4sz,
HtsTOIR~ . o .~s
GvERREs C1v1L1s _
aucres
~ui
ne paroiffeocque de
nu itt,
nfemble-de
la
differcnto
difpoficiondcl'Air. C
ilsnecelferenrtous cesiours
aderc-~
garder accenriucment de Soleil efioir obfcur, cu clair,
&
le
Ciel ferein, ou couue1
t
de n uages, aft
n
de prendrc
toutes ccs ·
~hofes
la,
pour
de bon ou de mauuais Prefages. Hs nc deman. '
derent rien
au Diable >
pource,
comme
nous auons
dit
ailleurs
.
'
qu
'iine
p
rla
iamai$ p1u
a eux,
depuis que
par vne Grace
parci_.
cu
lie.rede Dieu,
les
Sacremens de
r
Eglife,
noftrc bonne Mere,
furent incroduics en
cec
Empire.
la
Or
bien
que leurs Deuins,
&
leurs P redictions ne1eur prefageaffent ricn quede bon;
ii
no
. Ja1£fa pas
neancmoins
d'y
auoir plulieurs
opinions differente-s
en- .
,, ere
les
Capicaines:
Les
vns difoient, Qu'il
n'y
auoit point de .
,,
al
q
ie
le
Prince
forcit
de
fa
demeurc
ordinaire, pour
fairt:re–
'' veue
Je
fes Eftats,
&
de prendre
part
aux
delices
qu'il
y
pouuo.it»
gou!l:er.;outre
qu'i.l leur
sebloic
a
propos,qu'il
fe
fit
voir
atous fes
Subiets,puis
qu'ils le defiroient auec impaciece. Les autres tout
_,,au contraire mettoient en auant,
~ifs
ne voyoienc pas que cet- ·
,, re
N
ouueaure
put
derien feruir,pu1s qu'on auoit
demis l'Y
nca–
, de
fon
Empire,
que Jes
Efpagnols
auoicnt
parcage
enrr,eux en
diucrfes Pro.uinces, fans qu•il
y
eut apparence qu'ils le deuffent
" iamais
rendre; Q.!e fes
Vaffaux
pleureroient plufloft qu'ils ne
•>
fe refioliiroienc de
le
voir Pauurc,
&
Desherite:
~routes
ces
n
belles prom lfes que faifoit le Vice- Roy, de
luy
donner,
&.
a
fa
n
Farpille deguoy
~'entrecenir
no.blemenc,
n\~fioienc
que paroles
en l'air, puis qtl,il ne daignoit nommer Jes Prouinces qu'il
luy '·
,, voulojc
affigner,
ny
le Parrage
qu'd
pretendoit luy faire de fon
»>Empire:
Q y,ainli
toutes.ces
Conditions
fe
crouueroienr au def- ·
,, foubs de
1,Y
nca, pour
qui
Lil
feroic bien mieux de mourir
banny~
., clans les
Monragnes,
qu d,en
forcir, pour
viure miferabJcment
a a face de fon P.euple; Q.i'au refl:e, .ce qu'il
faloi-t
apprehen- '
~,
der le plus, eltoit qu les Efp gnols ne le traicaffent'
comme
ils
»
a.uoienc
aurre~ois
craitte
{on
Pere;
Que pour
route
recognoif–
,,
fance
des
B1ens-fairs
d
~t!ls
luy
eftoient
obli~ez,
pour les
a~eir _·
~
deflmrez
e Jeurs Enn9m1s,
& de
la
morr qu
1ls Jeur
voulotent
s>
d:onner, ils l'<tuoient ingrareme.n.t fait mourir eux-mefmes, Jors
que
P.
ur
I~
s
defennuyer, &
les
tirer de la profon de melancho..
~lie,
ou
us
eA:oient.comme cnfeuelis ,
ii
leur
fa1f
oic l'honneur de ·
~
ioiler auec eux a la boule
~en
vn mor, ils
fe
reprefencalfent
N
r
extreme
cruaute
par eux..exe1cC.een
la
Perfol}ne d'
Atahuallpa,
.
-