SIC
1\el
enr~n•
for le bord do fleuve.
&
tirent do
t
m–
pie d'A
pollo~
les
lbroes
des deo:c diviui , poor
1~
porter
daoJ
le temple de la Perfualion;
&
entiu–
t e
il•
leo porcent ol1 elles éroienr.
Ce
remple efl d ns la
pi~
ce,
&
l'on die qo'ancieo–
nement Pruus l'avoir f1ít batir dans ce lieo , paree
"loe fe• tilles
y
avoieat été guéries de leur frénéfie.
L'on rient poor cert:!in que Méléagre
y
fufpendit la
lance done il avoit percé le fang lier de Calydon,
&
que la fl ote de
M
1rfyas
y
fut au
!Ji
confacrée ;
C3r
on
dlt
qu·~pres
le malheur qui arriva
a
ce ilene . fa
fl ore comba d:ms le fleo ve Marcias, que de-la elle
pafia
d~ns
le Méandre ,
&
du Mélndre daos
1'
AfO–
pe , qui la 1etu fur le riva
e ,
ou ua berger l'ayant
rama(('ée , la confacra
a
Apollon; mais coutes ces
offrandes ont été brOiées avec l'ancien temple. Ce–
lo• que j'ai
vu ,
d1t Paufanias,
&
la flatue qui
y
efl
fonr modernes ;
&
c'eft Pytocll:s qui en
a
fait
13
con:
{écration .
Au miiJeo de la place publique , continoe Paofa–
nias, il
y
a uo J upiter en bronze fait par Lylippe, na–
t if de
Sityone
m~me
&
aupres efl une flatue de Diane
t outc dorée , Aux enviro ns, l'on voit un Hercule en
b ronze du mtme Lynppc ,
&
un Mercure Agoreus .
Daos le licu d'exercice , pres le marché, il
y
a un
H ercule en marbre , ouvrage de Scopas . Toare l'en–
ceinte de cen e efpecc d'académie efl deflinée aux exer–
cices qu'apprenoent les jeunes
ge~~ ;
auffi ne
l'appel~
le-r on poiar aurrement que le
gymm•fl ·
Au milieu
efl le templ e d'Hercole ; on
y
voir une flatue de beis
d'un goQr anrique; celui qoi l'a faite efl Laphnes de
P hlius , o¡) Hcrcule efl honoréd'un culee tQut parri–
culler .
1
bu temple d'Hcrcole
011
va
l
celui
d'Efcubpe~
dans le parvis de celui-ci' on trouve
a
main gauche
deux chapclles qui fe joígnenr
i
d~ns
l'une efl la fig ure
du ommci l, mais il n'en rene plus que la rtte ; l'amre
ell confacré'e
a
Apollou,
&
íl n'y
a
yue les prerr'es du
dieu qui aient permillion d' y eorrer, Sous le
porriqu~
qui efl devant le temple, on canferve un os de balei,
ne d•une grandeur prodigieufe . Derricre efl la fig urQ
du Songe ,
6<
rour auprb, cclle du Sommeil qui en–
dore un linn,
A.
l'entr~e
du temple, vous
voyez
ú'u11
c0t6 une ftKrue de Pan a.ffis; de l'a.utre une; Oíane qui
efl debonr.
Dans le temple. ce qui s'otfre d'abord
a
vns yeux.
c'efl un Efculape, mais fans barb.e; cetre flatue e(\
d'or
&
d'ivoire,
&
e'
el\ un oovrage de Cala.mis
~
le;
diCU tient d'one main Un fceptre,
&
de l'aotre Uf1c
pomme de pío , Les Sicyonlens difent que ce dieu
leor el\ venu d' Epidaure, fous la tbrme d' un dra.,.on,
dans un
cha r
ottelé de deox muleu ,
&
conduir "p.a.r
Nicegora licyonicnne . Illulieurs autres narues de gran.
deur
m~diocre
fonr fulpendue<
~
la voure; il y en
a
une entr'aurrcs qqi efl
allif~
for un drdgon,
&
qni,
¡¡
l'on les en croit, repréfente Ariflodama , la 11\Cre ú' A–
rarus , qui , fela n cux , eu( pour pcre Efculape: c'efl
to~r
ce que
e~
temple contienr de remarquable .
