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Mer
Naire. Il
n'y
a qu'une
feule
entré
e
~nnmni
par le grand
chemin
de
la ville de Pe-
1736..,
rekop ,
qui eft
comprife dans
les lignes.,
Le
long
des
lignes
il
y
a íix
tours
de
pierres
:J
garnies de
canons.
La
largeur
du
foífé
eíl: de douze
toifes,
fur
fept
de
profondeur ; la hauteur du bas
du · ,
foífé
jufqu'a la
crete
du
parapet
eíl: de
foixante
& .
dix pi~ds ,
&
l'épaiífeur
du
parapet
l'
eíl:
a
proportion : cinq
mille·
hommes
y
avoient trayaillé pluíieurs
années
de fuite pour les mettre en cet
état,
&
les
Tarta res les
croyoient im–
prenables.
II eíl:
vrai
que toute
autre
troupe qu'eux auroient rendu le paífage
tres-difficile·. Cependant l'entrée dans
la
Crimée
n'auroit pas
été moins
pra-
ticable; car on a
fu
apres que le bras
de la mer d'
Azoph
qui
joint
les lignes,
fe
feche
en
été,
n'
ayant
que
trois pieds
d'
eau ,
en forre que
l'
on peut tourner
les lignes. Le Comte de Lafcy efl: en-
tré
dans la Crimée de ce cor~ -
la
les
deux campagnes fuivames.
Les
tours qui, comme je viens de le
rnarquer ,
regnent
le long des
lignes ,
renfermoient encore
leur garnifon ,
compofée de
Janiífaires6
Ceile qui fe
!VI
ij