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( 6)

~'J

attach.e

a

prauver combien il seroit impolitiqtJe

d'imposer les rentes Ykigetes. Dans le contrat passe

entre l'etat et ses creanciers, il est expressement

scfpute que ces sortes de crtances ne pewvent

ltre

sujeues d aucune retenue. Or, imposer

m_

cette

circonstance

-

seroit retenir une partie de cdan,ce.

Le comid pense qu'il n'y a lieu

a

detiberer

JU(

la 'motion /aite par M. La11enue

,

et son opinion

est f ondee sur son respect p!>ur les conventionSJ

Sur dijferens decrets tendus. par

f'

dSSemblJe.

(I)

MM.

Duport et Freteau 1tppuyerent par le;

mem~s

_n:-otifs, l'op?nion dzt comid.

MIR

AB

EAU.

" On veut

j

etter <le la

d~faveur

sur

la

pro·

po-sitizm de

M.

Dnport , en disant· qu'il est

etrange qu'une aussi grande discussion soit

ecart~e

µar la <n1estio.n prealable ; eh bien'

elle est repoussee par trois decrets invinci–

bles comme la ratson' nobles et loyaux comme

cette assemblee, comme la nation. On a pre–

ten<lot

que nous voulions egarer l'assemblee

par ces mots generaLix , foi publique ,

r~s­

pect ponr les engagemens, et on a mis en

(I)

Deerets des

17

}uin,

I

J

juillet,

27

aoi'it,

z7

)6f!·

timbre 1789.

,

-