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)
· ren<lro~t
maitre,
et
con~rn
les proprietaites deg,
mines, et contre les manreuvres de la cupidite,
si la nation se reser11oit la vente exclusive
de
tor et d6
z'a~gent.
Lorsque l'on s·appercevroit que l'un des
deux metaux tend
a
s'elever' ce qui ne peut
pro•
venir que de sa rarete, on en feroit une pins
grande emission. On en arreteroit la vente, l0rs–
qu'une
trop
grande abondance menaceroit d'une
diminution de valeur.
A sepposer qu'une administration de ce genre,
autrefois adopteepar plusieurs gouvernemens
(r)
pi'tt atteindre son but
:1
elle seroit evidemment
favorable aux ateli'ers <l'industrie sf1rs de trouver
sans cesse ettoujoursau meme prixdans un depot
public , les matieres dont ils auroient
besoin.
Lelirs entrepreneurs n'en feroien t point de provi.
sions qui exigent des fonds considerables; ceux
qui n'ont pas de grands capitaux ne passeroient
plus par la filiere de l'astuce mercantile.
Le commerce
y
gagneroit d'assez grandes
facilites : le tresor national serviroit cl'e lien
de ' Sltrete ,· pour le depot des metaux precieuX
qne les commers;ans ne voudroient pas conserver
chez eux en grande masse: sous la mocliqne re-
( 1)
rou~eroue,
CElhaffen, Bornitius, &c.
Voycz
la
no '.e D •
a
Ia suite de cet ouvrage.