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_ce
fleuve. Le
meme
jour le
Maréchal
.t7J6,
tint
confeil
de gue(re, touchant-
les opé–
rations
a
faire
le
refre de
la c-ampagne.
L'avis_
de prefque tous les Géneraux
fut
, de
reíl:er
campé
pres
de
Perek.op,
juf..
qu'a
la fin
de
la
campagne,
&
de
n'
en-- ·
voyer
que des partis
daris
le
pays
pour
. en fiüre ·1e dégat.
Moníieur
de
Munich
qui ne fongeóit
a
rien moins
qu'a
la
~onquete
de
la
Crimée , ne
gorua
pas
ce
copfeil :
il
leur rem6nrra -qu'on
ne-
1
gagneroit rien par:la; q~e la prife de
l?
erekop ne
fervo1t
de nen,
fi
on ne
pourfuivo,it pe\~
la viB:oire ;
qu'íl
étoit
trop dangereux
d'
envoyer de petits·par-
;:is , parce
qu'ils ne pouvoient pénétrer
pien
a
va1;1r
dans
le
pays
fans
erre
cotr–
·pés
& défaits. Les
Gén~raux
repréfen..
terent
la -
deífus ,
que
l'armée
n~ayant
plu~
que pour
douze jours de
paiú ,
il_
falloit . a,u
moins
a_ttendr-e
que les pt~–
miers convois
qe vivres
fuffent
arrivés-,
A
ce.laMonGeur
de Munic;h
repartit ,.
que com_me l''atmée
fe
trouv-oit fur
les.
terres des·TaJta(e~, il falloit tácher ~e la
faire fub fi <te r au~ dépens d~
l'ennemi;
que le principé\l
avantage
que la
Cour
pouvoit
titet;
d,~
~~~t~
cqmpagne,
c;'é~,oit
~
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...~·
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