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d'apres ce fait verifie, il ne s'agit que de savoir
si deux cinquiem•s de moins, dans le prix du
tabac, ne seront pas compens¢s en partie par
une consommation plus forte. Je le prouve–
rois au besoin par ce seul calcul : le comite
suppose qu'il se consomme en France vingt
millions cle livres de tabac. Je dis done , si
I
5,277,000
}ivres pesant Ont produit,
a)
S.
I'once , 3
7,
5
02,00
3 'Jiv.
7
s.
I I
d.,
20
millions
de livres prodniront certainement'
a
3 sous
l'on<;e , 29,457,617 liv. 8 sous, c'est-a-dire,
49,096,029
liv. , moins les deux cinquiemes
de cette dernicre somme.
»
" Je n'ai
pas ~
besoin
~e
prouver que la
vente pourra s'eJever
a
20
milliQnS de livres·:
le comite en convient ; mais il est facile de
montrer qu'on peut
Ja
porter beaucoup
plus haut. , Quelques donnees faciliteront ce
calcul."
,,_1°.
En
1782,
la vente exclusive n'avoit
point lieu clans les ci-devant proviAces d'Al–
sace, ?e Flandre , de Hainault, d'Artois, de
Cambresis et de Franche-Comte. Il faudra done
ajouter, aux
I 5'277,000
livres de t-abac ven•
el nes en
1788,
pre;que toute la consommo.tien
tie ces provinces. ,,.
" 2
°.
A ceue epoque, la franchise de l'Orient