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( 319)

s_ur

us

.co.nsommations,

lui

hoierzt on/reuses;

elli: der'naiidoit

a

rz'!tre point distingules des autres

vil'les

pour

ses

droits

d'ent~ees.

Elle

annon~a

qu'e

k;s hlsoirls de la commune de Paris

,

causes

par !es tlettes que la

revolution

lui

izvoit fait

contrader

'

et

par le difaat de paiement de ses

cdaizces sur le gouvernemellt

'

la fort;oient de de-·

maizJer uh a-compte de six millions.

mrnABEAU :

<~

11 est des pertes immenses

que

la' ville de Paris a .regai·dees comme des

bienfairs ; elle avoit un privilege ,. celui

pe

par.tidper

a

des professions qui l'enrichissoient .

eri ie corrompant ' et elle tient

a

honneur

de n'avoir desormais d'autres richesses que

celfes de son indtts trie. L'egalite- qu'elle re–

dame

cfans les impots n.,est done qu'une preuve

de plus de

son patriotisme ; ell€ ne veut .

pas

pay~·r

davantage, parce qu'eUe a renonce

a.

totis les abus

<llui

lui avoient fourni !es

mo

yens. Ne soyez point effrayes dl:l poids

de

VOS

peines ; c'est une avance faite

a

la

·liberte ; vous avez sethe sur un.e terre

fe–

conde ' elle vous restituera tous

l~s

. tresbrs.

que

VO.US

hii avez connes. Une seule source'

de prosperite marique encore

a

cette capitale '

c'est l'union de · ses citoyens ·, c'est la. tra.n–

quillite

pi1bliqi.1e '

qi1e de finisses

aiarmes

z

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