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~E

N! R AL E

I)

E S

t

N DE

S.

143

du rerle des gens de Attabalipa,& de plufieursautres. Illes

rencótraaX~uxa,

& fans cóbattrevint

a

Vilcas, ou QuiC.

quiz,penfant bien tenir fes cnnemy.s, & en faire

a

fon p!ai..

.úr par ce qu.'il auoit les montagnes de fon cofté,qui lu

y

fa–

uorifoienc, aífaillit rauanngarde que menoit le capitaine

Sotto,il

y

eur.. fix Efpagnols tuez,& beaucoup de

ble~c:z,&

nefen faillut gueres que cefte auantgarde ne fut rompue,

&:

mífe

~n

routte.Mais la nuitt furuint,qui les fepara.

Q.!!.,Íf–

quiz feit fa retraiét:e au haut de la moncagne ioyeux au.

poffibJ.e. Ce pendant le capitaine Sotro au lieu

de

dormir

refeit fon auanrgarde auec des foldats qu'amenoit Alma–

gro. A

grat~d

peine le iour poiognoit il quand

les

Indiens

eftoient dei-ia venuz aux maios. Almagro, qui pour

ceft~

iournée auoit prins la charge pe commandc:r fe retira en la

plaine pour mieux fayder

de

fa c-auallerie, & poar faire de

plus grandes executionsfur les

Indicns.~fquiz

n'enren–

dant point encor' cefte aftuce, & ne fe doubtant aucune–

mcnt du nouueau fecoms,qui eftoic arriué,penfoit que fes

~nnemys

fuiiTent. Ainíi rornpant tour fon ordre fe meit

a

les fuiure viuement.Mais la cauallerie Efpagnolle ferrée en

groz oft tourna incontinent bride, & d'vne grande furie

aoona fur

~fquíz,qui

pour lors apres auoir perdu grand_

nóbre de fes gens fut con:rainél: fuir bienvifte. Pendant td

efchec Pizarre arríua auec tout le refte de l'armée &

d~meura la cinq iours pour veoir quelle i!fue prendroit cefte

guerre. Cornmeil eftoit la

attend~nt,

Mango frere de Aua–

balipa

fe vint rédre

a

Iuy. Ille reccut humainemét, & le feic

Ro

y

luy mcttat fur

tefte le petit flocquet qu' ont accou-

_ftumé porter les Roys Yngas. Il fe mcit puis apresen che·

min dbnt fuiuy d'vn forc grand nombre d'Indiens, qtú

iournelleméc arriuoient pour venir faire feruicc:

a

leur·nou–

tleau Ro

y.

Or comme il approchdit de <_:uzco il

apper~eut

de grádes flabes;péfant qce fuífent les habidis, qui brufiaf–

sét leurs maifons,a fin

q

les Chrefiiés n'en eu!fcnt la

iouif~

fance,enuoia inconánét quelques cheuau.x courir iufques

~ a

la pour empefcher ce fe u. Mais telles flambcs ne femoiét

que de

íign~s

quefaifoient les habitans

a

quelques autres,

qui eftoient en embufcade, lefquels ne failfiren.t auffi tof"t

de forrir comre ces gens de cheuaC qui couroienr droia

a.

cux.Ils efto,ient en

h

grand nombre qu'ils feirent rourner