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C
9 )
et
qu'i!. est destructible des principes adoptes
-par l'assemblee.
»
M. ·Desrneuniers ayant demande la ques"".
~ion pr
1
~alable ~1:1'-a:-
cet amande1nent
:
.
MIRkBEA.U.
«
11 est impossible , <lit -
il, de voir dans
la proposition qui
VOHS
est faite,
~utre
chose
qu'une subtil-ite pour faire imposer les rentes
d't{he'
~~ut~·e ~ rnanie~e.
Est-il done bes;in de
yous rappeler ce que vous a <lit le r'.lporteur:
qn'une nation, souveraine lorsqu'elle impose'
;-1'est que debitrice lorsqu'elle paie
?
et que
' la nation, souveFaine quand elle
i~pose,
est
briga~'de
ec voleuse quand elle ne pa-ie pas,
u~ amende~ent
de cette ' nature ne ' p.eirt etre
~Cfendu
en l'examiNant
a
fond. S'il _est sou–
tenn, je declare que. c'est le fond de la ques–
~ion,
et qu'il faut rouvrir la discussion. Si au
contraire la discussion
n~est
pas ouverte ct qu e
l'on ·veuille cesser cette scandaleuse delibera–
tion, je· dema·nde que l'on rnette aux ,voix:
la question prealabl@.
»
· L'assemblee decida qu'il n'y avoit pas,
lie_lll
a
deliberer
Sur
cet amendement, et elJe
adopta le projet de decret propose par M.
Barnave.
·