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E R O U.
3)
§
iabitans
de cerre ville. Mais com–
me il eíl: érroirement dcfendu ,
11cme aux
plus grands
d entr'eux,
de poner des armes; c'eíl:-a-dire;,
oe
porter ni épée
ni
íl:ilet '
fans
une permiffion particuliere,
&
que
d.'
ailleurs ils
fom
tres-Behes ,
les
E
fpagnols
f~avent
bien les
appai–
fer
par leurs menaces,
&
les amu–
fer de belles promeffes.
Herrer((,
<lit que cene défenfe
fot
faite en
leur
fa
veur, parceque quand
ils
écoient yvres, ce qui leur
e(l:
affez
ordinaire, ils fe tuoient ou fe blef–
foient les uns les autres.
Gap,·e
,
qui
a
demeuré r
2..
ans
a
la
lvouvelle E
fpagne,
&
a
exer–
cé
les
fonft:ions paíl:orales dans
plufieurs endroirs de ce
vat1e Em–
pire
,
a plus eu d'occafion qu'aucun
aune
f,uropéen
de conno1tre
les
oppreffions
que
les
lndiens
fonffrent
de h
part
des
Efpagnols.
Quoi–
C)lle ,
dit cet cet Aureur, le
Roi
d'
Efpagne
n'ait jamais voulu con–
~emir
que les
lndiens
fuíf
ent cf-