' ()I)
propre
a
devenir monvoie; et comme ils
sont
applicables
a
d'autres matieres
qu'a
l'or et
a
l':u~
gent, on p0t1rra faire cl'autresmonnoi es que d'or.
et d'argent; ainsi nous pourrions , en tou te ri–
gueur, nous sou-st.m ire a u
joug
tributaire de
l'Espagne
et.duPortugal ,
qui
se uls p9ssedent Jes
grandes richesses. en mines d'or et d'<lrgent.
Mais l'or et l'argent sont des metaux encor e
moins precieux ' comme metaux destines au x
monnoies' que parce qu'ils sont res matieres pre–
mieres de plusieurs bra nches cl'industrie
qui
fait:
vivre d€s milliers de famill es :
ilfaut'consequem–
ment f aire ensorte de maintenir ces mecaux au plus
bas prix possible.
Sixieme
Et comme on les a choisis pour matieres mo-
princ!pe
,
corollaire.
netaires' il est important de veiller tell'ement
a
leurprix, qu'il n'en resulte aucun e variation
bru~-
que clans la v aleur de nos especes; car c'est un
axi0me
que' la monnoie doit etre invariable?
·
Septieme
Ici s'offre
un
des -plus singuliers
problcrpes
pri
1
1
1
1
c~pe
, ,
.
. .
"
·"
corJJ
a1re.
cle
1
econom1e poh!Ique; probleme pe.ut-etre ·
ins.oluble' mais certainement digne d'etre me-
dite.
Pourque la valeur de nos e.sp'eces ainsi que celle
de leur
mati~re
ne varien.t p as, pour qu' eUe descende
et reste au plus bas prix p ossible,,
-ne
f audroit-il pas
se rendre mattre de ce.tte yaleur?
Quelques
obseryateurs croient que l'on s'en
D
2.