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I

v

E

R.

u s s

i

E~·

117

maitre

ne reconnoiífoit

pas

la

grace que

e

· ---- ~

la Cour de Ruffie lui

faifoít,

en

luj

offrant

173

6.

les

voies

de la

douceur ,

.il

alloit voir

tout

fon pays faccagé

&

fes

villes

bru.;,

lées: qu'on connoiífoit trqp la

mauvaifo

foi

des Tartares pour

fe

fier

a

eux lorf

...

qu 'ils

propofoie_nt des

négociations.

Le

T

artare

ét(?Ít

a

pein~ partí , qu~

Mon-

(teur de Munich ordonna que l'armáe

fe

t1nt

prete

a

~ar~her.

.

'

. Auffi-

tot

qu'on eut

brtttu la

retraite

Atta~úe

&

les Régimens

fe

mirent fous les armes •

prife d~s

li-

.

,.

;

nes de

Pe.s

(?ll

ne iaiífa au camp que les . malades

rekop~

·

&

dix hon:imes

par

C(?Ii1pagnie

pour

garder

~es _équipag~s.

L'armée

ma~cha

par

fa

droite

€n fix

colonnes ;

quinze

cents

hommes

commandés

pour les

hatteries_, fu~en~

augm~ntés_

de mille.,

a

ve~ ordre de s'approcher d_e 1~ droirn

des lignes

&

d'y

faire

ui:ie

fauífe

atra-

que une heure avant le jour, pour at~ ·

tirer l'attention des ennemis de ce

coté...

la.

L'armée marcha toute la nuit dans

~n

profond

íilence. A~riv~e

a

un quart

de lieue des lignes , elle

fe,

repofa

en.¡¡

':'iron une heure pour att€ndre la pointe

du jour.

Les Tartares

qui

n'

avoient _

rien

Tome L

·.

M