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S

1 D

SIDE.RIT ES,

f.

m. (

Pbyf )

ell un nom que quel-–

ques anciens aureurs donnent

a

la

pi

erre d'aimant'

\ID)'tZ

A l

tA~T .

SIDElO

ri . ,

f.

f.

(

Bottm. )

Ce

genre de plante s'a¡>·

pelle vui<Yairemenr en

fran~ois &rllpatJtfiñ~,

nom fous

Jeque! on l'a cara ¿rifée . Tourneforr en compre

quarorze efpeces, done il

fuffir~

de décrire la plus

commune,

jideritis vulg11rir , hirji1t11.

/ .

R . H.

1911

en anglois

tbt proc11111bmt ironwort.

Cecee plante poufle des riges

a

Id haureur de deux

piés , quarrées, velues,

jannStres ; fes feuilles fonr

o¡>pofées !'une

a

l'aurre le long des branches' oblon–

gues, veloes, crénelées en leurs bords, ridées , d'un

g oOt anringent un ¡>eu 1cre . Ses tleurs fonr en gueu–

Je, verriciiTées, ou

dif¡>ol~es

en rayons

&

par éragl',

d 'un blanc

jaun~tre,

marqnerées de poinrs rouges;

chaque étage de ces flenrs ell (ourenu ¡>ar des feuilles

p refque ronrles , coupécs fouvenr en

cr~res

de coq,

&

dllférenres des aucres feuilles qui naiffent plus bas.

Cbaque fleur en un ruyao Mcou¡>é ¡>ar le haut en deux

levres,

&

fomenue par un cal ice formé en cornerre.

Les graines qui fuceedenr aux fleurs foor au nombre ,

d e quarre, oblOJigues, noires,

~nfermées

daos une

caplule qui a fervi de ca!ice

a

la fleur . Cerre plante

a -une odeur puanre, croic aux lieux monragneul(,

&

paffe pour vulnéraire

&

defficacive .

Les boranilles n'onr poinr encore découverr les

trois e(peces de

jidtritis

mentionnées dans Diofcori–

de.

(D.

J. )

SIOERO,

CAP,

( Géog.

mod. )

cap de l'ile de Can–

die, fu•· la aóte orienrale de l'lle, au

rerriro~re

de Sir–

t ia . Le long de ce cap la rner a

2.4

braffes de pro–

fondear , oill'on peur mouiller

&

fe renir

a

l'ancre

en

fureré. r

D. ] .

l

SIDEROCAP A, (

Géog. mod.

1

perite ville de

13

Turquie européenne, Jans la Macédoine, au midi

d es ru ines d'Emboli, au nord.ouerl de Bolina,

&

a

quelque dillanee du gol fe Conteffa . On la nommoir

3ncieooemenr

Cbry(ites,

¡¡

caufe de quelques mines

d 'or c¡u'elle renferme ,

&

qui ne fonr pas encore épui–

fées .

L&ng .

p .

2.o. latit.

.¡o.

¡1..

(D. ] .

)

Sl DÉ

OMAl

T IE,

C

f.

(

Oivination.

)

.,t.,.,..,.

~·1• ,

el"pece de divioarion qui

fe

failoi r parmi le pea–

p ie avec un fer rouge , fou

lequel on pla<joir avec

arr un eerra;n nombre de

peri te~

pai llerres,

&

le de–

v in

annon~oir

les événemem d'apres les figures, les

é carrs , les écincdlcs que re 1d icnr

les perites pail–

~erres

en

brOI~nr.

Porrer ,

arcbá!ol.

gr~tc.

l. 1l . c.

xviij.

tom.

/ .·p.

3Ü·

(D. ] . )

~IDEROXYLUM,

C.

m.

(Botan. )

genre de plante

d ans le fylleme

efe

Linna:us,

&

qu'il carat1érife ainfi .

L e ealice ell une perite enveloppe compofée d•une

feule feuille découpée en cinq

qu~rriers ,

&

qui lub–

fifle . La fleu r efl formée J•un leu l pérale, divifée en

c inq fegmens arrondis

&

concaves;

a

la bafe de cha–

que fegment ell une denticule poinrue

&

cou rbée in–

t érieuremenr; les écamines fonr cinq fil e s aigus

&

d e la

lon~ueur

de la fl eur ;

le~

bofferres des éramincs

fonr limpies ; le germe du p1fl il en arrondi, le flile

ell pojnru .

