nu Pl!Rou;
J)
Voici
les raifons qu'ils
en
donnent
dans
les
Lettres édi.fiantes
&
cu–
rieufes
,
tom.
8.
" Comme on a reconnu par une
,., longlle expérience
que le
com–
»
merce
des Efpagnols efl: tres-pré–
,, judiciable
aux
Indiens, foit qu'ils
,,
les
traitene a
vec
trop de durecé
,, en
les
appliquant
1
des
travaux
., pénibles ,_
foic qu'ils les
fcanda–
»
li(em par
leur
vie
licentieufe
&
,., deréglée;
on a obrenu un
décrec
,, de
Sa MaJefté
Cacholique ,
qui
,, défend
l
tous les Efpagnols
d'en–
"' trer
dans
cette
Miffion
du
Mo–
"
xos,
ni
d'avoir
aucune
commu-
nication avec les
Indiens
qui la
,, compofent ; de force que
fi
par
,.,, néceffité
ou par hafard
quelqua
v
E
fp__agnol
vient en
ce pays -
la,
,, le
P ere Mijfionnaire,
a
pres
l'avoir
,,
re~u
avec
charité ,
&
exercé
en
,, fon endroit les devoirs
de
l hof–
,, piralité
chrérienne ,
le
renvoie
enfuire
dans
les terres des
Ef
pa–
gnols .•