·
Celuí ele Vénus n'en cfl pas loin; la premiere nh
toe efl ctolle d'Anriope; car ils préteoelenr que les
~n,
fans d' Anriope éroienr originaires de
Sic,10Jf~·;
que po,ur
cela leur mere vint s'y
é.r~bl i r,
&:
fe regarda roujo.urs.
comme liée
de-
confang uiniré avec les Sicyonieos :
p.~r
...
fonne au rene n' enrre dans le temple de Vénus ,
~h
cepté une fcmme, qut en qualité ele faorifla.ine, s'obJige
a
n'avoir aucun commerce avcc fo.n mari,
&
une jeu–
nt: vierge qui en el\ la prérrel\e ,
&
dont le facer'du–
c~ n~
dore qu'un an;, fa fo né\ío11
~1\ (l'~ppor~er
les cu.–
verres
&
1~ v~fes
nécel!3ires a
u
facrilice, cl'o11. elle
prend fon nom , Les autres peuvanr vuir
6(
adorer la.
dée(('e du feu il de la porre , !Tiais fans
en~rer
plus avanr .
La déefle
~ll ~(fife ; c'~l\ Ca
~a.cl,us
de S,icyone qui a fa ir
cerre narue , le
m~me
qui
1\
fair·
1'
A,pollon Didyméen,
pour la vill e de l\ll;iler,
&
1'
AJlOIInn Ifménien pOUf.
celle de
'Th~bes .
L.1
Vénu~
eft d'ivolrc:
&
d'or:
~~~~
a
íur la,
t~re
une
efp~ce
de c;ouronne rerminée (1\
pointe, qni
r<~préfenre
le JlOie; elle ti(lnt d'une main
un pavot,
&
de l'Qutre uqe pomo,e .
~ls
luí offrenr en
facrifi~ ~~~
cuif!'es
d~ ~Outes
forres de viéliiT\eS,
a
la
réferve di,\ porc , qui ne luí efl pa5 agréable; les au–
tres
parri~s
de la viéljme fe brí'llenr a,vec du bois de
genievre1 mais
~our
les cuifrest on les fait rOtir avec
iles feuilles de
féd~ros . f'~ye2',. Pwr:Ro~ .
V
ers
~~
pone
facré~
de
.Si&Y,OII~
,
&
~out-aupres
de.
cerre pQrte , l'on trouve, a¡oure
l~aufamas,
un remple
de M.infrve, qui fut autrtfois coníacré par Epopée,
&
qui ,
!qi~
pour la grandeur , foit jlOUr la
magniti~
cence,
l
'emll.Qr~oit
bea_ucoup fur t.ous (es
~ilices
<le co
SI
D
tíeclo-li ; nuisle tems n'a ép3r1mé que fa repnr::t ioo
car
ce temple
a
écé
bnllé par le fea du
cíe!
&
l'o~
n' y voic qu''!n aorel que la foudre n'aic
P3\
enJorn–
m1,é,
&
q01 fubti1le daos le m ne
én
qu'•l <!coír d
rems d' Ef"'pée. D
vanr
cec aurel efl la fépnl rure dn
héms ; auprb de fon
romb~u
l'nn
a
fl~~é
les lb ues
de ces dieux , que l'on appelle
prifer-.!aUIIrr,
auxqucls
les
SiL'YOniens fonr des facrrlices avec le memes
cé–
rémon,es que les Crees onr accoot umé de prar;qaer
pour dérourner d'eux les maux qu'il appr81enJenr .
SIDA-PO
U ,
f.
m. (
Bota11. txot. )
n m d'un arbre
qui cr01t aa Malabar :_ il n'efl remdr9uable que paree
qu'il
o
e porce des fr01u que quand 11efl
exrrcmemea~
vieu~.
Ray.
bift. plant . ( D.
J.)
lDA Rl~
O , (
G;og.
mod.
b Jurg de la M'orée, dans
la Zaconie , entre
1\1111iua
&:
,\1Jivatia , 3-peu-p
res
a
égale difl1ncc de l'un
&
de l'aurre .
O
o
prend ce
bOurg poor l'ancienne
Gtremi•
de Pautanías , ou
Ge–
T411ia
de Plinc . (
D.
J.
l
IDAYE,
(Géog. moti.)
M . Rélan écrit
Sydayt;
ville des lndes; dans l'tle de J ava, fu r la cllre leprea–
tr-ionale de cerre !le,
aflez
pres de T ouban, avec un
porr qui a dix bmfres. de profondeur, fond de terr•
vafeux.
L11t.
m6rid.
6.
44 (
D.
J.)
SI DE,
ou
,
IDA, (
G¿og. anc
J
ville de I'A6e mi–
acure daus la Pamphylie, (ur le bord ele lamer . Pro–
lomée,
{. V.
e. v .
la marque
immédi~temenr
apres
l'embouchure de I'EurJ'médonre ; mais Srrabon met
un f\euve enrre deux . (,;cpendanr comme il ne nomme
poinr ce fteu v.e, il
y
a
aJl[larence qu'il n'éroir pas con–
(idérable .
11
a¡oute que
Side
ernit une colonie des Cu–
méens,
&
qu'ou
y
voyoir un temple de Minerve , Le
Pérlple de Soylax fait auffi de
Side
une colonie des
Cumécns,
&
tui donne un port. Cir eron, /.
