SIC
du rems
d~
Pcolomée Philadelphe, écrivic l'hilloire de
la
Sicil~,
de 1:1ralie
&
de
1~
G rece
avec beaucoup d'é–
loquence, furvanc le
c~morgn.age
de Cicéron. Je rais
les hommes tllullres qu\ fleurrrent
a
Syracufe, a An-ri–
gence,
a
Panorme,
&c.
paree qu'on les oommera" en
parJanr de leur patrie.
Pour ce qui
~egarde
la
Sicil~
moderne,
voy~z
S
1
c
1 •
u:.
(Le chevalrer
DE
Jv~vcovRT . )
SICILIBRA,
(
Géo¡. anc.)
ville de 1'Afrique. pro-
. rre,
a.'-9
miUes de .Carchage, e!"'rre
Unura
&
Val/ir ,
a
7
mrlles du premrer de
ces
lreux'
&
a
1;
milies du
fecond . Cette ville éwic un fi ege épifcopal dooc l'é–
veque fe llOmmoit
~pifiop11I
/icii/Íbenjir
.
'
SICILlE NE, f.
f.~11
Mufique;
force de dan
fe
com-
munc en Sicile, donr l'air ef} dans la mefure
a~
ou
'
6
d'
b
i
'
a
Ti
uo mouvemenc eaucoup .plus modéré que ce-
Jui de la gígue, .IJ)ais en
":'~me
tems plus marqué.
SlClLIQ~E,
1:
m.
{
Poldr a'!'·
&
JJIOd. ' ./icifiCIIm;
force de pords qur chez les ancrens pefoit deux drach–
mcs , ou fix fcrupul es . Le
ficitique
des
modernes
&
donr les Apochicaires fe fcrveoc, pefe no fexrule'
&
deux fcrupule'.
1/).
] .
)
SIC/MINA~
PAPINUS, (Géog. anc. }
moncaunes
d'lcalie,
da~.s
la
Gaule cifpadane . Tice-Live,
"!iv.
XLV. cb.
XIJ.
en p:1rlaoc de ces moncarrnes
faic en–
tendre qu_'elles
~toienc
aux
environs des
~ham'ps
appel–
lés
Macr¡ campt,
aujourd'bui
f/a/1. di Mo11tirone,
fe–
Ion Léander .
SICINUS
(
Géog . a1tc. )
feIon Ptolomée ,
li;;.
/JI.
c. xv.
Sice111u;
fclon Scrabon,
l.
X.
p.
4 S4-
&
Pl ine ,
.J.
!P. c. xij. Sy,·Íipu;
11e de lamer Egée,
&
!'une des
Cyclades, a l'occidenc de l'fle d'fos. Le r¡Ú!me Pline
nous apprend qu'elk fe nommdi c auparavant
0Hde;
fe¡ ..habitans
font appellés
Siúniter
par Diogene
L aerce .
S'il
en
faur croirc les f:1bles des poeces, Thoas, roi
de L emnos,
&
fil~
de Ihcchus , fue garanri par fa filie
du malheur ou rous les aurres hommes de Len111os qui
fureqc mafracrés par leurs femmes avoienc écé enve–
Jop.pés.
11
fur poufré dans l'ile done il ell ici quellion,
&
rl
y époufa
la nymphe CEnone ou CEao"is
de la–
quelle il
eu.t
un fils appellé
Siciniii ,
qui d;nna fon
n?m
a
l'!le. On la nomme aujourd'hui
Si,·IJÍize
ou
Si–
eme;
mars elle ell défignée daos les carcas marines
fous le nom de
Zétine, Shine,
otl
ShiiJ. Voyez
Si–
CHINO.
(D.
J .)
S!CKU,
f.
m. (
Hifl . 11at. Bot.)
c'ell un poirier du
)apon, qui porte un fruic d'une figure extraordinaire,
&
d'un goO.c agréable' femblabl e
a
celui de la poire
de
b~rKam?tce.
Ce fruic dont le pédicule
efl
forc long,
fe drvrle d abord comme en deox branches, enfuice
en plufieurs aueres, appofées les unes aux aucres, plus
grofres qu'un tuyau d'orge, torcueules,
&
longues
d'un demi-pouce,
a
l'excrémité defquelles fonc fui:.
pendus
a
une petite qucue' dcux grains de la figure
&
¡le la grofleur d'un grain de poivre , divifés en rrois
lobes, qui conciennenc
ch:~cun
une lemenee aflez fem–
blable
a
celle du lin par Et couleur, ton brillant
&
f:1
gro fl eur. Les feuilles de l'arbre fonc ova les, pein–
roe<, d'un verd
el
a
ir,
&
finement dencelées.
