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3;
r1x
e
·horbitaot aux
lndiens
cha–
cun
de
leur
département,
&
qu'ils
les forcent d'acheter pour
faire
leur
propre ouvrage ,
fans leur lai!fer
la
liberté d'en avoir autrement.
Le
droit
que le Roi leur accorde
de vendre
tomes forres
de
mar–
chandifes
d'Europe,
dont les
ha-
, iuns de Ieur départemenc peu..
vent avoir befoin ,
leur fourni
bien d'autres moyem de véxer les
ln.iiens.
Lorfque , par exemple ,
ils
n'ont point d'argent comptant,
ils prennent
des
marchandifes
a
eré
lit
de
leurs amis qui
les leur
vendent trois
fois plus
qu'elles ne
valent, parcequ'en cas
de
mort
1ls
courent
rifgue de perdre
la
dette : ce qu'on voit tous les jours
dans ce
pays.
On peut juger com–
bien ils en
font
enfoice payer l'en–
ch
'·re a
lX
lndiens:
&
comme ils
difiribuent,
pour ainG
dire ,
au
J(
-e
tomes ces n11rchandifes ,
il
fout·
bon gré malgré
gu'un panv
re
ln-
ien
achete une piéce d'étoffe ou