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tivite
de I'
esprit eut invente des besoins fac–
tices' et sur-tout, des qu'ils furent devenus
aussi imperieux que les besoins les. plus reels,
alors naquit l'echange, simple d'abord, puis
complique en rai$on de la diversite des besoins.
Je ne pouvois pas echanger avec vous contt>e
des productions de la terre, qui me manquoient,
l'arc et le carquois que j'avois
a
vendre, parce
qtte vous n'en aviez pas besoin; je ne pouvois
pas les echanger avec votre voisin, parce qu'il
ne possedoit pas ce que je chercho-is. Les echan–
ges eprouvoient done une foule de difficultes;
mais les plus grandes etoient celles que sus–
citoit la maiwaise foi , abusant de besoin. De–
la
est nee !'invention d'une mesure commune
propre
a
l'achat de tout ce qui pouvoit se vendre.
Cette mesure
a
.ete
appelle~
monnoie:
et elle
D efinition
, , d
'fi .
( )
,
l
.
d
de
la
ni-m–
a
e~e
e me ,
1
un
·
moyen que conque qut onn,.e
noie.
la mesure de tout ce qui entre dans le commerce.
La monnoie n'est un moyen
quelconque,
que
Principe
parce qu'elle est un signe de confiance : et pour
fondamen~
cl
.
·
.
tal.
ire ea potssant , cette expression
quelc<Jnque
s'opposoit
a
toute idee d'une matiere exclu-
(1)
Medium quoddamper quod metimur omnia qucc
in
commucio cadunt.
(Aristot. ibid.}