S!CLE, f. m. (
MomzqÍ4 du Hébreux.
J
monnoie
d'argent des J uif<, qui avoic cours dans leur pays des
le tems d'Abraham .
Gen.•v:xiij.
15.
Les Flébreux avoienc non-feu lemenc des
/iclu ,
mais
des demi-/icler, ou des
bfltar. Le jicle
petoic enviran
crois shellings d' Anglererre .
Ezécbid . c. lxv.
t
2 .
nous
ápprend qu'rl y en
avoit
fo ixantc
a
la mine . Le
(te/e
des Hébreux conrenoic quarre drachmes , de forre que
leur drafhme dcvoic valoir neuf fous d' Anglecerre.
M.
Brerewood ne l'ellime que fe pe fous,
&
demi ; mais
felon l'évaluacion do doéteur Bernard, qui paroicavoir
le mieux examiné
e~
fujec, en évaluanc
a
neuf fous
la drachme
¡·
uive
&
a
crique, le béka ,ou le
demi-jicle
faic un shel in fix fous,
lefide
crois shellins, la mine /
neuf livres llerliog,
&
le calene d'argenc quatr<!
ceo~
cinquanre
livr~s
llerling ,
.
11
nous relle encare plufieurs
ficler
juifs, avec l'inf–
cri¡>cion ,
Jerufalem kédrubab ,
s;'efl-3-dire,
]ér11{alem
la fointe .
Cecee monnoie le répandic chez les nacions
voifines, fur-couc depuis que la capciviré de Babylone
elle difperfé ce peuple dans l'orient .
Voyez
a
ce fu jet
Lighfoot,
&
l'apparnt
de Walcon
a
la
e~
ce de la bi-
hle polyglocce de Londres .
r
On líe dans le
11. l.
des (tois,
c.
xjv.
1.6.
que la
chevelure d'Abfa lon, qu'on lui coupoic une fois l'an,
pefoir
deux cens ficlcr;
cecee pefanceur ne doic pas
éronner, paree qu'il s'agic id do·
ficlc
babylonien,
SIC
.141
qui écoit enviran les deux ciers plus Iéger que le
ji.
t~e
hébreu ; car l'aureur qui a rédigé le lrvre
der Rofr
lfi~OI[
a
la fin . de. la captiviré de Babylone, ou les
Jurfs ne conoorfrotenc que le poids babylonien.
(D.
:J.)
SICLI
011
SICHILl,
(
Géog. mQd.)
ville de Sicile,
dans le val d.e Noto,
a
3 lreues au fud-ouell de la
vrlle de Noto, fur le bord d'une perite riviere.
Long.
p.. -;o.
lat.
16.
p .
S!CLIQUE, f.. ":'·
(
Com1n.
J
pecic poids dont fe
fer venc les Apochtcarres pour pefer leurs drogues .
[!
pefe un fexc.u le
&
deux fcrupules.
f/oyez Sextule
&
ftr11p11/e .
Dzfl.
de C::omm.
SJCOIUS, ( Géqg. anc. )
fleu.ved'Efpagne .
11
fé–
parotc les Hergetes des Laceca
m.
Cefar, Pline, Dion
Caf!ius
&
V rbt us Sequeller en fouc mencion ;
&
¡¡
efl:
a
croire. que c_'ell de ce f!euve que précend parJer
Thqcydrde ..
l1v. VI.
lorfqu'il fair veoir de, bords
dn f!euve
SrcaiJIIt
en Efpugne, les Sicaniens qui alle–
renr s'établir en Sicile . Ce tleuve tu e plus cooñu du
rerns de la guerre civile . Loca in,
liv.
1
V.
v .
11.
1~ dé~rir
ainfí en parlant de la ville Illerda barie fur
fes
rrves;
Col/e Jllmet modico, Jmique
-~xcrroit
jll
.altum
Pi11gr~e
.fol11m trmJ/1/o:
Ji•per
btmc fimdata vct11jla
Surgrt _llerda ma1w; pl11cidir pr.rlabit11r .tmdu
He.fper1~s int~l'
Sicoris
no11 uitimus
am1us,
Sa~aur
mgmtr q11em po1u .amp!ellitr1r .11rcu,
Hrberllai
pt~.Jlilrlti
11q11ai.
