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Mais
p.omy parvenir, commern;ons
par
sim–
plifier notre regime monetaire.
Cette tache est plus longue que difficile:
car, messieurs,
e~
examinant sa degeneration,
vous verrez se developper naturelleuient les
vices
~nnombrables
qui
1
!:.'y
sont intrnduits, et
le r erpede se presentera de lui-meme.
11
est
tout entier clans le retour aux idees naturelles.
J
e tacherai d;: decouvr1r les principauxabus
de
l'ad~inistration
et de la manipulation des mon–
noies. J'espere que l'on m'entendra; car
je
subs–
tituerai
llll
idiome intelligible
a
Cftt!e
langl~e
technique- que
l'on n'avoit 11erissee de mots
harbares et inusites que pour donner une teinte
scientifique
a
une doctrine tres-simple.
Et
clans ce mot
doctrine ,
je
c:omprends la sur–
veillance autant que l'a'. fabricationaes monnoies;
car
je ne confo nds-- pas avec ces deux genres
d'operation, les connoissances his.toriques,.
me–
talln;giques, physiques, et moins encor1: les
connoissances politiques qni constituent le
ve-
ri_~ble
monetaire.
.
•;j'Je
ne jetterai
qu\m
coup-<l'reil rapide sur l'o•
rigine et les prog.res des monnoies, parce que_,
s~jJ
)St necessaire d'en esquisser l'histoire pour
facili terles deductions elem'entaires·, c'est
l'
~xa
men
du r egime
actuel
qui nous
importe, et
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