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R.

E

s

~-

n'avoit

point

de

pont.

Les·

Cofaques

i736.

trouverent pluGeurs

gués

que

l'armé'e·

t.raverfá, ce qui

tit

un:e

ouverture

au ,

.quarré de

plus

de quinze cents pas. Les

Ta-rtares

l'ayant remarqué, il

y

eut une

trompe

d'

environ

deux cents hommes

a

~heval qui

s'y

jeta

a

toute

bride; mais

au lieu de fondre fur les troupes ,

ils;

courúrent droit ,aux bagages pour les

piller , tandis

que

leur armé

e qui n'

é-–

toit éfoignée

qu'a

une portée de cano'n,

reíla

tranquille

f

petlatrice. Cette inac-–

rion

donna

le temps aux Ruífes de

fe

r~íferrer

&

d'envelopper

l'ennemi:,

dorit une-

partie

fut

tuée

~

·

mais l'autre

eut aífez de réfolution pour s'ouvrir

un

pa!fage le fabre

a

la main.

E~pédit\on

,

Le

9

l'armfe féjour~a ..

L~

1\1aréch~1

'de Monfieur

aya:nt

eu

aVlS

que l armee

ennem1e

de

He~n

'

· ·

· ·

n'étoit campée

qu'a

enviran trois

lieues

de lui, détacha le foir (ous les ordres

d~ Général

~

Majar

Hein tous les _

gre-.

nadiers de l'armée, quinze cents dra–

gons

&

deux mille Cofaques du Don,

en lui

enj.oignant

de marcher la

nuit

avec toute la précaution poffible,

&

de

tacher

de

furprendre 1'ennenii

a

la

pointe du j,ourq¡