Ce fleuve fe
nomme
préfenrement le
&gre,
&
les
Cat:tlans l'appellenc
Atna naval.
( D.
J.
l
S!CUEDON,
(
Lexrc. médic. )
on enrend par ce
mor g re<: la fraéture enciere
&
cranfverlale ·d'un
os
long fa ice avec égaliré, comme
lorfqu'on cafle un
concombre en cleux . Cecee fraélure ne dilfere point
de cel!e qu'on
ap~elle
rapbanéd011; jit11etlo11
.,.;,¡,.
ve
ue d1re,
eiJ 11JOIJJCre
de
C{JIJCOJJJbre,
de
,...,ót,
con–
combre.
1
SICULES ,
L ES,
(
Géqg. anc.)
peuples originaires
des confins de la DJimdtie ; ils vinrenc apres les
Li–
burnes s'éta blir en lcalie . Ces
Sicuiu
formoienc un<t
n:tcion nombreufe qui s'empara d'une parcie conlide–
rable do pays; rls peuplerenc I'Ombrio du milie.u
la
Sabine, le Laciom,
&
toos les cancons done les
p~u
ples onc écé connus depuis fous le nom
d'Opiqtter.
En
comp:1ran c qu elques pafraucs d'Hérodoce
de
Thucydide, de
l~laton
&
d' Ari'i'lot<', on voic
cl~ire
menc que les noms de
Sic11lu
&
d'
Upiquer
écoient
deux noms généraux qui comprenoienc t0oc ce qui
s'écend depurs le Tibre jufq u'a l'excrémicé orienrale
de l'lcalie ,
a
l'excepcion de ce qu'en onc occupc! les
Liburnes . Ces deux noms généraux furenr peu'a-peu
abolis par les lig u<"s parciculieres des Sabins, des La–
cins, des Samnites, des <Er10cri
&
des Icali, qui fe
formerenc dans la fi:rice. Lc:s
Siculu
qui pafrerent en
icile, fonr les feuls qui ayenc confervé leur ancien
no
m,
que cercc ile a resu d'eux . Nous avons la dare
précife
de
ce pafrage des
Sic11/er
daos l'!le: H ellani–
cus de Lesbos, hillorien plus
a~
cien que Thucydide,
&
m~me
qu'H érodQte, donnotc pour époque
a
cet
évenen1enc la vingc-fixieme année du facerdoce d'Al–
cyonée, precrefre d' Argos : ce qui répond
a
l'an
So
environ avanc la prife de Troie, marqué par Philille,
auceur ficilien ; c'ell-a-dire
a
l'an
1¡ 64
avanc l'ére
chrécienne ,
felon
la
chronologie de 'Thucydide .
e
D.
:n
S!CULJANO
qu
SICULIANA,
(
Géog. •nc.)
pe–
cite ville de l'ile de Sicile, dans le val Mazzara,
a
la
gauche de Fiume di Cani , environ
a
deux milies de
fa
c6ce.
C'e(l
l'an~ienne
Cena, entre Agrigenrum
&
Allava.
(D.
J.)
SICULOT/E, ( Géqt· anc.)
peüples de la Dalma–
tie, felon Ptolomée, /.
11.
c. xvij.
&
Pline,
liv. 1/J.
c.
xxij.
Ce dernier die qu'ils étoienc parcagés en
~
décuries,
SJCUM, ( Géog. anc. )
ville de l'Hiytie, daos la
Dalmacie, fur la dice. Plioe,
l. 111. c. xxij.
die que
l'empereur Claude
y
envoya des foldacs vécérans .
Sophien veur que ce foic aujourd'hui
Sebmi,·o. (
D:
J . )
SICYNO!DE,
f.
f. (
Hijl . nat. Bot. )
fi~'Yitolder,
gente de plante
a
fleurs monopécales ' en forme de
,cloches ouverces
&
profondemenc découpées . Les
unes font llériles
&
n'ont point d'embryon ; les au–
cres fonc fourenues par un embryon, qui devient daos
la fui te un fruit femblable
a
une amande, charou
&
hériflé de poinces . Ordin:1iremem ces fruics (onr réu–
nis en maniere de cfce,
&
renfermés chacun fous une
peau