44
M
É
M
o
I,.
RE$
~~~
nube. Sans doute il ne trouvoit
pas
ii
1739.
facile de pénétrer jufqu'a Kie>w, que
de marcher a Belgrade
&
Orfowa.
Du
moins nous
luí
aurions épargné une·
bonne partie du chemin, s'il avoit vou–
lu nous doni'ler la préférené€
&
fe me–
furer avec nous.
N
ous déteíl:ons
une paix
honteufe.
Les Turcs nous ont fait des avances
pour la faire ; ils nous
0nt
effert des
conditiDns avantageufes : l'lmp€ratrice
ma
Souveraine n
~en
a
voulu rien
en–
tendre.
A
préfent la paix efl: conclue entre
l'Em
pereur
&
les
T
urcs.
J
e vois cepen–
dant par la lettre
&
par
le
journal de
V
otre Alteífe , qu'on garde
un
profond
íilence re la
ti
vement
a
la Cour de
Pe–
tersbourg.
J
e n'ignore pas que Mon–
íieur
le
Marquis de
ViHeneuve _,
Am–
baífeur de
F
rance
a
ConítaGtinople ,
a
une infiruB:ion limitée, fuivant laquelle
il peut conclure la paix avec la Porte.
Si
1'
on
ne veut
pas nous
1'
accorder
a
d es conditions
fa
vora bies
&
nous don...
ner un équivalent pour Chotzim
&
la
Moldavie,
je
continuerai les hoflilités
fous les
aufpices
de-
Dieu.
J'ai
l'honneut