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tiers.
L~
monn0yeur ne doit
~tre
qu'u:n
O~lVrier
de monnoie ,
c~mme
ce-lui qui fond•, comme
celui qui eoupe la p)ece en rood , celni qui
met la marque sur l'epaisseur; ainsi le directeur
doit etre maitre de le choisir
a
son gre.
ltssayeurs.
Si l'on fait des loix sages l>ur l'orfevrerie et
Attelliers
mone–
taires.
accessoirement sur l'art des essais, on ordonnera
qLt'il y
1
11it des essayeurs, mais . des ess.ayeurs
instruits clans tontes les yilles, oi1 se trouveront
<!es ouvriers dont la i)rofession exigera l'emploi
de l'or ou de l'ar.gez;it. Mai? ces essayeurs ne se–
ront atlmis qu'at1 concours: alors l'office si dan–
gereux
d'essayerds de
la
monnoie
sera inutile: oh
1e supprimera comme pouvant ntLir.e egalemE:nt
a
]a
chose publique et a l'interet patticulier.
Mais en yoila assez sur les, personnes; j'en
viens
a
la cho,se' et je distingue dans·la fabrica–
tion tnonetaire les ateliers et la monnoie.
1°.
Je vois
a
Paris un hotel
M.tiavec toute la
profo$ion du luxe interieur et exterieur , et
l;ignorance la plus.stupide des p1·incipes de l'art
et des simples notions d'un j,ugement dro'it. Au–
lieu de tout sacrifier
a
des ecuries
~ta
des remi–
ses; au-lieu d'une mauvaise distribution de bu–
reaux,' pourquoi n'avoir pas donne plus de soiR
aux laboratoires? L es ateliers pour l'or et pour
l'argent sont confondus; les laboratoires pour