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- o

H1sT01RE

nEs

GvERRt:s C1v1L:e.s

7

d'

(

'

faire

femblant

de

s'humilier; Car

au icu

e

couter

~e

qu on

- lu

difoic

il

regardoit de part

&

d'aucre, auec

vne

alhon

auffi

y

,

,. •

d

d

gr

ue,

&

auffi

imperi~ufe

'·com

me s

1

eut eu

IJ'

co

mman

e~

ment fur tous ceux

qut

cftote,.?t cleuant

~uy.

Ce u

app

~rc.eu~

n.t

le Prefident Gafca

il

vgulut

qu'on l oftat de

la ,

&

am

fi

tl

fut mene a

la

Tente

de

Diego

Cen

eno,

&

m~s

en

~n

lieu fepa–

re ,

G

bien

que

Gon~alo

Piyarre

&

luy

ne

fe

v1rent

1ama1s

plus.

Tousles

aucres

Capitaines

&

Offic1ers

furent

arreftez ce

mef.

me iour,

&

les fuiuans,

fans

que pas v

d'

eu~

pftt

s,ekhapp~r:

Le Capitaine

lean

de

la

Tour fut le

feul qui

prolong,...a

fa

~1e,

car

il

demeura

cache

quatre1mois

durant

dans vne

Chaum1ero

d'vn defes Valets Indiens) fans que

perfonne

fceuc ce qu'il

efl:oit

dcuenu

durant ce

temps

la,

non

plus

que

fi

on

l'eut

ban

y

du

Pa'is: Mais

enfin

fa

mauuaife

Fortune

voulut

qu'

n E

(

pagnol

lc

defcouurit} fans

y

penfcr,

&

ain!i

il

fut

pendu commc

lt.s autre!•

'IJES VISITEs FAITES

~

CARVAJAL

durttnt

fa

'7'ri(on,

f1

de ce qui

fa

pttjfa

entre

luy,

fi

ceux qui talloient rvoir

pour

s'en

mocquer.

CHAPITRE XXXVIII.

T

o

v

T

ce

que nous auons

die de

la

Bataille

de

Sacfahuana.

fe trouua

fa1t

a

dix heures du matin,

&

aduint

let

neufuief–

me

d,

Avril,

mil cinq

cens

quarante-h

1tt:

En fuitte dequoy

le

PreGdent enuoya deux

Capitaine

a Cozco, cant pour

prendre

ceuxquis'en

efl:oient

fu"is de la

Batail

e,

qu,afin

d,empefcher

qu'il

n'y

e~t

des gens aa:ez

cemerair.es

,

pour

entreprendre

de

fac–

cageda

V

1lle.

Le foir

de ce mefme

1

ur ,plufieurs

Capitaines,

&

S~l~ats

Principanx furent viftter l.e Prifonmers,

foit quautres–

f

o1s~ls

es

cuff~nr

eus pour

Amis,

fo1t qu'ils fuffentleurs

Com–

pa.tnote~,

&

leurs

Parens.

L es

vns

s,y

en alloient,

p01n

les con–

folerve

ntabl.e~ent

J

&.

le'

autres

pour

leur~ in~eref\:s

propres,

afin.de

f~1uo1r

s

ls

ne

\atffo1ent

rien

de

cache,

dont

ils

pulfent

l~enter

. Fcan~01s

de

Carua1a\ fut

lefeul,

en qui ces conlidera–

ttons,n

y ces

rtfpetl:s

ne fe rencontrerent

point,

fe

tro

uuant alors

~

ban

do

ID.le

de

Jj

s

phis

Confid~ns)

&

de ceux de

f.on

pa"s. Il n