&

a ra long ueur des éramines; le nigma

ell limpie; le frui c ell une baie r ondeletre ayanr une

feul

e loge; ·les grain fonr au nombre de quarre .

L ill–

rt.ti

,

Gtn. pfant. p.

Sr.

• S

IDETES,

LE~ ,

(

Géog. anc.

J

Sidttdl ,

penples de

1'

Afie mineure, <ho

la Pam phylie , (elon Tire-Live,

l. XXXV.

c.

ci·Jiij.

ll1 prcnoienr leur nom de la

v illc

Sida ;

ce fonr les

Sitfittr

d'Arrien .

Il

en fJi t meu–

t ion de

ces

peuples fur une médaille rapporrée dans

le

créfor de Goln.ius ; on y

lit ce mor ,

~~~~

...

(JJ.

J.)

SID(R US,

(

Géog.

IIIIC.

J

lieu de- I'Aiie mineure

dans la Phrygie , au voirinage de la

vi

!le de Trallis .

C'écoir la parcie de Chéremon, qui,

a

ce que die

.Aga–

thias,

l.

/1.

engaoren par les priere

l'empereur Au–

gullc

a

récablir la ville de Trallis , qu'un trcmhlcment

ile rerre avoír renverfée . D u tems

d'

Agachias on

voyoir

i\

Sidirut

un aurel

tres-ancien , fur lcquel on

avoir élevé autrefois la !tatue de Cheremon; mais

Agathia ajoure qu'il

n'y

vir poinr cene Jlarue .

(O.].)

SIDO '-! , (

Dit te. )

elpece de fauce forr décriée par

les voyageurs européens,

mais

qui ell forr agréable

pour le

Indiens des royanmes de llégu, de Siam

&

il'

Arrakan . On dir que ce n'cll nutre chofe que le jus

ou la faumure rirée du poiffon qui ell eorré en pu–

tréfaélion . Les habirans de ce pays melenr ccrre Canee,

qui ell extrememenr puaore

&

dégoíltJnre,

d

roas

leurs alimens.

Les

rois

les granás feigneors affJi–

fonnenr leyrs mees

ave~

une fauce faite avec des ere-

S 1 D

vetres polvérifécs ,

&

m~lées

avec du fe!

&

du poi•

vre long.

S/DOl.OUC

M,

ou

S/DOLEUCUM,

(

Gio.f.

1111&.)

le nom m:>J rne ell

SQIIIitu,

Vllle de la Gaule

lyonnoifc, daus I' Auxois en Bourgognc . Elle en pla–

cée dans l' irinéraire d' Anronm, fur la roure ele

Lu¡–

J,.num

a

Gtfforia~um,

corre

Augujlodat~um

&

Alba–

lo/le,

a

vingr-fept milles de la premiere de ces pi

a–

ces ,

&

a

vingr-quarre millcs de la fecondc .

e

D.

J.)

ll)OM,

ort

SIDOMI- OTTI,

f.

m.

(

Hifl.

IIQt.

Botan. )

c'efl un arbriffcau du Japon, qui pare

11

feuille

&

fes aurres appareoces, rcaémble

a

un prunier fa u–

vage; fa fleur ell

rou~e.

a

cioq pérales, avec un ca–

lice de figure conique·, duque! il forr avant la chOre

des pérales, nn frUi t chamu .

SIDON, (

Géug.

1111c. )

vi!le de la Phénicie, daos

1~

Syne,

a

vmgt-quarre mil les de

onr ( aurrefois

Tyr

J.

a

rr~nre-..-i nq

mí!les de Barur,

&

~

cinquanre

de Damas.

11

en quelqucfois fair menrion de certe

ville dans I'Ecriture, comme dans Jofué,

:.:ix.

1S.

]¡¡dic.

J.

xxxj.

&

iij.

Rtg.

xvij. xuj.

Elle a

éré

farneufe par ton commerce.

Les

principales

divínir~s

des Sidononiens éroicnt

B1al

&

Allane,

au

le Solcil

&

la Lune ,

&

les

Hé–

breux onr fouvenr embratré leur idolarrie, fur-rour

depni~

qu'Achab roi d'lfracl, elle épouli! Jef:tbel fil–

ie d' Erhbaal, roi de

Sidon .

Alexandre fubjug ua

les

Sidoniens, prit la vi!le,

&

en de nna

h~

gouverne–

menr

a

AbdoiQmine, qui éroir jardinier, nhti

de la

famillc royale de

Sidotl ,

comme nous

le

dirons

a

la

fin de cet arricle .

Les ancicns peuples de

Sidon

avoienr

du

génie

pour les arrs méchaniques; ils éroienr d'habiles rille–

rand ,

&

d'excellcns dtarpentiers. La vitle de

Sidon

fubfirle encore lous le nom ce

Z11i"dt

ou

Sti"dt.

Z1n01z,

phi! lophe é¡,curien,

&

qui ffJutinr glo–

rieulement l'ftOJIOCUr de fa feéle , na<IIIÍC

a

it/on:

jf

cur entre aurres dilciples Cicéron , Com,

&

Pom–

ponius Arricus; <l'oil l'on peut

ju~er

du rems auquel

ce philofophe vivoit. Ciuéroo ouir Zénon

Arhe–

nes l'an

674

de Rome , c'cll-il-dire, la premiare an–

née de la

1 7~

olympíndc . Nous avons perdu r us

