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I

!

'

f

.,.

I

I

(

:

Dits

EsPACNoLs,'nANS

LES lNnls.

4SJ

f!U'ils

auoient

efirangle mefchamment, attache

a

vn pieu: Et ."

qu'apres

toutes

ces

er6dies,

i1

ne

faloit

iamais

fe

lier a telle for-

cc

t~

de gens,

mais appr bender toufiours qu,ds

n'en

fiffencautanr "

a

leur

Prince.

t

"

Ces

Capicaincs

s'efl:anrremisen memoireles ACl:ions

queic "' ·

viens de dire,&, plufieurs autres

cru~utez

femblables, que Jes

.

~fp

gnols auoient

exercces concre les

Caciques,

at.

lcs autrcs .

Indiens prindpaux; de

J~

plus part defquelles ic

n•ay

point

p~r-

.,

It,

pource

q u,

Iles

font affez cognues; furent auffi to

ft

crouuer -

leur

Ynca,

&

luy

declarerentles fencimens

des

vns,

&

des au–

tres,

toucban

t

fa

fortie. Cecce Relacion le

mit

en alarme ,

&

fu

c ·

caufe

qu' pres 2uoir bien confidere

Ja More

de fon

Pere,

&

de .

Con

Oncle Acahuall pa, il fe refolut de ne point negliger cet Ad-

:

u.is

, mais

de

fe

tenir clans fon

F

cnt,

fans s'aller

mettre volontai–

rement a la mercy des

Efpagnols:

Et ce fut

;;ii

ors

qu'il vfa de ces

·

termes, rapport z en vn

autre en

roiCl:

par

le Palentin:

~e

Jes

.

<..Am6

'./]Jdeur1

et'.[{ent).

r~n

rttonrner

h1en

vtfh,

&

qu'zl n'auoit qtte

faire de

leur;

Lettres

d'

Abolition,

ny

de

le11rs Pre

fens,

n'cftant

p44

d'humettr

a

vo1doirautrechofe

,jinon

tpte le

Vice-Roy

fe

go1mer»11fl

4

.

fa

mode:

~e

pour

itJJ

il

(e

go1111ernero11

a

lil fienne

J

comme

ti

1111oit

fa

it

iufluesalor

.f,

&c.

Mais comme noA:re Seigneur par

fa

Mifericorde in fin ie vou–

loic

quece Pnnce,

fa Femme, fes Enfans,

&

rous ceux

de

fa

.

Famille, encraffent dans 1

Giron

de l' Eg1ife,

nofire

bonne Me–

re;

il

luy

change

ala

mauuaife volonte que l'apprehenfion de

la

Mort

luv

faif

oic auoir:

de

forte

qn'en

peu de

cemps

ii

commen–

~~de

bien

etperer;

&

fan

fe

d fficr

des Efpagnols, concJud a

part

fo)

de

s'aller rend

re

a

eux. Ce qui efi plus

particu

lierement

rap po

rte

par

le

Palen

tin> I

ors qu 'en fuitte de

ce

que

nous

2u-0n

dit

cy

delfus , il

adioufle,

~e

I

an Strra,

&

;c.r

C8mpagnons

tjiant

f"'

lr

pomll de

par

ti

,

tis

ft

1

llJI

dep11is

ront;

emandez;

&

qu'

o»-

-

ler~renuoya

deax

Ind

t ns,

qttt

le

urdtrent,

cf<.!!'tl1

entrL

jfnt

IOU!

,poul'

fair le

r Amh

,1f11d1

4

t'r-

'C.z

&

It

ft.

s

C 41J1t 111ne

s, (}'c•

. En

effet ,

la

chofe

fo

p~!f:

com

me

c6t

Aurheur

fa

rapporte

~

quoy

qu'il

n'y

obferue oint l'ordre requ1s : Mais

dafls

le

recit

que 1'en

fai ,

ie ne p nfc p

s

qnc te m

tt

omp ,

puis

que

i'en par-..

le felon

que

ie

l'ay ouy

raconter

t

uuent

aux

I

nd1en mef

mes,

qui accc

mpagnerent

ce

Prine

~

n

ce

v

)yage, qui

dan

OU

e

les

v1Gtes .qu'i

s

fai~

ient ch z m M re,

l ,entret.enoient

or ·....

p

Pp

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