15
};
R
V
s
s
Í
É
o
3
01
tel~che
a
la coníl:ruétion des máifons,
,=zwwwn;e~
a
la perfeétion des lignes dont ou vou-
1737
6
loit entourer la Place depuis le Liman
juf
qu'a
la
Mer
N
oire. Les grandes
fati-
gues , le peu de nourrirure
&
les exha-
laifons de tant de cadavres enfevelis
fous les ruines , ne manquerem pas
de
caufer de grandes maladies. La garni-
f
on qui avoit été d'abord de huir mille
hommes ,
fe
trouvoít réduite
a
cinq
mille
a
la fin de Septembre,
&
de ces
cin·q mille il
y
en avoit encare plus de
milte malades. Voila l'état des
troupes
a
vec
lefquelles Moníieur de Stoffeln
foutint ce fiege mémorable.
Les ennemis envoyerent de temps
en
temps
du coté d'Orfchakow
quel–
ques partis qui
fe
tinrent toujours dans
l'
éloignement , fans jainais entrepren–
clte autre chofe ,
finan
de
cherchet
él
enlever quelques beíl:iaux. Ainft la gar·
nifon avoit été aífez
tranquiUe dei
la
pare des Turcs jufqu' au
17
08-obre,
que leurs premiers vaiff
eaux
vinrent
jeter l'ancre
a
une portée de canon
de Kinbourn ,
ou
ils ne reílerent
que
deux heures , craignant d'
etre
artaqués
par la flottille
ruíf
e
qui fe trouvoit au
V
ij