~~~

écrícs de

Z~noo,

&

entre

aurre~

l'ouvragc qu'il

fir conrre le foib le des M·1thérnatiquc' ,

&

tes o bf–

curirés de cecee fcience. G Jilendi dífoi r

i\

ce fujer, ,

que les Géomerres onr érdbli

leur ernpire daos le

pays des abllraélioos

&

des

iJ~es

,

&

qu'ils s'y pr -

menent tour

a

leur aife; mais que

'1!

veuleur Jcf–

cendre

dan~

le pays des réalirés , ils rroovenr bien–

rOe une réliflance infurmonrablc.

A

u refle, il fuut fe rappeller qu'il y

a

eu plutieurs

Zénou,

&

qu'ils onr tous éré

c~Jebres

dani leur gen–

re .

Le

plus ancien

«

l'un des- principaux phlrofo–

phes de l'anriquicé , écoir

z ,!non

d'Elée, ddt:iple de

P;trménides; il fleuríffoir dans la

79

olympiaclc .

-

moureux de la

1

ibecré, il enrrepric de

11

procu,cr

a

fa PRtrie Opprim¿c par Ul) cyran, nommé p 1r los

uus

N éarq11e,

&

par d'aucres

Dhnylus;

ma1s le pro–

je t de Zénon ayanc éré déoooverr,

il íoulfn r avec

une fermeté extraordinaire les to11rmens les plus ri.

goureux. Le

fecond Zénon fumommé le

cynirut,

tue le chef des Sroi"eiens; c'écoit un hommc de

la

plu han re verru: les Athéniens curenr ranr tle con–

fiance daos fa probicé, ,qu'il

lui envoy ienr

t

us les

foirs les clés de leur vi!le. Le rroificme écrivir fur

la G!ogrdphie. Le quarrieme fir l'hitloire des haurs

fain de Pyrrhu¡ en lnlie

&

en Sicilie, avcc unabré–

gé de l'hilloire de

R

Jme

&

de celle de C.rrhage .

Le cinquieme éroit d•lciple de Chrylippe. Le líxie–

me profeffoir la Médecine avec une g rande gloire.

Le {epcieme étOit g rnmmairien diningué. Le hui ne–

me efl celui qui nlquir

a

Si

don .

QuJnd cecee vi!le

fe

fue

rendue

a_

Alexandre le

Grand, il dépofa Srraton qui avoir ulurpé la cou–

ronne,

&

s':nforma s'il n'y avoir aucun des defcen–

ddos de Cinyras en vi", pour le placer fur

le rrO–

ne; on croyoir généralemenr que routc la

fa m1lle

royale éroir ércinre; mais enfin , quelques perfo nnes

plus éclairées nommt'renr Abdolonyme . 0 1odore de

Sicile l'appellc

Ballonynu,

&

Plurarque

Alynome . ll

fubfifloir

a

la campagne de la culture du

¡ardin~;

Alexandre l'envoya chercher fur le champ ,

&

lui

ayanr donné la couronod qui luí appaneuoit par fa

naiffance , il luí demanda de qoellc maniere il avoir

fupporré fa pauvreré ... Je (ouhaire , feígneur, répon-,

., d1t Abdolonycne, de fouren1r aaffi-li1en le nouvel

.. érar donr vous m'honorez: ces mams oor pourvo

., ¡\

mes

bcfoins¡ je n'ai rien eu,

&

rien ne m'a man.,

., qué