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R
u s s
I E.
1_8)
de ne donner aucun relache
a
ces bri-
~~~
gands,
&
de ruiner tout leur pays,
a
1
736,
moins qu'on ne vit une poffibilité
d'y
pouvoir faire un établiffement plus
fo-
Iide. II ordonna en meme temps
que
l'
Armée
fe
tint prete
a
marcher le len-
demain.
C'
eíl:
de ce moment que
le
Prince de Heífe
&
le
Comte Munich
ont
ceífé
d'
etre
amis : la
conduire
que
le Prince tint pendant cette campagne
&
celle qui fuivit , ne Iui
fit
guere
d'honneur parmi ~es honnetes gens.
Ce
fut
le 5 Juin que le Maréchal
Monfieur
de"
·
l
·
d
p
k
Munich
en–
qmt ta es environs
e
ere op' pour
treplusavant
entrer
dans le centre de la Crimée. Les
da~s la Cri-;
T
artares avoient entiérement entouré
mee•.
l
'armée qui marchoit ioujours en quar-
ré. Ils
la harcelerent prefque fans ceífe,
mais toujours d'aífez loin,
&
s'ils s'ap–
prochoient
a
la portée
du
canon , on
n'avoit
qu'a leur
tirer
quelques coups
pour les mettre en
fuit€.
Le
8
ils auroient pu remporter un
grand avantage fur les Ruífes ,
s'ils
avoient fu profiter du moment. L'Ar–
mé
e
marchant fur le chemin de Kos–
low , arriva
a
un bras de mer nommé
l3ahf
chik ;
il
falloit le
paífer ,
&
on