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l.'

H I

S

't.

Plz~rrc.

A caufe de

ce m

multe Ferdinand Pizarre fut con·

traintt

y

aller, il feic

decapiterle~apitaine

Melfa comrne

autheur de

la

mutinerie,& auffi par

ce

qu•il auoit

mal

par·

de luy,

&

de fes frercs,

&

qu'il auoit voulu deliurer Al

4

magro

li

ou l'eufi mené

a

la ville des Roys.

Il

donna les

trois ceos foldats de Pierre de Candie

au

capitai,ne Peran

4

zures,& l'enuoia au mdinepays. Voila commentles

Eípa· ·

gnols pour lors fe dcfpartirenc,

&

conq\lcfierent

pl.us

de

· :z.z.Qco. mil de pays en longueurde Lent1nt en Ponent

a

uea

vne admirable diligence,

&

promptitude, non fans

tou•

· tefois endul!er de grands trauaux,

&.

perte de pluGeurs

(ol·

. dats. Ferdinand,

&

Gonzalle · Pizarre fubiugucrent al0rs

Collao, qui eft vn pays forr·abondant en or,

anffi

pa.r

de

4

dans reuefient iis le urs remples d'or depuis

le

haulr iuí<!Jues

~n

bas,

&

dl:

bieó pourueu de grands moutons qni ueCem·

blér tolitefois aux chameaux de la Croix, auffi dü;iez vous

que ce fuffent pluftoft ccrfs. Ceex qu'i·ls appellent

Vacos,

portem

vne

la

ine

f.)rt

fine:

ds peuuent poner fuii

le dos

vnc fornme de cinquante

a

cem

liures,&mefme

ils~pertent

les perfoones, qui vont par pa·ys, mais ils vont

ho.p

p~faml"

rneot)

chofe poliible contraire

a

l'impatiente coletre

des·

Eljagnols : quandjJ fe lalfenn; ils cournent la

tefie

•vers-ee~

1uy) qtúeft montédeffus,

&

iettent vne eau puante,&

rils

fe laílent par trop, ils fe biífent tomber en terre,

&

ne

fl:

vetilent leuer, encor' qu•on les tuaft

a

coup de baftoos,iuf·

ques

a

ce qu'on les aht defchargez entierc::ment. Les habi·

taos de Collao viuent plus de cene ans, ils ont

fa.ulre

de

mayz

,-&

aurlieu.mangónt cenai,oes ¡aaines, qui

refetm~

blent· a des trufles, iis les appellent: papas. Fel!'aÜ1an!Pi...

zarrc

de

B

f>en reto urna

en

la

ville de Cuzco, ouil veicl

Fran9ois fon frere qu•il

~'auoit

encor' veu depu'is _le

te~ps

<1u'ds

fe veirent

va

peu deuant qu•Almagro fut pnfonntet.

Ils

communiquerenr

la

enfemble de tout ce qu•ils auoieat

faitt, & particulierement des affaircs du gouucmemequ,

Hs

refelurenc que

F~rdinand

pom tous deux iroie

en

Efpa-:

gnF

rendre ratfop

a

l'Empereur de rou

t,

porraoc le proces

d'Almagro,

&

le reuenn des quints Royaux,

&

le rapport

de toutes

l~s

conquefrc-s qu•ils auoient faia:cs,

&

combien

elles pouuoient fournir·de reuenu. Lcurs amys, qui

f~a_uoicntla

:VCrÍté

de

tOUt: Ce

qui

fc{toit

pa!fé>co-nfeillercnt

a