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l'nr:-ivcrs. Comme principe religieux , votre–
doctrine ne
Sera
point l'objet de nos delibe–
rations ; les rapports de chaque horr:me avec
l'Etre d'en haut sont indcpendans de toute
institution politique ; entre Dien et le creur
de chaque
~omme
, quel gouvernement ose–
roit etre l'intermediaire
?
Cotnme maximes
~ociales,
VOS
rec(amations doivent etre
SOU–
mises
a
la discussion du corps legislatif. Il
examinera si ]a forme que vous observez pour
c0nstatn Jes naissa nces et les m?.riages, donne
assez
d'auth~r:.ticitc
a
cette filiation de l'cs–
p ece humainc, que la distinction des proprie–
t es rend in lispensable:: , iodependamment des
bonnes
m~urs
; il discutera si une declara–
tion dont la faussete seroit soumise aux peines
etablies contre ,les faux temoins et les parjures'
ne seroit pas un veritable
fat}X
serment
».
<<
Estimables citoyens , vous vous trompez;
yous l'avez
deja
prete ce serment civique que
tout
ho~me
digne d'etre lib{·e . a plutot re–
garc.lecornme une jouissance que comme un
clevoir. Vous n'avez pas pris Dicu
a
temoin,
mais vous avez atteste votre conscience, et
une conscience pure n'est-elle pas aussi un
ciel sans image
?
Cette partie de l'hemme
n'est-elle pas un rayon de la divinite? Yous