du h1m de lu fulle ou le caval1er efl aflis.
SJ EGI! '
r.
m. (
terJJJe de Potier de
ter
re . )
c'efl une
planche un peu penchée en-devane, placée derriere
la ro
u~,
íur laquelle s'affied l'ouvrier quand il veue
touruer un vafe, ou quelqu'amre ouvrage de porerie.
Cen~
plancha a des deux córés deux pieces de bois
qu'on nomll)e des
payms,
qui fone fendues en ho–
ches, de
difl:al)c~
en di!lance pour lui fervir comme
de marche-pié . C'e!l fur ces hoches que l'ouvrier
met fes piés lorfqu'il travaille, ce qui les lui rienr
fort écarrtfs l'un de l'amre, pour qu'il aie pl us de
facilité
a
fe íervir du eournoir' a.vec lequel il donne
le mouvemenr
t
ía roue ;' les payens fon e mis en pen–
chant auffi-bien que la pl!tnche.
Savary. ( D.
J.
J
SJI!GE ,
yoyez;
GA&D ON •
.
SlEGEN,
1Giug. tllod.)
petire ville d'AIIemagne,
dans la Wéréravie, íur un rpilfeau de meme nom.
Elle e!l chef-lieu d
1
une principaueé qui apparrient
ii
une branche dl! la maiíon de Nafiau .
Long.
2.~.
58. ·
lat.
so. 42..
SIEGER, v, n. (
Gramm. )
occuper le !iege .
On
dir ée pape a
fiégé
dix ans.
JI
Jiégeoit
loríque eerre
affaire a
ér~
ju¡.¡ée .
si;g,.
fe prend alors pour
priji,¡,..
SIÉNÉ ,
(G.éog .
anc. )
voy~z
SvÉNÉ .
Slt:: NE,
( Géog. mod. )
ville
d' balí~, d~ns
la
Tofcane, capirale du
Si~ll/lOis,
a
9
milles de Monee–
Pulciano,
a
u . de Florence,
a
18
de Pérouíe,
&
a
il-2
de Pite.
E!l~ e~ gr~ncle ~
alfez bien batie¡ fa fieuation
fur
fS
1 E
une colline fait qu'on
y
refpire un air pur ,
&
qu'en
m!me rems il faur rou¡ours monrer
&
de.fcendre.
'Sei
rues íom propres
&
pavées de briques mi tés de champ .
La carhédrale, quoique gorhique, palfe en eoml
pour un bel édifice; elle efl
rev~rue
de marbre en–
' dedans
&
en-dehors ; le pavé du chreur efl: de mar–
bre blanc
&
noir, en maniere de molaique . Plufieurs
fonearnes fourniffenr de l'eau
dan~
tous les quarriers.
Les couvens de religieux
y
íonc e n grand nombre,
&
la piÓpart ont des égliíes riches .
L'évech~
de cerre ville fur érigé en mérropole en
14)9;
l'univertiré fur érahlie en 1j87, Ce fm
i\
Sim11e
que le pape Nicolas
!l.
rinr le concite qui décirl& que
l'éleélion des poneifes de Rome n'apparriendroí r qu'
aux cardinaux . ll
y
a une cieadelle pour la déíenle de
.tene ville, done le eerritGire rapporte do blé, du vin
&
rl'excellenr fruir.
Long.
íuivant Catfini, 2.8
t. 30.
lat.
42. n .
Pline appeHe Sienne,
colonia
Sm~nfis,
&
Tlcire,
colonÍ!l
Senienfis.
Le nom
d~
Sena
1
u·, e!l donné par
Caron, par l'lrinéraire d' Anronin
&
par Prolomée.
Plufieurs íavans croienr que les Gaulois fl!nonois bft–
rirent cette ville pour leur repos . Quand les Romains
en devinrent les malrres, ils
l'agrandirenr atin d'y
pouvoir loger leurs colonies.
Üdns
le
dénombremen~
de leur empire,
S(enne
imita
les aurres villes fes voifines qui s'érigerene en répu·
bliques. Eníuire il s'éleva dans íon fein des J>arris
qui s'armerenc les uns C!onrre les amres,
Petro~cio
florenrin, protiranr de la foibletre des Siennois, s'em–
J3ara de •eur ville par f'urpriíe,
&
la gouvenia ryran–
niquemenr.
