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É
M
ó
1
R.
E
s
•·
de mieux réuffir
pendant
l'autom~e ;
,1737.
que l'Armée avoit paífé le
Nieper
des
le
commencemertt d'OB:obre.
En
con–
féquence de cela
ils
réfolurent
d'affié–
ger
Otfchakow.
Cependant
avant
que
de parler de ce íiege , il faut que je
~eprenne
la
chofe
d'u'n peu plus
haut.
1
J'ai
déja
dit ,
en parlant
de
la prife
d'Otfchakow
par
les
Ruífes ,
que
la
ville avoir
été
rédui~e en
cendre,
&
que
la garnifon s'
étoit vue
obligée
de
camper derriere les
murs , ,
faute
de
maifons
pour
y
etre logée.
Depuis
le
premier jour
de
fon entrée, elle avoit
été
occupée
a
s'arranger
du mieux
qu'il
lui
étoit poffible.
J'ai
auffi dit
que
la
1
ville d'Otfchakow
eft fouée au milieu
d'un
défert,
ou non
fenlement il
y
a
~ne
difette
de tous les matériaux ,
m, is
encoré
des
chafes
les plus néceffai res
a
la vie ;
&.
quoiqu'on ait eu foin en
- Ruffie
d'y
envoyet
tomes
ces
chofes
avec
la petite
flotte:,
il arrivoit
p~efque
t,oujours . que les
catara2ces
du
Nieper
- &
les
orages empechoient
les
bateaux
d'arriver
a
temps ;
en forte que _la
gar–
nifon
en fouffroit
extremement. Elle
étoit d'~illeur~
óbligée
de
travailler
fa~s