11{.
epijl,
6. ad Attic.
Tite-U ve, /.
XXXVII c. x x iij.
&
Pau.
fanias,
J.
V Il(.
c. x x :;iij.
pulent autfi de cene ville ;
&
le derni¿r remarque que le Mél.- couloit aux envi–
rons . La ville de
Si
de
efl aujounfhui prefque mure
ruinée,
&
les ruines le nommcnt
Scanda/or ,
0 \1
Ca.
¡¡elobora.,
felon Thever . Niger die
Cbiri.for¡da.
Side
efl encare une vill e da Peloponnefe , felon Pau–
íanias ,
{
J
1
J.
f .
X«if·
elle: avoi r, dir-on, pris fon nom
de Sida , une <les filies de Danai¡s.
Eunarhius , pa rriarche d'Anrioche
d~n.~
le iv.
G~cle, étoi r de
Side
en Pamphylie . Sozomene fai r un
grand éloge de les o.uvrJges . L'é!?life g recque honore
la 111émoire le
20
Février ,
&
la latine le
16
de J uil–
let . Sa di(('crration de la PyrhoniUe a été donnée en
H '-9
par U on
Alla ~ius,
&
ce n'efl
pa.s
Uf1
ch~f-d'<;cu
vre de j11gemenr
&
de critique.
( D .
J . )
Sil)
E, ,
(
Géag. atzc.
)
f'am eux érang de l'lnde .
Pline,
{
J(XXJ.
c.
ij.
dir que Ctéii:ls. rappone que
¡out
y
va
a
fnnd,
&
que ríen n'y furnage; c'cfl une
pure fable. Cer érang efl
~ppd lé
Siliti
p<!r Srrabon,
Silla
par Diodore de Sicile,
&.
Si /a
p1r Arríe[\ . Les
ha b• tan~
de ce qvanier fonr no.mmés
Si!ei ,
(
().
J.)
SJD. EN A ,
(
Géog.
~11c. )
f10ill d'une con.rrée dll
ponr de la Cappadoce , d'une ville de 1'Afie mineurc
<\ans la Lycie ,
&
d' une "lile de la Troade, fur le
Granique . Cerre dcrniere éroit
ruin.éequ
~~ms
de
Srrabon,
1. XII
J.
p.
~ 87.
(O .
J. )
&IDÉ t
I·Er S,
LH!i , (
G(og.
m1.c. ) S.id.eni,
peuples
de
la Cermanie . lis habito1eor J'ur I'QJcr, Je lon
Pro~ '
lomée,
l. 11.
,;,
xj.
Qn
prérend que
l~vr
pdys
étoi~
aa.nsle rerrein
d~
Srerin.
( D .
J
)
.
SIDERA ,
ot~
SID.RA,,
~
G(og. mot{. )
peti ~e
!le de .
l'Archipel, pre de la cll,re dt! la Morée , C:Ut{e les
~olfes
de Napoli
&
d't;':~;~gia .
C.<·tte lle
a
él'é'
bi~(I
COJI–
l1Ue des. an.ci.ens (ous le: nom de
Ct{audl{
,
Srrabon
tui donne trente fla,des '· qui ibnr
il
pem" une
li~ue
de
circuir. Neptune
y
avoit uu temple célc
:b.re,avec
droit de réfuge, auquel les. Mac&Jooieos '· matrres de
la
Crece•.
n''OI~renr
¡am.ais to.ucher ;
&
ce fur en
con–
lidérarion de ce
rempl~ .
que l'tle
fut·
appell<'e
f;'ojitlo–
IJÍU.
Qia,ne y éroit aufli, revéré(}
d'·uoe
r.uaniere parri–
<;uliere, d'o11 viut
a
la déef!'e l' ép.irhere de
CaJ~~rien
ne . Enfin
c;~rre
ile efl fameufe par la morr d.e
D
~monhe.ne , c¡ui s,'y retira, <;omnw da.ns on 3fyle a!furé
' que luí
pro,euroi~· le
temple de Neprune '· contre les
pourfu ires d' Anriparer.
( D.
J.
)
SIDÉ.RATIQN,
r.
f.
termi
de
Chir.urfit·,
gaogrene
parfaice .
Voyez
SPHAC!U: .
·
· En
Mtdeeilze
le
m01
jidératio11
efl pris
pou~
lapa–
ralyiie .
Voyez.
P-AR.,U
YSIE .
SII).EREAL, adj . (
Ajlronom..)
Qn app,elle anné,e
fi.deréale ,
le tems de la révolurion. de la
t~rre.
d'un
poinr de fon orbire au
m~me
poirít. Elle ef\ di(linguéd
de:
l'anné~ tropiqH~ ,
f'oytz
A'IJ .
sroe.