D E
R
u s s
I E.
303
Moníieur de Bredal prit toutes les me-
~~~~~~
fures néceífaires pour fe bien défendre.
1
717•
11 fit approcher encore plus
pres
de
terre quelques-uns de fes batimens ,
&
en meme-temps il
fit
dreíler fur le bord
de la mer une batterie de quinze
_pie-
ces de canons , de trois jutqu'a douze
livres de baile.
A
cinq heures la ca–
nonnade commens:a avec
un
feu éga-
lement vif de part
&
d'
autre , ce qui
dura jufqu'a. huir ·heures ; alors le feu
des
T
urcs fe ralentit ,
&
biemot ils
fe
retirerent hórs de la portée du canon :
les batimens Ruífes avoient
fort
peu
fouffert, les boulets ayant prefque tous
paífé par-deífus.
Le lendemain
I
o ,
a
huir heures du
marin , les
T
urcs revinrent
a
la charge.
Le
vaiífeau qui portoit le pavillon du
Cipitan-Bacha
fut
celui
qui
s'approcha
le plus
pres
de la
florre
Ruífe, en fai.
fant
un
tres -
grand feu; mais le canon
des prames
&
celui qui étoit placé
fur
le bord de lamer, lui répondirent avec
tant de fucces, qu'il
fur
obligé de fe
retirer
avee toure
la Borre T urque ,
apres
un combar de rrois heures. Le
vaiífeau
du
Capitan-Bacha
&
quelque'l'