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douta point d'etre bien
re~u
par
le
:I739·
Prince Lobkowitz. Lorfqu'il fe trouva
pres des frontieres de la Tranfilvanie,
il
envoya avertir le ·Prince de fon arri–
vée
~
&
lui: notifia les raifons qui
1'
a·
voient obligé
d'y
venir. Au lieu de le
bien recevoir, ce Gouverneur fit d'a–
hord de grandes difficultés de le laiífer
entrer dans le pays ,
&
apn~s
beaucoup
de conteftations
~
il
lui accorda enfin
le paífage ' mais en meme temps
il
le
fit
traiter par fes troupes comtne s'il
étoit prifonnier. T rois Régimens de
Huffards
&
deux de Cuiraffiers entou–
rerent les troupes de F roloff,
&
leur
fervirent d'efcorte jufqu'en Pologne;
o:Q ne leur fournit rien
~
elles étoient
obligées de payer tout argent comptant
&
a
un prix exceffif;
il
ne leur étoit
permis ni de faire paitre leurs cheyaux,
ni d'envoyer aux fourages ; mais ce
qu'il
y
avoit de plus affreux que tout
cela, c'efi qu'auffi-tot qu'un
~ofaque
s'éloignoit d 'une centaine de pas du
gros de la troupe , il étoit impitoyable–
ment maífacré par
les
Huífards Autri–
chiens,
&
cela pour avoir fon cheval
&
fes armes. Les Cofaques du Don
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