Previous Page  546 / 596 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 546 / 596 Next Page
Page Background

~.n'

1-t:sTolait

oxs GvE

!.

s

C1v1L:a"s

ts

vns

&

les autre.s

n'

e)oient deja

1u'

vn mefme

l'e11ple,

&

~#e

fl

M

aiejll luyferoit lu me(mes

Gratifications,

1u'

eUe

auoit

fiutes

J

_(o11

:Frere ,po"r

t'e11trttntement

de

fa

Perfanne,

&

de fa M 11

ifon.

Maia

toutes

aes diligences

f!C

feruirent de rien au

Viao-R.oy,

&

nc

luy

donnerenc

aucmn efpoir,

f

oic que lo PrinGc

nc fut pas

d'humcul

a quicterfon Azile,foit quele

Viae-Roy

manquaft deMiniflres•

tant Indiens qu'Efpagnols, qui fnffcnt

capablcs

do le

feruir

en

cette

occafion,

&

tels

que ceux

que

fon

Predecdfeur

auoit en·

uoyez.

AdiouA:cz

acecy, qu'il

y

euten~ore

duti:ofte

du Print:e.

de

grandes difficultez qu'i

l'obligerent

d'abord

a

ne fuiurcau·

cun

Party;

Car fes parens lcs

plus

proches,

&

les Subicts qu'il

fc

crouua

pres

de

luy,

tous

efpouuentez

de

la

Cortie de fon

Frere~

do

la

mauuaife

reconoilfance des Ef

p~gno1s,

&

du peu

de

temps

qu'il auoit vefcu

parmy

eux;

fe

plaignant

de toutes ces chofes,

comme

fieux-mefrnesl'euffentofi:e

du

monde, confeillercnt

a

/

leur Y

nca de nc bouger de fon

Defert,

oil il valoit bien mieux

qu'il

vefcut

parmy

les Lions, que d'aller

mourir

cntre lcs mains

de

fes

Ennemis.

Le

Vice-Roy

(ce~t

la

refolutio~

de

ce

Prince,

par

l'entremifo

des Indiens, qui

encr0ient

dans ces

Montagnes,

&

qui en

fo-rcoient, principaJement

do

Gcux

qu'ils

appclloienu

Domeftiques,

pource

qu'ils

viuoient

parmy

ks

E(pagnols

leurs

Maiftres,

aufquels ils

firent

comprendre plus

necccment - cett~

;iffaire-fa. Le

Vice-Roy s'cn

cftanc donG

efclaircy,

prit

confetl

de

fcs

Amis, quiluy direnc, que

puis

que ce

Pnncen'auoit

pas

voulu

venir de

fon bon

gre,

il

le

faloirauoir par

la

force,

&

luy

cnuoyer des

gens

de

Guerre

qui le pr

iffcat, puis

l'execmccr

a

mQrt;~eceferoit-l~vnjignaU

feruice.qu

'on·rendro1ta11

Roy

Catho·

lique,

&

vngrand bien pour

10111

le

Royaume

:

~e

ch

Ynca,

po11,

n'ejlre

ptU

!oing dugrand

chemi11,

'fHi

mein(

Je Cozco

d

H

uh11manc11,

f7

~

Rimac

,fl

firuoit

de!'

11d11antage

du lieu

p

oNr

defiler le

P

d)S

:

~I

Jis Jndiens,

&

fas

r

11ffeuxfarfoient

toujfume

4e

'lJDlerles M4tchanas

£Jj>agncls, qui pajfaientpar

IA.;

&

q1l1ls

c~mmetloient

plHjieurs

autr~s

me.fchance/e%> contre

eux,

dont

i/J

ejlotent

E11nemi4 mortt!i. I

ls l11y

d1.

''nt

depltu;

~e

ceferoit le

moyen

de mettre

~

co11Nert

cit

Empir~

du

S

oujleuemens,

&

des trouble.r tpte ce

Prinrt

po11rruit c11ujir

qnand

1

I

luJ

plairoit,

a

la fauetJY des

TnctU

JnditnJ£es

Parem,

Jes

Caciques

fls

.Subtets,

&

des

Mejiifi

fils

t(E_J}agnols,

&

a

Jnditnnes : .2._ue

to.ft.I

1e~x-cy

enflmble,

tant

fts

P

affi11x,

queJes

pl'IU

proches

~

flr61ent

~tell

~!fe1

IJH'!IJ

ef!_l~e

1!_!11Hel/es

R11fliUTJ!

,po~~'e 'i'/~~es Je11~ 11111~i.rg1.e~I

118