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crédit de l'autre; ~ar
ces
deux
MinifÍ"'
1731.
tres
n'ont
jamais été grands
amis,
leur
animofité
avoit tiré
fa
fource qu
con-
gres
de
N
euíl:adt. ·
_
Lorfque Pierre
I.
y
envoya en
172 I
le
<;:omte Oíl:erman ,
il lui
recomman- \
da dans fes iníl:ruB:ions d'iníiíl:er fur la
ceffion
de Wibourg, mais
non
jufqu'a
rompre
la-deífus_
les conférences. Man~
fieur d'Oíl:erman,
qui
connoiffoit
l'im–
portance de
cette
place ,
ne
ceífoit de
repréfenter dans toutes fes relations
la
, n~ceffité
de la
conferver,
&
répondit
fur
fa
tete que les Suédois plieroient
a
l'exrrémité.
On
prétend qu~il avoit des ,
notions fures par la trahifon d'un Mi–
niíl:re Suédois, qui
'en
tira quatre-vingt -
niille
roubles.
En
effet,
les
inihuB:ions
des Plánipotentiaires Suédois
étoient
néceífairement
les
memes
fur
cet
arti–
c)e.
Oíterman qui
connoiífoit
le
,tour .
d'efprit de fon Mattre ·,
&
la paffion de
Jagouíinsky
po,ur figurer au
·congres,
· cr1ignit que celui-ci ne
fe
prévalut de
l'impatienc;:e de Pierre
I.
de fortir de la
guerre, pour le faire mollirº Jugeant
".
qu'e!1 ce cas
J
agoufinsky fero1t lui–
meme
le porteur
de
l'Ultimation,
il
fe