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D E

L A F L O R 1 D E.

PAR

T.

1

I.

L

1

v.

II.

r53

lierement les maiíons Je C:ic·que.

lls prirent outre pluíi1.::urs jeuncs hommes

deux de tes femmtS qn'on trouva

fort

belle~,

&

qui ne s'étoicnr pü fauver avec

les autres,

a

cau[e

du

trouble

ou

l'arri,·ée

des

ennemis les avoit

mi fes.

C H

A

P

I

T

R

E VIL

Dl'fordre que fes Cafquins firent dans le Temple de Capaha, avec la

pour(uite du Cacique.

A

Pres

que

les vaífaux de Carquin eurent

pillé la

ville , ils s'appellcrent

]es

uns les autres;

&

dans la peníée d'offeníer cruellement Capaba, qui etoit

fier

&

fuperbe, ils enrrerent au Temple

ou

étoit la fépulrute de fes ancctres,

&

emporterent toutes fes richeífcs .

Jls

y

renverfcrent les trophées qu'on avoit

élevcz de leurs dépou"illes, bnferent

les

cercue1ls,

&

répandi1 ent de coté

&

d'aucre les os des mores,

Enfoite de rage ils les foulerent aux pieds, 6terent

les tetes de leurs gens qui étoicnt au

bout

des lances au pones du Temp .e,

&

mirent en leur rlace celles qu'ils venoi

nt

de courer au

X

h.

bitans de Capa ha.

Enfin ils n'obmirent ricn de tout ce qui pom'oit offeni

T

mone1lement leurs

cnnemis.

l ls delib-rerent méme de bruler le Temple

&

les maifons du Caci·

gue,

&

i~s

n'en fu ·

~ nr

cm;

echez,

que

parce qu'ils avoiem peur d'offenfer Soto

qui

arri\·a

enfi1ite de ce dd orJ1 c.

Comme

il

aprit

la

retraite du Cacique,

il

luí

J

pecha

de

frs fu je . que

l'o n

a

·o it

i

is ,

&

lu1

fit

demander

Ja

paix avec

fon

miti é.

_

1ai:;

l

Ba1

b. ~re

t émoig1

a

qu'i\

ne rcli

iroit

que

la

vengeance

du

tort

1

u'on

l

1i

\'o :t

f

it,

&

c

1

u'il ,

~1Cr

bloit

des

trou¡

es p rrnr en avoir

rnifon .

C'eíl:

pou1

ioi

l G

'i. é:

.11

commanda

a11x

Efp;ignol

&

aux Indiens de fe

ten ir prérs

po ur m a rcher

V

1

s

l' I

ik'

&

la .deíTus

e,

iC]

uin le pria J ';Htendre trois ou

uatrc

·o urs, tandi :>

qu' 1l féro1t

monrcr des b rcaux

~H

le

Ch!rngua qui

paffuit

auili

fu r

í(

s

terrcs.

S ro co

1

cmic

:i

ccl:l,

&

au

me

e temps Caf u in manda

a

fes

ÍU JC

..

J

le

\'C

ir j o i id1e

a\'CC

OÍX;\nte b

tC.lllX,

pour fe ve ng er

Cntiercment

de

~ll' S

n 1em is.

e

¡-C ll

i,

nr Soto dép

~ choir

cln iue . nr

\'CrS

Ca~aha'

dn.1

s

J

vu

J ...

:-~~:e

la

t

,

í. ·;

>ai comme il de[cfi era uc rcÜíllt" ,

e~

qu'i l

f~üt

cue

le

b . : . u x , v·l

~ ;) ÍLnt,

il al la les recc vofr a\· ec ,es trou f e ,

&

[e

rcndit a l' Ji1e

Oll

s.,

t

ir retiré Cíl

raha,

apt es a ·oi1 demeuré cir.g jours da ns

Ja

vil le de ce

e

c im c .

L s

:: f

uins

fui

virenr

nuíll

t

cr

e

G ' néral,

&

p our mieux faire

le

dégar fur

I....

~ ~ e r·

es de l

u 1:;

cnncmi · ,

i

s s' é rend ire i:r da

s

la marche cnvi ron une de-

11

i

iie ue.

Is trouvcrcnt p1ufieurs

e ,

res

de Ieur P rovince , :rn. q

1el

on avoit

cou

é

les ne

f

de

ddlus

le

cou

du p!ed, pou r les empécher de fu ir, & ils

1

s

r n

1

0~

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1

ent u p

:s,

plus pour ma r

er !et r viero ire ne pou r en

ti

e r aucun fer–

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e.

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íu irc ils a rri\ "ré

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q ue for me 1 Chien ua

o u le Caci 1ue s'

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i

fié

de b o

11

l

ali ades,

&

Oll

il é t

i

d ifficile de le

l rend .

e

'

cau e

u ...

s b ois qu'il

y

a oit, \,;.,.

es br ves gens qui l'accompagn

jen ,

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1.

11

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o