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( 78 )

tiers.

L~

monn0yeur ne doit

~tre

qu'u:n

O~lVrier

de monnoie ,

c~mme

ce-lui qui fond•, comme

celui qui eoupe la p)ece en rood , celni qui

met la marque sur l'epaisseur; ainsi le directeur

doit etre maitre de le choisir

a

son gre.

ltssayeurs.

Si l'on fait des loix sages l>ur l'orfevrerie et

Attelliers

mone–

taires.

accessoirement sur l'art des essais, on ordonnera

qLt'il y

1

11it des essayeurs, mais . des ess.ayeurs

instruits clans tontes les yilles, oi1 se trouveront

<!es ouvriers dont la i)rofession exigera l'emploi

de l'or ou de l'ar.gez;it. Mai? ces essayeurs ne se–

ront atlmis qu'at1 concours: alors l'office si dan–

gereux

d'essayerds de

la

monnoie

sera inutile: oh

1e supprimera comme pouvant ntLir.e egalemE:nt

a

]a

chose publique et a l'interet patticulier.

Mais en yoila assez sur les, personnes; j'en

viens

a

la cho,se' et je distingue dans·la fabrica–

tion tnonetaire les ateliers et la monnoie.

1°.

Je vois

a

Paris un hotel

M.ti

avec toute la

profo$ion du luxe interieur et exterieur , et

l;ignorance la plus.stupide des p1·incipes de l'art

et des simples notions d'un j,ugement dro'it. Au–

lieu de tout sacrifier

a

des ecuries

~ta

des remi–

ses; au-lieu d'une mauvaise distribution de bu–

reaux,' pourquoi n'avoir pas donne plus de soiR

aux laboratoires? L es ateliers pour l'or et pour

l'argent sont confondus; les laboratoires pour