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( 345 -)

d'apres ce fait verifie, il ne s'agit que de savoir

si deux cinquiem•s de moins, dans le prix du

tabac, ne seront pas compens¢s en partie par

une consommation plus forte. Je le prouve–

rois au besoin par ce seul calcul : le comite

suppose qu'il se consomme en France vingt

millions cle livres de tabac. Je dis done , si

I

5,277,000

}ivres pesant Ont produit,

a)

S.

I'once , 3

7,

5

02,00

3 'Jiv.

7

s.

I I

d.,

20

millions

de livres prodniront certainement'

a

3 sous

l'on<;e , 29,457,617 liv. 8 sous, c'est-a-dire,

49,096,029

liv. , moins les deux cinquiemes

de cette dernicre somme.

»

" Je n'ai

pas ~

besoin

~e

prouver que la

vente pourra s'eJever

a

20

milliQnS de livres·:

le comite en convient ; mais il est facile de

montrer qu'on peut

Ja

porter beaucoup

plus haut. , Quelques donnees faciliteront ce

calcul."

,,_1°.

En

1782,

la vente exclusive n'avoit

point lieu clans les ci-devant proviAces d'Al–

sace, ?e Flandre , de Hainault, d'Artois, de

Cambresis et de Franche-Comte. Il faudra done

ajouter, aux

I 5'277,000

livres de t-abac ven•

el nes en

1788,

pre;que toute la consommo.tien

tie ces provinces. ,,.

" 2

°.

A ceue epoque, la franchise de l'Orient