72
M
É
M
o
IR E
s
Le Duc Ferdi and
de
Courlande ;
1
1730.
dernier de la maifon des Kettler, étant
mort, il
fo
tant par fes inrrig ,es, qu'il
fi
t
'lu
Duc
&
devint par e nféquent
S
u
eram
du
meme pays,
ou
la No–
bleffi quelques ann 'es auparavant n'a–
v
1t
pas voulu l'aggr 'ger
a
fon corps.
Lorfqu'1l commen~a a
'avancer dans
le chemi de ta forrune , il prit
le
nom
1
armes de la famille de Ducs de
Bir
n
en France.
C'efl:
cet
homme
qui
a r 'g
é
p nda
t
toute la vie de l'Im–
pératrice Anne ,
&
meme quelques fe–
maine apr s
fa
more
für le vaíl:e Em–
pire de Ruffie avec un defpotifme en-–
tier. 11 n voit aucune étude , non plus
ue d'éducation , horniis celle qu'il
s'
íl:
donné
lui-meme.
I1 n'avoit .pas cet
efi
rit
qm
fa1t
plaire dans la
fociété
&
dan
la
converfation; mais il ne rnan–
quoit pourtant pas d'un certain génie
ni e bon fens, quoique pluíieurs ayent
aífuré le concraire. C'eíl: avec raifon
qu' n luí attribue le proverbe:
Les aj:..
a.Lrs
jont
les homm
s.
Car avant fon
arri
'e en Ruffie, il
n'avoit
peut-
erre
pa
onnu
1
nom
de
politique.,
au lieu
qu'apr
y
avoir d meuré quelques an-