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S S I E.
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173
penfée
d'entreprendre 'la moindre
chofe~~~
DÍ
COntre
elle ni COlltre fon fils; qu'elle
1741•
avoit trop de religion pour fauífer le
ferment
qu'elle avoit preté; que tous '
ces rapports ne lui venoient que de la
(
part
de fes ennemis qui vouloient
la
rendre malheureofe;
que
Le:ílocq n'a-
voit j9-mais mis le pied dans
l'hotel
de
Moníieur de la Chetardie , ( ce
q.uiétoit vrai
~
car
ils fe
voyoient toujours
ailleurs; ) que cependant
_la
Grar}de–
Ducheffe
étant la
maitreífe
de
faire
arreter Leftocq, elle n'e'n découvriroit
que .mieux
fon ·innocence.
La
Princeífe
Elifabeth , ajoutant les pleurs
a
fes dif..._
cours , fut
ft
bien repréfenter fon inno-
cence, que la Grande-Ducheífe en fut
attendrie jufqu'aux larmes'
&
ne crut
rien de tout
ce
qu' <Dn lui
en
avoit
dit.
Auffi-tot que la Princefre Elifabeth
fut retournée
dans
fon palais , elle
in–
forma Lefiocq de fa converfation avec
la Grande-Ducheífe. Ce confidept
a~roit voulu prévenir cette nuit meme
le danger qu'ils couroient tous ; mais
comme ceux
qui
avoient part au com.:..
plot
étoient difperfés dans les différens
quartiers,
&
qu'
on ne les
a;oit
aver-