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M,
É
M () I R E
s
1 .
'qu'on
fut
venu l'attaquer jufque dans
173
6.
fon propre pays ; que les Tartares
de
la
Crimée n'avoient fait aucune ü·ruption
en Ruffie ; que peut-etre ces dépréda–
tions avoient été commifes par
les
N
agais, qui , bien .qu'ils foient depuis
long-'temps fous la proteB:ion des Tar–
tart:~ de
la
Crimée , n'avoient jamais
pu etre contenus ; que
e'
étoit
a
eux
enfin qµe la Ruffie devoit
s'
en pren..
dre
&
en tirer telle vengeanc.e qu'elle
jugeroit
a
propos ·, ce · que
l'
on avoit
· déja
commen·cé l'année précédenre.
II
ajouta que -pour,lui il étoit trap engagé
.avec .
la
Cour de Coníl:antinople pour
pouvoir rompre,
&
que
quand
meme
il
voudroit céder Perekop, la gatnifon
qui
s'y trol!voit n'y confentiroit pas ,
étant toute Turque
&
ne dépendant
pas de
fes
ordres ;
il
fupplioit cepen-
. dant le Maréchal de fufpendre les hof.
tilités,
s'
offrant d'entrer en négociation ..
11
ajoutoit, que
ft
on l'attaquoit ,'
il
fe
défendroit
de
fon- mieux.
. Le Maréchal voyant qu'il
n'y
avoit ,
rien
a
faire avec les
T
arrares que
le$
armes
a
la main, renvoya ce Mourfa
avec la réponfe : Que puifque fon
maitre