Apre;
Í.1
more, le peuple cha(ia íes ent:ms , recou–
vra
&
coníerva .pendanr qoelq_ue rems ía liberté; fous
la ¡>roreélion de !'empereur. Enfin
Simm
fue foum ile
a
C()me
J.
duc de Toícane . Philippe 11.
roi d' Erpa–
gne, lui céda cerre ville pour payemem des fomme•
qo'il lui devoir . Depuis lors, il ne lui efl: pas re!lé
la plus petire ombre de íon ancienne fouveraineré. '
Mais quelques papes,
&
des gens de lenres des
plns illullres
y
onr pris nailfance ; je dois d'alltanr
moins oublier de les remémorer, qu'ils n'onr poi nt
laifié apres eux de rejereons: cerre ville e!l reeombée
dans la barbarie.
l
e
connols qoaere papes nés
a
Siemze;
Alexandre
Il
Pie lll. PJol V.
&
Ale~andre
Vll.
Un des hommes do monJe qui, dans les rems grof–
!ier&qu'on nomme
du
moyen
nge.
mérira le plus du
genre humain, dir M. Je Volra•re, ett
Alexm1dre
JIJ.
élp pape en II)9, apres la morr d'Adne11 IV. Ce
iut lui qui dans un concile abolir la íervieude . c•efl
ce
m~me
pape qui rric•mpha dans Veniíe par ía
fa–
ge(i e de la violence de l'empereur Frédéric Barbe·
roulfc,
&
qui for'ia Henri
IJ.
roi d' Anglererre, de
demander pardon 3 D1cu
&
aox hommes clu meurrre
de Thomas Becker; ce pape refiuf'cira les droir des
peupl es, réprima le crime daos les rois,
&
rur re·
f'erver ao fi ege pontifical de Rome le privilege de la
canoniíarion aes íainrs. Apres
avoir
gouverné fage–
ment I'Eglile, il mourur cambié de gloire le ¡o Aoüt
nSt.
.
p¡,
1
l!.
fils d'une ícrur du pape Pie 11. íuccéda
a
Alpandre VI. le u. Seprembre
l)OJ.
ll efllooé dans
les épirres de Marfile Fiain, de Philel phe de Sabel–
licus
&
ele quelques ao rres gens Jc Jemes, qui
avoienr con'iu de grandes eípcranccs de Ion gouve"t–
nement; mais il mooroe peu de jours apres íon exal–
earion d'une plaie
a
la
jambe, avec
foup~oo
,d'avoir
-
éré empoiíonné.
Paut V.
(Camil le Boraheíe ), originaire de
Siemze,
íoccéda au pJpe Léon
xl.
M é>nté íur le n·Onc pontifi–
cal, il reprir les fameofes
congn~¡{ations
de
atJxiliis,
&
défendir aux deux partís de íe ceníu rer. Eníuire il
s'a viía d'excommunier
&
d'interdire la dpublique de
Venile, pour avoir fait des lois qu'il
jugcoir comrai–
res aux liberrés des eccléfi&fliq4es; mais les Vénitiens
armerent,
.$¡
Paul V. leva l',inrerdir
&
l'excommuni–
caeion. D epuis lors
i1
s'appliqua
a
embellir R.ome,
&
a
ratrembler dans Ion palais les plus beaux ou vrages
de peinrore
&
de ículprore . ,11 mouruc en r621,
a
69
ans ,
&
eur pour íucce(ieur Grégoirc XV.
Aúxa11dre
V1/.
de la farnille des Chigi, né
a
Sim–
nt
en
1)99,
fuccéda
a
lnnocenr X. en
Ió·)S .
Une de
les premieres démarches fur de renouveller les ceu–
fures de fon prédécetreur conrre les cinq prépotirlons
de
J anlé!nius .
JI
compofa lui·meme un nouveau for–
mulaire qui fut re'iu en France par une déclaratíon
cnregiftrée,
&
par rous les
év~ques,
excepré par qua-
.
ere